UNE PURE AFFAIRE

UNE PURE AFFAIRE, entre humour et cinglant – Critique

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Les comédies « à la française » pullulent depuis ces dernières années et un courant nouveau arrive à percer une toile assez épaisse composée d’acteurs confirmés dans le genre.

Voir François Damiens – qu’on ne connaît réellement au cinéma que depuis OSS 117 – Le Caire Nid d’Espions en 2006 dans un petit rôle – en tête d’affiche d’un film est un petit évènement en soi. Et le voir réussir à franchir une barre qui n’était pas si facile que cela en est un second.

Faut dire que le monsieur est plutôt habitué aux seconds rôles et il a été connu pour ça. Cela et le désormais célèbre passage dans ses caméras cachées, toutes plus hilarantes les unes que les autres.
En face de lui, une Pascale Arbillot qui sortait de Les Petits Mouchoirs, donc pas trop dans la même veine au niveau du genre.
Ce duo imprévisible est réuni dans ce film de Alexandre Coffre, première réalisation d’un long-métrage – son second sera Eyjafjallajökull, avec Dany Boon, qui sortira en octobre prochain – qui fonctionne plutôt bien en terme de mise en scène. Cette dernière ne tombe pas dans le pataud avec une action toujours présente, elle ne tombe pas non plus dans un humour qui ne fait pas rire, car oui, on sourit et on rit dans UNE PURE AFFAIRE, il va falloir.. s’y faire.

Photo du film UNE PURE AFFAIRE

Une histoire improbable, mélangeant habilement affaire de drogue, stress au travail et scènes cocasses. La comédie fonctionne et fait son boulot : divertir.
On se prend au jeu en suivant – non sans un côté voyeur – le duo face aux problèmes qui se suivent et s’accumulent, avec un Brice Teller (Laurent Lafitte) con, mais ambitieux – désolé – et en ligne de mire un Patron (joué par un Gilles Cohen décidément toujours abonné au rôle du méchant) taquin, mais dangereux.

Mélange habile d’affaire de drogue, stress au travail et humour. Ça fait son job : divertir.

En trame de fond, un réel et actuel problème de société, l’éternel manque d’argent suite à un licenciement et le devoir de subvenir aux besoins de sa famille. Ce côté dramatique du film est assez bien perçu et passe par les enfants et le père (Didier Flamand).

UNE PURE AFFAIRE est une comédie fraîche mais glauque, drôle mais amère, un juste milieu entre l’humour et le cinglant. Une bonne découverte, celle d’un François Damiens désormais bien ancré dans un premier rôle, qui éclipse des caméras cachées dans lesquelles il s’était réfugié et dont il va falloir désormais compter.

Yannick

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