[critique série] Damages – Saison 2

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Ellen Parsons est une jeune et brillante avocate new-yorkaise. À sa sortie de l’école, elle est embauchée dans le plus célèbre cabinet de la ville, celui de Patty Hewes, une avocate aux dents longues à laquelle aucune affaire ne semble résister. La collaboration va être fructueuse… mais ô combien dramatique.

Note de l’Auteur

[rating:7/10]


Saison : 2
Nombre d’épisodes : 13
Format : 42 minutes
Date de 1ère diffusion US : 7 janvier 2009 (FX)
Date de 1ère diffusion FR : 25 juin 2009 (Canal+)
Création : Daniel Zelman, Glenn Kessler, Todd A. Kessler
Avec Glenn Close, Rose Byrne, William Hurt, Tate Donovan, Timothy Olyphant, Mario Van Peebles

Trailer de la saison 2 (VO) :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NCj9xdfmL7o[/youtube]

Après avoir réalisé une première saison avec un quasi-sans faute, le thriller judiciaire Damages et ses héroïnes interprétées avec talent par Glenn Close et Rose Byrne reviennent avec une nouvelle intrigue fil-rouge impliquant un William Hurt inspiré. Le niveau global de la série ainsi que sa construction restent de haut niveau et bien au dessus de ce que la télévision américaine peut offrir en moyenne.

Toutefois, cette deuxième saison souffre d’un défaut que la première ne pouvait pas avoir structurellement : le poids de la continuité scénaristique de la saison précédente. En effet, s’il est plaisant de trouver des réponses ou des semblants de réponses à certains éléments mystérieux de la première intrigue, son entremêlement à la nouvelle enquête rend l’ensemble un peu moins digeste. Le propos est moins fluide et on a un léger sentiment de répétition avec ce rappel permanent à l’affaire Frobisher et aux agissements de Patty Hewes et d’Ellen Parson… Par ailleurs, on peut aussi regretter que l’intrigue de cette saison, si elle reste retors à souhait, s’enlise un petit peu dans du politique et de l’économique un peu trop obscur par rapport à ce que le téléspectateur moyen peut appréhender.

Ceci étant dit, ce petit défaut n’est qu’un élément mineur par rapport à l’ensemble. En effet, l’intrigue est globalement bien écrite et les rebondissements sont peu prévisibles. Les nouveaux personnages et leurs interprètes sont au niveau de ce que la série a pu nous proposer précédemment (William Hurt bien sûr, mais aussi Marcia Gay Harden). William Hurt est d’ailleurs tellement bien intégré au casting que son absence en milieu de saison se fait un peu sentir tant il a pris d’importance en peu de temps, à contrario des principaux méchants de l’histoire.[pullquote]Le niveau global de la série ainsi que sa construction restent de haut niveau et bien au dessus de ce que la télévision américaine peut offrir en moyenne.[/pullquote]

L’autre aspect de la saison intéressant est la place apportée à l’évolution des deux héroïnes. Le personnage de Glenn Close, Patty Hewes, notamment se voit un peu mieux exploité en évoquant sa vie privée. Cela lui donne une épaisseur supplémentaire : apprécier ou détester complètement ce personnage est quasi-impossible tant la justesse de jeu et l’évolution du personnage voulue par le scénario rend celui-ci insaisissable.
Globalement, cette saison est de qualité. Elle souffre toutefois de la comparaison avec la précédente qui était bien plus équilibrée et bénéficiait de “méchants” (difficile de parler de notion de bien et de mal dans cette série) bien plus charismatiques. Heureusement, l’avancement dans les psychologies des deux héroïnes, ainsi que les performances d’acteur de Glenn Close, William Hurt et Rose Byrne, conservent l’ensemble à un niveau qualitatif très élevé.

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Rédacteur depuis le 21.02.2010

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