[critique série] Chuck – Saison 1

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Chuck Bartowski est un geek un peu loser, vivant chez sa soeur depuis qu’il s’est fait viré de la fac à cause de son compagnon de chambre Bryce Larkin, et toujours à la recherche de l’âme soeur. Il travaille depuis au Buy More (sorte de Darty américain) à l’assistance informatique en compagnie de son meilleur ami Morgan et d’autres compères un peu allumés : Jeff, Lester et Anna. Un soir en relevant ses e-mails, Chuck ouvre un message de Bryce Larkin qui implante dans son cerveau sous forme d’images subliminales l’ensemble des secrets de la NSA et de la CIA ! Le gouvernement repère Chuck et lui envoie un agent de la NSA le major John Casey, patriote féru d’armes à feu, et un autre de la CIA, la sexy Sarah Walker qui approche Chuck en tant que (vrai ? fausse ?) petite amie, pour récupérer les secrets de la banque de données InterSecret (Intersect en VO).

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 13
Date de 1ère diffusion US : 24 septembre 2007 (NBC)
Date de 1ère diffusion FR : 09 novembre 2008 (TF1)
Création : McG, Josh Schwartz
Avec Zachary Levi, Yvonne Strahovski, Adam Baldwin, Joshua Gomez, Sarah Lancaster
Extrait :

Chuck est la série que l’on ne peut pas qualifier de chef d’oeuvre. En effet, les poncifs se succèdent : le geek qui craque pour la nana sexy, les bombes à désamorcer, l’identité secrète des agents sous couverture, etc. Bref, on est loin des succès critiques comme Dexter ou The Shield. Ici tout est léger, convenu et pourtant amusant. Le pilote de la série pose bien les bases de l’intrigue en présentant l’ensemble des personnages dans leur aspect le plus caricatural, comme Ellie en soeur protectrice ou Morgan en meilleur ami envahissant, mais c’est à partir du 2e épisode que l’équilibre du trio de tête Chuck-Sarah-Casey se forme tant en terme de comédie avec les aspirations violentes de Casey un peu déplacées qu’en terme d’amourettes contrariées entre Chuck et Sarah.

Au fil des épisodes, on constate que ceux-ci se découpent en deux parties. Une partie est dévolue à la vie courante du Buy More et de ses protagonistes : celle ci est essentiellement humoristique et montre en général des stratagèmes too-much de la part de l’équipe pour glander sans que leur manager Big Mike ne s’en rende compte. La deuxième est orientée action et démarre à partir du « flash » de Chuck à propos d’un secret d’état en étant confronté à celui-ci. Suivant les épisodes de cette première saison, on pourra regretter que la pondération de ces 2 parties n’est pas toujours équilibrée en fonction du scénario mais plutôt pour permettre à chaque personnage d’exister. D’autant plus que les personnages du Buy More sont extrêmement étiquettés comédie et que peu d’autres types d’histoires peuvent découler de leur présence !

Cette série est si mauvaise que ça ?! Et bien paradoxalement, le fait qu’elle ne se prenne pas du tout au sérieux, qu’elle accumule la plupart des lieux communs de films d’espionnage et qu’elle mette en avant les attributs sexy de ses actrices ne nuit absolument pas à son capital sympathie. Car si le jeu des acteurs ne restera pas dans les annales, le plaisir pris à jouer transpire sur le petit écran. Et si le scénario de chaque épisode de cette saison 1 est assez convenu, on a plaisir à voir quelles références ou allusions geek vont être utilisées. Enfin, même l’amourette impossible entre Chuck et Sarah reste raisonnablement contenue et ne déborde pas en soap dégoulinant à chaque scène commune entre les 2 acteurs (on aurait pu craindre le pire vu que le producteur exécutif de la série est Josh Schwartz qui officie également sur Les Frères Scott et Gossip Girl !).

En fait, Chuck est un parfait guilty-pleasure ! Notamment pour les geeks, cette série est un excellent moment de détente qui sait proposer de la comédie, de l’action et du sentimental à l’envie. Les références aux films d’action des années 80 ou aux jeux vidéos créent une certaine complicité entre le téléspectateur et la série. Les personnages sont attachants et leurs aspects énervants sont compensés par le too-much environnant. De même, chose rare ces temps-ci à la télé américaine, Chuck est une série relativement joyeuse qui est loin de s’enfermer dans le dépressif de certaines (excellentes) séries d’aujourd’hui. Enfin, ce qui peut aussi être dit, c’est que cette série voit ses scénarios s’améliorer dans les saisons suivantes avec plus d’éléments feuilletonnants, des guest-stars assez bien trouvées et moins d’éléments répétitifs : sans doute que la grève des scénaristes de 2007, qui a fait que cette première saison ne fait que 13 épisodes, est un mal pour un bien car elle a permis au show de ne pas lasser en 1ere saison et de rebondir ensuite sur un background désormais bien établi.

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Rédacteur depuis le 21.02.2010

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