Affiche du 32ème Festival International du Film d'Amiens

[FIFA2012] 32ème Festival International du Film d’Amiens – Jour 6

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Affiche du 32ème Festival International du Film d'Amiens

Le JOUR 6 du Festival International du Film d’Amiens vient de sonner minuit. Au programme : une appréciation sur un restaurant, l’affluence pour l’avant-dernier jour. Concernant l’intérieur du festival, un topo sur les découvertes de la journée et la compétition longs-métrages décortiquée. Sans oublier mon palmarès personnel sur cette compétition, comme j’en ai vu tous les films. ENJOY !

  •  LE 7e ART

Le midi, avant d’aller voir les 2 films en compétition qui me restait à découvrir, je suis allé manger pour la première fois au restaurant « Le 7e Art ». Première chose à dire, ça serait cool que les clients de ce type de restaurant fassent au moins un sourire de temps en temps. C’est lassant les hommes en costard cravate avec des manières. Et encore plus érintant les femmes habillées chic, comme en jet-set, qui rient comme des cruches au fond de la salle.

Bref, je dois dire que je me suis régalé. Je ne suis pas là pour parler de prix, mais je dois dire que j’ai très bien mangé pour pas cher. La grande assiette de tagliatelles carbonara avec un oeuf dessus et le gruyère à part était un régal entier. Sincèrement, il faut essayer au moins une fois ce restaurant. Rien que pour le merveilleux service effectué et les délicieux plats.

  •  AFFLUENCES

De ce temps encore mitigé, le public était bien présent. Faut croire que les gens se sont bien remis de leur journée de repos lors de la 4e journée pour revenir en forme et en masse. Il y a ces courageux du matin qui comme moi, commencent la journée à 10h et il y a d’autes courageux, comme moi, qui finissent la journée avec les derniers films vers 22h30 – 23h.

C’est surtout en pleine après-midi que le public est beaucoup plus nombreux. Le matin et lors des dernières séances de la soirée, on compte environ une moitié de salle. C’est déjà pas mal. Bon, faut dire qu’on peut être très satisfait sur l’ensemble de la semaine de festival. Le public a répondu présent en masse et les jeunes étaient bel et bien là pour s’intéresser, surprenant même les critiques et présentateurs.

  •  LES DECOUVERTES DE LA JOURNÉE

Ma grande découverte de la journée n’est autre que le film de Raoul Peck intitulé Lumumba. Mais quel film ! Je ne sais pas si Raoul Peck a fait ce film par affection mais on sent que ce film a une grande âme. On sent à travers le point de vue donné que le coeur y est. Mais on a du mal à percevoir si ce film parait personnel ou c’est juste qu’il retranscrit un fait général : les héros exécutés car ils posaient problème.

Autre découverte très appréciable de la journée, c’est le film des frères Coen intitulé Sang pour sang (ou Blood Simple en VO). Ce film me confirme dans l’idée que j’aime le cinéma des frères Coen, au point que je pourrais en devenir un fan. Il est difficile de ne pas rire à l’humour des frères Coen et de ne pas se laisser emporter par ces actions de suspense et les effets de surprise. Doté d’une féroce ironie noire, les frères Coen jouent déjà sur leur mise en scène hypnotique. Tout en prenant déjà un recul critique sur la société. Formidable.

  •  LE POINT SUR LA COMPETITION

Aujourd’hui il y avait les dernières projections de la compétition longs-métrages internationaux. Ce qui m’a permis de voir les 9 films en compétition. Mais au-delà de ceci, cette compétition forme un tout bien particulier. Ce ne sont pas des films choisi comme ça sans qu’il y ait des points communs. Aussi infimes qu’ils puissent paraitre.

Déjà, il y a l’apparition d’un documentaire dans la compétition, pour la première fois dans l’histoire de ce festival (le film Công Binh – La Longue Nuit Indochinoise). Dans tous les films en compétition, on retrouvait un peu d’amour. Que ce soit entre deux personnes, ou les liens familiaux ou encore l’amour porté par respect à des personnes qui ont fait de grandes choses.

Ensuite, on pourra y trouver le mélancolie et pourquoi l’enfermement, presque souvent lié. Notamment dans Offline ou le père sorti de prison est condamné à revivre son passé et qu’il déprime de ne pouvoir renouer les liens avec sa famille. Ou encore dans Eat Sleep Die où l’amour éprouvé entre la fille et le père puis la mélancolie (ici joyeuse) face à la précarité.

On peut aussi souligner un portrait social du monde, pas que d’aujourd’hui. Avec A Virgem Margarida par exemple, c’est l’après colonisation. Ou encore avec Offline c’est la technologie de l’internet, avec Eat Sleep Die c’est la précarité ou même avec Công Binh – La Longue Nuit Indochinoise c’est la Seconde Guerre Mondiale.

9 films où on pourrait trouver plusieurs thèmes dans lesquels les neuf films peuvent sans aucun doute se classer. C’est comme si le directeur artistique Fabien Gaffez nous avez composé une sorte de puzzle où les films s’emboitaient les uns dans les autres autour de plusieurs thèmes. Très intelligent et des films qui ont procuré de grands plaisirs à découvrir.

  •  MON PALMARES COMPETITION LONG-METRAGES

Maintenant je vais vous dévoiler mon palmarès personnel. En attendant l’article sur le 7e Jour où je retraçerais (en images) la cérémonie de clôture avec les remises de prix.
1. EAT SLEEP DIE (Gabriela Pichler)
2. CÔNG BINH – LA LONGUE NUIT INDOCHINOISE (Lam Lê)
3. OFFLINE (Peter Monsaert)
4. YEMA (Djamila Sahraoui)
5. CHAIKA (Miguel Angel Jimenez)
6. A VIRGEM MARGARIDA (Licino Azevedo)
7. C’ETAIT UN GEANT AUX YEUX BRUNS (Eileen Hofer)
8. SUPER NADA (R.Rewald et R.Foglia)
9. ENTRE SOMBRAS Y SUSURROS (Samuel Henriquez)
Ce classement n’est évidemment que personnel, à titre d’appréciations que vous avez pu lire à travers les critiques effectuées. A charge de comparaison avec le palmarès officiel dans l’article sur le 7e Jour.

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