[critique] Long Weekend

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Un couple profite d’un long week-end pour partir en camping et se retrouver. Mais leur intrusion sans gêne dans ce bush « préservé » excite la faune et la flore. Face à une Mère Nature qui sait comment leur faire sentir qu’ils ne sont pas les bienvenus, ils ne savent pas s’ils vont pouvoir s’en sortir…

Note de l’Auteur

[rating:4/10]


Date de sortie : Direct To DVD le 19 octobre 2010
Réalisé par Jamie Blanks
Film américain
Avec Jim Caviezel, Claudia Karvan
Durée : 1h 30min
Bande-Annonce : [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MbGJVdTcL_s[/youtube]

Long Weekend serait-il le film d’épouvante écolo de cette fin d’année ? C’est ce qu’il faudra principalement retenir de cette série B non dénuée de bonnes intentions mais qui met à chaque fois les pieds dans le plat.

Le scénario est simple et nous entraîne sur les traces d’un couple en crise partant s’isoler le temps d’un weekend au bord d’une plage pour faire le point et tenter de renouer avec une union qui a pris l’eau depuis trop longtemps. Seulement voilà, seuls au beau milieu de la nature, ils apprendront rapidement qu’ils ne sont pas les bienvenus ici. Une canette de bière jetée à la mer, un animal écrasé, un arbre coupé par plaisir, il n’en faut pas plus pour que Dame Nature décide de prendre les choses en main. Cette première partie qui monte en crescendo avec un suspense se faisant plus présent et suffocant à chaque instant est le plus intéressant de ce film. L’Homme, cet être égocentrique qui se croit en terre conquise là où il plante sa tente, est pointé du doigt avec justesse et l’on ne peut que regretter plus amèrement que notre espèce soit la plus dominante de toutes.

Seulement voilà, au lieu de poursuivre sur cette lancée qui faisait du mystère son pilier central, Long Weekend se perd en route lorsqu’il bascule complétement dans l’épouvante. La personnalité n’est plus, l’intérêt s’amoindrit au fil des secondes et ce n’est certainement pas ce casting d’une maigreur anorexique qui viendra nous détourner de cet ennui croissant. Les codes du genre s’enchaînent sans conviction, la mise en scène piétine et le final ne surprendra quasiment personne.

Au final, ce qui aurait pu être un bon petit film de genre qui aurait rappelé quelques frayeurs à ceux qui ont déjà expérimenté une nuit à la belle étoile au milieu de nul part, un film qui aurait pu prendre la tournure d’un Délivrance (sans pour autant l’égaler bien évidement !) avec cette notion de stress permanent même s’il ne se passe quasiment rien, ne pourra être considéré que comme un malheureux coup d’épée dans l’eau. La faute à une équipe qui manque de conviction et probablement de talent pour nous entraîner hors des sentiers battus. Long Weekend est un Direct To DVD de plus qui finira aux oubliettes.

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