[critique] Happy Feet

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Un manchot de l’Antarctique n’arrivera jamais à rien s’il ne sait pas chanter, et le pauvre Mumble est sans conteste le pire chanteur du monde. Son talent à lui, c’est… les claquettes, qu’il pratique en virtuose, avec une ardeur confondante.
Bien que sa maman, Norma Jean, trouve ce don « tout à fait charmant », son père, Memphis, juge que « ça ne fait vraiment pas pingouin ». Tous deux savent aussi que leur rejeton ne trouvera l’âme soeur que le jour où il saura pousser son « chant d’amour ».
Le hasard fait bien les choses : Gloria, la seule et unique amie de notre héros, est la meilleure chanteuse de la région. Mumble et elle sont copains depuis toujours, bien que cette gracieuse créature ait encore du mal à accepter son étrange « anomalie ».
Banni de la tribu, Mumble se lie avec les Amigos de Terre Adélie, un groupe latino exubérant, mené par Ramon…

Note de l’Auteur

[rating:9/10]

Date de sortie : 6 Décembre 2006
Réalisé par George Miller
Film américain, australien
Avec Marion Cotillard, Clovis Cornillac, Sophie Marceau, Kad Merad
Durée : 1h48min
Titre original : Happy Feet
Bande-Annonce :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x4mjhl_bande-annonce-happy-feet_shortfilms[/dailymotion]

Même si depuis La marche des empereurs, ils sont à la mode, Happy Feet commençait plutôt mal. Une histoire de pingouin qui fait des claquettes, ça ne semble pas très vendeur. D’autant qu’avec un titre pareil, on pourrait s’attendre à un public limité au moins de six ans. Voilà pourquoi le début fait forcément sourire : la parade amoureuse chantée, dansée et rythmée, on y résiste. Mais à qui veut bien tenir encore un peu, les dernières barrières tomberont rapidement. Les personnages de Happy Feet s’avèrent étonnamment attachants, et je défie quiconque de ne pas littéralement fondre pour le héros Mumble encore tout jeune et très attendrissant.

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De là, on se laisse surprendre à swinguer avec ces petites bêtes. On se retrouve face à un mélange détonnant de styles de musique, mais on accepte le tout volontiers dans la bonne humeur, tant les personnages sont drôles et attachants. On en oublie presque qu’ils ne sont que manchots, pingouins, otaries et autres peuples de la banquise. Habitués aux films d’animation dont l’histoire semble décidée au plus simple, celle de Happy Feet (dès lors qu’un manchot chante et danse, bien sûr) nous surprends par une certaine crédibilité et subtilité… jusqu’aux vingt dernières minutes, aussi insensées que folles, le tout à la sauce écolo. Mais ce n’est pas grave, on a les a suivi jusque là, on finira sur un sourire.

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Certaines scènes de Happy Feet n’ont d’ailleurs rien à envier à La marche des empereurs, et sont sidérantes par leur beauté et leur réalisme. Les tempêtes de l’Antarctique sont impressionnantes, et on apprécie volontiers l’énorme travail du détail des images de synthèse. Le film nous fait directement voyager au Pôle Sud, au cœur de sa beauté, de ses dangers mais aussi de sa fragilité.

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Le réalisateur George Miller tenait à ce que chaque pingouin ait sa propre danse, et ce sont des danseurs, le corps couvert de capteurs, qui prêtent leur pas aux personnages. Le résultat est là, et c’est aussi enthousiasmant que convaincant. De plus, on se régale et on rit des dialogues desservit par Clovis Cornillac, Marion Cotillard, Sophie Marceau et Kad Merad. Happy Feet est donc un petit bijou divertissant, musical et rafraîchissant. Idéal pour les enfants, les adultes ne peuvent qu’en profiter tout autant.

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