SUNSHINE

[CRITIQUE] SUNSHINE

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• Sortie : 11 avril 2007
• Réalisation : Danny Boyle
• Acteurs principaux : Chris Evans, Cillian Murphy, Rose Byrne
• Durée : 1h40min
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3
note du rédacteur

En 2003, Steven Soderbergh sortait Solaris. Accueil plus ou moins mitigé pour un film répondant plus à l’appel d’un George Clooney en détresse qu’à un réel film de science-fiction de bonne facture. En 2007, après Millions – une sortie quasi inaperçue – Danny Boyle réalise Sunshine et renoue un lien avec l’acteur déjà présent dans un de ses précédents films, 28 Jours Plus Tard, Cillian Murphy.

Mais là où Soderbergh a flanché et où Boyle réussit, c’est dans la trame d’un scénario bien mieux ficelé et d’un suspense qui monte en crescendo tout au long du film. En prime, on a le droit à un petit clin d’oeil à Stanley Kubrick et son 2001, l’Odyssée De l’Espace, puisque Solaris contient également un ordinateur de bord, nommé Icarius. Seule différence, c’est une voix de femme.
On parlait de suspense aussi, il est là, parfois pesant, parfois suggestif mais toujours en arrière-fond. Des explications sont données au fur et à mesure du film. Des données, des débuts d’éclaircissements. Mais rien n’est fourni en brut, et de suite. Le temps est bien géré du coup, le tempo est maintenu et l’action vient à point à qui sait attendre.

Au niveau du casting, on reconnaîtra assez facilement Chris Evans (Sex Academy, Cellular, Les 4 Fantastiques), Cillian Murphy (28 Jours Plus Tard, Batman Begins), Michelle Yeoh (Demain Ne Meurt Jamais, Tigre Et Dragon, Mémoires d’Une Geisha) et Rose Byrne (la série Damages). On le constate, ce sont tous des acteurs qui ont plus ou moins marqué le cinéma de ces dernières années et venant d’horizons géographiques différents. Une mention spéciale à Cillian Murphy qui m’avait bien fait tripper dans le film de Wes Craven, Red Eye. Le reste ne m’a pas marqué plus que ça, je ne le citerai donc pas.

Photo du film SUNSHINE

L’action se déroule en 2057 et l’on peut se rendre compte que l’Homme peut déjà voyager loin, très loin, jusque Mercure et même au-delà, jusqu’au Soleil. Il y a quelques cafouillages au niveau faisabilité de certaines scènes – faire 20 mètres par -270°C avec comme seul « habit » du revêtement de fuselage par exemple – mais l’ensemble reste cohérent et on ne ferait presque plus attention à ce genre de chose. On est tout de même dans un film de science-fiction, ne l’oublions pas. Le fait de pouvoir approcher un astre comme le Soleil d’aussi près, de pouvoir le regarder de ses propres yeux – moyennant protections adéquates – est quelque chose qui m’a toujours personnellement fasciné. L’astronomie me fascine, et je ne peux qu’être en émoi devant ce genre de scène.

[bctt tweet= »« Un bon film, de bonne facture, mais assez loin de transcender le genre » » username= »LeBlogDuCinema »]

On peut également se poser des questions sur l’avenir et le devenir de notre planète et de notre système solaire. Il y a un léger fond d’humanisme dans Sunshine : 7 Hommes, seuls, coupés du monde, et voyageant à plusieurs années de la Terre. Ca peut faire réfléchir. Le scénario est signé Alex Garland, à qui l’on doit également 28 Jours Plus Tard ou bien La Plage.
En définitif et pour résumer, Sunshine est un bon film, de bonne facture, mais est loin de transcender le genre. Toutefois, ne serait-ce que par son côté thriller et son action bien montée, il réussit là où d’autres ont pu échouer.
On termine par une petite note astronomique : On estime que d’ici 5 milliards d’années le Soleil aura épuisé ses réserves d’hydrogène. Chaque seconde, une étoile s’éteint dans notre univers.

Yannick

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