[critique] Essential Killing

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Capturé en Afghanistan, Mohammed est transféré sur une base militaire secrète quelque part en Europe. Au cours de son transport depuis la base aérienne, le convoi armé venu le chercher a un accident et tombe du haut d’une falaise. Mohammed parvient alors à s’échapper. Il se retrouve en cavale, au coeur d’une forêt enneigée et hostile, en territoire ennemie. Poursuivi sans relâche par une armée qui n’a pas d’existence officielle, il a une seule possibilité : continuer de tuer pour survivre.

Note de l’Auteur

[rating:4/10]

Date de sortie : 6 avril 2011
Réalisé par Jerzy Skolimowski
Film français, polonais, irlandais, norvégien
Avec Vincent Gallo, Emmanuelle Seigner, Nicolai Cleve Broch
Durée : 1h29min
Titre original : Essential Killing
Bande-Annonce :

Un film, un concept. Un homme, un terroriste de préférence, tente de survivre. Pour cela, unique solution : tuer. C’est du moins ce qu’annonce le synopsis de Essential Killing. Ce film semble davantage caricatural que poétique, tel qu’il nous a été présenté. Cet homme en fuite est totalement déshumanisé. Le film tente par tout les moyens de nous permettre de partager son épreuve, mais rien n’y fait. La technique de la caméra subjective peut parfois créer l’effet inverse. Essential Killing en est un parfait exemple.

Revenons au concept : pas de dialogue, un homme seul qui chercher à survivre… durant 1h29. La mise-en-scène tient son pari mais à quel prix ? Les décors sont autant saupoudrés de neige que d’apparitions soudaines de plus en plus improbables. Grâce à ces rencontres magiques, le scénario s’étire dans le temps, péniblement. Une aventure à la portée philosophique, oui. Mais qu’il y a-t-il d’autre ? Rien. Ou peut-être ces souvenirs et hallucinations qui donnent une profondeur supplémentaire au film. Ces séquences surnaturelles peuvent être appréciées ou bien, apparaître comme une veine tentative de connaître une fois de plus l’âme du protagoniste.

Ce type de scénario est un défi de mise-en-scène et finalement, Jerzy Skolimowski ne s’en sort pas trop mal. Mais ce film est malgré tout lacunaire. Il y a bien quelques plans d’une rare beauté: horizon enneigé, rivière glacée, etc. Mais la contemplation et la réflexion du début cèdent rapidement la place à l’ennui, la lassitude. Tout est centré sur l’évolution du parcours de Mohammed. Le film manque alors de matière (et non, les souvenirs du personnage ne sont pas assez forts pour sauver le film). Mais il est aisé, pour qui veut, d’inventer différentes interprétations puisque justement, le film en laisse largement l’opportunité.

Des rencontres, des meurtres et une fin qui ne semble qui murmurer : « Tout ça pour rien ». Le film aussi.

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  1. Notre avantage, je l’avoue, c’est que nous n’avons pas besoin de t’insulter explicitement. Tes propres propos te desservent.

  2. Oui, bien sûr: et généralement sur de petites ou grosses crottes on tire la chasse; heureusement d’ailleurs

    fluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuusssssssssssssssssssssssssssssssssssssssh!!!

    [Édité par la rédaction : Pas d’insultes s’il te plaît, essaie d’être un tant soit peu… Moins con.]

  3. Il faudrait leur demander personnellement, mais je pense que même les critiques des cahiers du cinéma ou d’ailleurs (ceux que tu nommes élitistes) sont beaucoup plus respectueux envers ceux qui n’ont pas apprécié ce film.

    Il faut aussi se méfier du terme dangereux « élitiste » qui dénote d’un manque d’ouverture vers le monde et donc d’une incapacité à faire du cinéma, ou à la comprendre, puisque le cinéma parle du monde, et même de ceux qui n’appartiennent pas à l’Elite.

  4. @ Alcor

    ‘L’insulte ou la violence est une preuve d’incompétence.’

    Ce n’est pas parce que tu vas hurler de plus en plus fort que je vais t’écouter mon ami : AUCUN intérêt…

    Mais tu as raison sur UN point, va voir ailleurs, si l’herbe est plus verte…

  5. Enfin j’espère que ce Vincent n’est pas aussi laid et dénué de talent que le « fils de » V.Cassel sinon c’est triste pour lui!!… Hurler avec les loups entraîne des dommages…

  6. De vrais pros, sourds et aveugles (aussi; sûrement)…

    20 Minutes
    Caroline Vié

    Expérience sensorielle intense brièvement éclairée par une apparition d’Emmanuelle Seigner, « Essential Killing » prouve que le réalisateur polonais de « Travail au noir » (1980) comme son acteur ont été vraiment habités par leur sujet. Magistral.
    La critique complète est disponible sur le site 20 Minutes

    Cahiers du Cinéma
    Cyril Béghin
    Le plus beau, dans « Essential Killing », est la façon dont son désert ne se réduit ni à une sorte de métaphore critique sur la lutte de chacun dans le grand survival contemporain, ni à un trip transcendantaliste dans une nature retrouvée.

    Le Monde
    Isabelle Regnier
    (…) La mise en scène [est] d’une virtuosité confondante… Une radicalité formelle absolue s’y conjugue avec la dynamique haletante d’une chasse à l’homme digne des meilleurs films d’action hollywoodiens.
    La critique complète est disponible sur le site Le Monde

    Les Inrockuptibles
    Jean-Marc Lalanne
    « Essential Killing », une chasse à l’homme époustouflante (…) Entre la bête et l’ange, oeil effaré et corps affûté, Gallo est génial dans ce rôle de fuyard luttant pour sa survie.
    La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles

    Libération
    Olivier Séguret
    Accroché à cette trajectoire de survie, filante comme l’éclair, d’une détermination cruelle comme leur superbe absence de sentiments le permet aux animaux, le film parvient à fondre dans le même rayon lumineux un geste de haute rage artistique et une vocifération humaine.
    La critique complète est disponible sur le site Libération

    Positif
    Elise Domenach
    L’interprétation de Vincent Gallo (justement primé à Venise) colle à cette épreuve physique et spirituelle.
    La critique complète est disponible sur le site Positif

    TéléCinéObs
    François Forestier
    (…)  » Essential Killing « , magnifique épure, poignant mystère. C’est fort, minimaliste, passionnant.
    La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs

    Télérama
    Jacques Morice
    La mise en scène, aiguisée, montre comment Mohammed est traité en sous-homme, déporté, coupé de tout repère. Cette violence glace. (…) Acteur instinctif, Vincent Gallo illustre à merveille cette animalité.
    La critique complète est disponible sur le site Télérama

    Brazil
    Sylvain Blanchard
    Un film à la tension constante, marqué du sceau de l’exigence visuelle et questionnant constamment les limites du spectateur. Une oeuvre majeure et indispensable.
    La critique complète est disponible sur le site Brazil

    Critikat.com
    Sébastien Chapuys
    Fruit un peu monstrueux de ce croisement entre l’efficacité du film d’action et la radicalité du film d’auteur, « Essential Killing » s’appuie sur une mise en scène puissante et témoigne d’une cohérence presque jamais prise en défaut
    La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
    Excessif
    Romain Le Vern
    (…) Survival spirituel et fascinant de Jerzy Skolimowski.
    La critique complète est disponible sur le site Excessif
    La Croix
    Arnaud Schwartz
    « Essential Killing » offre au spectateur une impressionnante expérience sensorielle
    La critique complète est disponible sur le site La Croix
    Le Figaroscope
    Isabelle Fargette
    Un exercice de style désespéré pour un cinéaste de la sensation. Si le but du film échappe parfois au spectateur, restent la beauté des images et quelques fulgurances cinématographiques.
    La critique complète est disponible sur le site Le Figaroscope

    Le Journal du Dimanche
    Danielle Attali
    Le scénario est ascétique et tendu, la mise en scène est hypnotique.
    La critique complète est disponible sur le site Le Journal du Dimanche

    Le Nouvel Observateur
    Pascal Mérigeau
    L’ouverture du nouveau film de Jerzy Skolimowski est à couper le souffle. Impossible, se dit-on alors, que le cinéaste, si virtuose et expérimenté soit-il, puisse maintenir ce rythme, mais ça continue, et ça ne s’arrête jamais.
    La critique complète est disponible sur le site Le Nouvel Observateur

    L’Humanité
    Jean Roy
    Le suspense est à son comble, (…) Jerzy Skolimowski demeure un diamant dont lui-même a refusé le polissage.
    La critique complète est disponible sur le site L’Humanité
    Marianne
    Danièle Heymann
    (…) une réelle expérience de cinéma, un voyage violent où les sons et les sens se répondent.
    La critique complète est disponible sur le site Marianne

    Première
    Gérard Delorme
    Tel un cousin de Polanski, Skolimowski suit le parcours de son survivant avec une ironie si solide qu’on pourrait monter dessus pour observer le soleil froid éclairant en vain la terre gelée.
    La critique complète est disponible sur le site Première

    Charlie Hebdo
    Jean-Baptiste Thoret
    « Essential Killing » emprunte la structure rebattue du survival movie mais glisse peu à peu vers une forme d’abstraction, proche du « Gerry » de Gus Van Sant. C’est à la fois la force et la limite de ce film qui tente de trouver un juste équilibre entre l’abstrait et le concret.
    La critique complète est disponible sur le site Charlie Hebdo

    Mad Movies
    Gilles Esposito
    L’ensemble hésite un peu entre le message politique (…) et un trip abstrait. (…) Mais ces épisodes saugrenus frappent parfois sans le mille.
    La critique complète est disponible sur le site Mad Movies

    Paris Match
    Alain Spira
    Ce film au rythme inégal en déroutera certains, mais la prouesse de Vincent Gallo est hallucinante.
    La critique complète est disponible sur le site Paris Match

    Filmsactu
    Michèle Bori
    L’improbable rencontre entre cinéma d’auteur polonais et survival sylvestre aura donc donné naissance à une étrange bobine, qui devrait laisser sur leur faim les amateurs d’un genre comme de l’autre.

    La critique complète est disponible sur le site Filmsactu
    L’Express
    Julien Welter
    D’une beauté folle, cette traque perd malheureusement de son intérêt à mesure qu’elle perd de son réalisme, le récit versant dans l’expression du délire qui assaille le personnage.
    La critique complète est disponible sur le site L’Express

    Première
    Stéphanie Lamôme
    Bienvenue dans ce Koh-Lanta trash et « arty » à la neige que l’on regarde avec une curiosité un peu sadique, mordus par un suspense trivial qui nous amène à nous interroger sur ce que le « candidat » va pouvoir ingérer d’encore plus dégueulasse à l’étape suivante.
    La critique complète est disponible sur le site Première

    Studio Ciné Live
    Véronique Trouillet
    Voir la critique sur le site de Studio Ciné Live
    La critique complète est disponible sur le site Studio Ciné Live
    Les meilleurs films au cinéma selon la presse

  7. Il me semble que; à 2 contre 1, vous prouvez la haute valeur morale de ce site… Et quand je parle du manque de chances concrètes de ce film, c’est évidemment le fait qu’il a été peu distribué. Les journaux que vous citez sont élitistes. Enfin, je n’ai guère de conseils à recevoir de petits minables lâches et fourbes (et visiblement harceleurs) et je vous promets un retour certain; du moins un progrès.

     » Dommage tu y étais presque/ Mais c’est bien tu progresses/ Mais encore une fois tu t’es caché derrière l’avis des autres / Quelle faiblesse cette incapacité / d’assumer seul un avis personnel.  »

    Une belle chanson Alex, mets de la musique dessus… Enfin voici la preuve que certains autres sites de cinema (pourquoi il s’agissait de cuisine basque au départ??) sont plus professionnels que celui-ci… Enfin pas bonne journée. http://www.premiere.fr/

    Et mon argument est VRAI!!!

  8. Une dernière chose « rambo en padawan » n’était pas la description de ce film. Je tournais à l’ironie ta remarque « il faut arrêter rambo en intraveineuse ». Et cela s’appelle du second degré.

  9. Dommage tu y étais presque. Mais c’est bien tu progresses. Mais encore une fois tu t’es caché derrière l’avis des autres. Quelle faiblesse cette incapacité d’assumer seul un avis personnel.

    J’aime lire l’avis des gens, et pas ceux qui s’appuie sur les commentaires des autres, surtout venant d’une personne qui évoquait les « lignes de conduite » des journaux.

    Sache aussi que je n’ai aucun argumentaire. Je ne cherche à convaincre personne. J’ai un avis personnel et je le défend. Je suis prête à dialoguer quand on parlera de films. Je n’ai rien à prouver personnellement. Je veux juste parler de cinéma.

  10. Alcor5913 dit :’ de l’ensemble des mass médias français qui ont totalement descendu cette oeuvre sans trop lui laisser de vraies chances…’

    Apparemment ton argumentaire prend un coup dans l’aile si tu prend la peine de regarder les cotes attribuées par l’ensemble de la presse française :

    5 étoiles (cote maximum, l’excellence !) : 20 Minutes, Cahiers du Cinéma et Positif (la gauche et la droite réunies, ne t’en déplaise !), le Monde, les Inrock, Libération, TeleCineObs, Télérama.

    4 étoiles : Critikat, Excessif, La croix, Le Figaroscope, Le Nouvel Obs, l’Humanité, Marianne, Première.

    Autrement dit : ton argument est FAUX !!! Comment dès lors te permets-tu de moraliser le débat sur ta vérité biaisée à ce point dès le départ, et je ne prends pas la peine de m’étaler davantage sur le reste, je crois que tu es SOURD à tout dialogue !

  11. Ce film commence plutôt bien, avec un début intéressant (on y voit les membres d’une grosse armée torturer des gens…) Il n’est peut-être pas « génial » en soi mais ne justifie en aucun cas cette forme d’énorme haine mêlée de pédanterie: Donc aux grands maux les grands remèdes, et quand on attaque par une violence inouie une certaine forme d’art – de plus indépendant, et du moins en substance… – les frontières n’existent plus et on essaye de trouver les raisons de cette absolue colère, le fond de ton problème certain. D’autre part Essential Killing a bénéficié d’une bonne critique élitiste de la part de certains professionnels du cinema, ce qui prouve qu’il ne peut être réduit à rambo en padawan par Mademoiselle Alex???

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=177036.html

    D’autre part il n’est pas dit dans le film que Mohammed est un taliban, et à aucun moment. Tu apprendras que rien n’est fait au hasard, surtout de nos jours, et n’avoir aucun humour aucune ironie comme toi, Alexandra; fait qu’on contourne évidemment tes grossiers propos comme ton élégance surfaite: Quand à mes critiques je les garde pour un autre site, ET plus démocratique à mon avis; en tout cas moins ambigu. Et alors ?

  12. Tu défends le film en étalant des généralités infondés sur ce qui est censé t’entourer? En t’exprimant sur mes mots, mes phrases? Relis toi, tu n’as pas été capable une seule fois de parler du film en tant que lui-même.

    Je ne déteste pas tes commentaires et il n’y a aucune censure ici. Par contre, c’est un lieu où les avis SUR LES FILMS sont les bienvenues.

    Au lieu de dire « le monde tourne mal, ils n’aiment que les films américains ou les chti, ils ne sont pas capables d’aimer un film d’auteur », dis nous pourquoi ce film t’a plu, pourquoi il t’a touché, etc. Ce sera intéressant pour tous les internautes de passage ici alors que notre précédent échange n’intéressera personne.

    De plus, je considère les films un par un, comme des cas particuliers. Je ne me permettrai jamais de dire qu’un film est automatiquement bon parce que c’est un film d’auteur et qu’un film est forcément mauvais parce que « gros budget américain ».

    Tous les films d’auteur ne sont pas excellents. Et je suis capable de faire cette distinction selon mes goûts personnels. Mais contrairement à ce que tu affirmes (en te basant de toute évidence sur UNE seule de mes critiques)j’aime énormément les films dit « d’auteur ».

    Cela étant, étant de nature curieuse, je regarde tout de même des films commerciaux car parfois, il y en a de bons aussi.

    C’est ce paysage là qui fait la richesse du cinéma.

    L’intelligence se trouve ici, dans sa capacité à considérer les films un à un, sans dénier l’avis des autres. Elle ne se trouve pas dans l’image qu’on souhaite se donner parce qu’on défend « les films d’auteur » tout en étant incapables de défendre un avis personnel sans citer le nom de quelqu’un pour se protéger.

    Cela fait 7 messages que je t’invite à débattre sur le film, mais tu n’y arrives pas. Tu préfères entretenir ce véritable dialogue de sourds pour continuellement porter un jugement sur ce que je suis censée être. Tu as de toute évidence envie de paraître intelligent, cultivé, etc. Alors je t’en prie, tente donc l’exercice sur ce film que tu as apprécié.

  13. Je n’ai pas d’aigreur??, et surtout je ne suis pas auteur au Blog du cinema!!!!!

    Mais je crois bon de défendre un film qui y est démoli; tout ça parcequ’il sonne plutôt européen et qu’il n’est pas « mainstream » (tout public)… Enfin il ne me semble pas de leçons à recevoir de toi Alexandra et si tu n’aimes pas mes commentaires ne les affiche-pas.

     » pour les folles aventures de Rambo en Padawan!  » (…) ça c’est ton avis (plutôt primaire d’ailleurs) Alexandra, les autres ont le droit de débattre ou de ne pas le partager; non ? Sinon il fallait le dire avant. ;)

  14.  » Mais il est aisé, pour qui veut, d’inventer différentes interprétations puisque justement, le film en laisse largement l’opportunité.  »

    Par contre on a le droit de s’interroger, d’inventer justement sur le travail des autres!!..

  15. Merci pour tous ces précieux conseils. Cette discussion a été terriblement enrichissante pour moi puisque tu as eu la sagesse de ne pas t’exprimer directement sur le cinéma mais a su m’expliquer ce que je dois faire, penser et être finalement. Ca débordait d’intelligence, à tel point que je crois que tu as été très clair sur l’aigreur qui t’anime. A la prochaine, pour les folles aventures de Rambo en Padawan!

  16.  » Des rencontres, des meurtres et une fin qui ne semble qui murmurer : « Tout ça pour rien ». Le film aussi. » Ce sont des questions?????

  17. Eh bien c’est dommage. Car après ces gens viennent pleurer sur les yuppies commerciaux de The Company Men qui ne peuvent plus, pour leur part, s’acheter de Porsche Speedster (-!!!-) ou sur ces multiples anti-héros adaptés, par exemple, des romans de B. Easton Ellis tels que les étudiants en dernier cycle partouzeurs et drogués de Les Lois de l’Attraction: Très curieux…

    De toute façon les journaux, radios, et télés ont une « ligne de conduite » dite ou non-dite et ceux qui n’y croient pas sont de tendres naifs…

  18. J’ai vu Essential Killing dans le cadre du festival du cinéma européen des Arcs. Le public était hétéroclite, de la France entière. De ce public là, tout le monde n’a pas apprécié.

  19. hahahaha ces excuses sont vraiment pitoyables – et par ailleurs fausses – puisque Essential Killing n’est sorti que dans 2 salles à Paris: Qui le défend vraiment??

     » Mais justement, ma critique « apprécie » le film… » ce n’est pas tant ta critique dont je parle Alex mais du plutôt film, de l’oeuvre de J.Skolimowski + de l’ensemble des mass médias français qui ont totalement descendu cette oeuvre sans trop lui laisser de vraies chances… Ce que veux dire c’est qu’il ait déplu au public du VIème arrondissement; c’est tant mieux, mais encore faut-il pouvoir le visionner.

  20. Mais justement, ma critique « apprécie » le film. Je considère le film… ou plutôt je pèse ici ma propre expérience de spectateur. Ce qu’il faut savoir c’est que je n’explique pas le film mais ce que j’ai ressenti.

    Je n’ai pas aimé le film. Il marche auprès de la majorité des personnes. Tant mieux pour l’équipe du film. Mais pourquoi rabaisser le sentiment de cette minorité, dont je fais partie, qui n’a pas aimé le film. Je développe et illustre mon avis par des exemples. Cela donne l’impression que j’interprète le film comme un bobo/bourgeois/etc.? J’en suis désolée. La prochaine fois, peut-être que je résumerai ma critique par un « bof ».

    De plus les commentaires sont ouverts sur ce blog pour justement permettre à qui veut d’exprimer son point de vue. Le débat s’ouvre après la critique, ce n’est qu’un point de départ. Tu as aimé le film. Parfait! Défend tes idées sans forcément rabaissé l’avis d’un critique. Ce que tu sembles me reprocher c’est ce que tu fais dans tes commentaires. Tu parles davantage de ce que j’ai écris que de ce que tu as pensé du film. Dis nous tout…

  21. Justement Alex c’est ce que tu n’as pas saisi; l’important n’est pas de le comprendre en bon bourgeois/bobo/bohème qui veut que TOUT S’EXPLIQUE pour ensuite bien l’expliquer à ses amis avec ses mots savants à lui… Non, ce qui compte davantage c’est de l’apprécier en tant que film.

    Quant à ta critique désolé si elle ne s’explique, c’est vrai, vraisemblablement pas non plus mais ceci est moins grave: après une critique qui ne tolère en fait aucune critique différente et qui veut qu’on voit le film à sa place, là ça s’appelle de la vraie schizophrènie ou de la névrose.

  22. Je parlais de la forme des souvenirs et non du fond! Les souvenirs en effet ne sauvent pas le film, ils sont mal amenés. Je ne me suis pas permise une seconde de juger une culture que je connais mal. On peut me reprocher de ne pas avoir tout cerné du film, et je serai ravie d’en apprendre davantage à ce sujet.

    Par contre si as tes yeux j’ai mal définit le film, il me semble que tu n’as pas compris ma critique non plus.

  23. Et de toute façon ce n’est pas le propos: Les règles de tout survival movie sont qu’on doit accepter, à priori, la toute puissance-morale du protagoniste. C’est pour cela qu’on sourit tous quand Indy sort son flingue devant le sabre de Abdul dans Indiana Jones, ou quand les dealers de rue de Boys’n’The Hood mélangent la drogue à de la farine.

    Là, en l’occurence, c’est l’histoire qu’on peut critiquer, et dire qu’elle est un tant soit peu elliptique… Mais bon. Tu devrais arrêter Rambo en intraveineuse, Alexandra.

  24. Pas du tout Alexandra tu parlais notamment dans ta critique d’un détail précis:  » et non, les souvenirs du personnage ne sont pas assez forts pour sauver le film « : Animal ou non, taliban ou prisonnier politique, américain ou musulman, homme ou machine, c’est bien la preuve d’une intolérance très prononcée ou que tu ne le supportes en rien. Et pourquoi ne sauveraient-ils pas un peu le film ?

    C’est d’autant plus navrant qu’il s’agit d’une fiction et qu’à priori – du moins en général… – les spectateurs trouvent plus sympa les héros solitaires !

  25. Quand j’évoquais les souvenirs je parlais d’un point de vue cinématographique. C’est, à mon humble avis, mal amené. Il manque quelque chose dans la construction du scénario et de la mise en scène pour que ces souvenirs aient réellement l’impact mérité. J’ai trouvé que ces souvenirs, apportés de cette manière par ce film, rendent le personnage et l’histoire ridicule.

    Alcor, tu dis que mes remarques sont presque racistes: au contraire, à travers ma critique, j’explique que ce film apporte une image réellement négative de ce personnage. Ce film décrit un personne qui a perdu toute humanité, qui n’est plus qu’un animal. C’est ce point de vue là qui m’a choqué.

  26. Voilà, j’ai vu ce film… « Tout ça pour rien », peut-être pas Alexandra vue la qualité globale des sorties, mais il est vrai que l’ensemble ramboide et très sérieux de ce génie de Skolimowski est quelque peu ratée. Bof.

    Par contre quand aux-souvenirs-qui-ne-sauvent-pas-le-film (le délire qui l’assaille selon Julian Welter de l’Express) je trouve ça légèrement intolérant sinon clairement raciste puisque ce sont aussi des « visions » teintées de religion musulmane sans aucun doute: Il y en a d’autres des délires, on le voit tous les jours avec la propagande; euh pardon, les infos!!..