borrowed time

BORROWED TIME, un court métrage mature signé Pixar

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Réalisé par deux animateurs de l’écurie Pixar, Andrew Coats et Lou Hamou-Lhadj, ce court métrage est assez…

On vous laisse le visionner (6min45) ci-dessous !

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Bien que « vendu » comme un film réalisé sur du temps libre et non comme une commande, la qualité de l’animation et le soin artistique apporté au métrage ne trompent pas: BORROWED TIME nous fait plutôt penser une bande démo, à un test de la réception du public face à ce qui serait probablement le changement le plus bénéfique pour le studio à la lampe: une évolution vers le long métrage d’animation pour adultes.

À mille lieux de tout ce que Pixar a pu proposer jusqu’ici, mais en même temps ancré dans son ADN (personnages fouillés illustrés de manière pourtant simplissime, émotion, empathie, suspens, réalisation de haute volée), BORROWED TIME nous donne à voir une facette inconnue de Pixar.

Si nous avons grandi – enfin, les moins de 35 ans disons – avec les films Pixar, il y avait un certain déclin depuis Wall-E (chacun son « dernier » Pixar hein), qui malgré les pics Toy Story 3 ou Vice Versa, marquait la fin d’une époque… Et l’entrée dans une « ère de la suite » et/ou du convenu. Cars 2, Monstres & Cie 2, Nemo 2 ou encore Le Voyage d’Arlo portaient ainsi l’empreinte du studio, mais se paraient d’atours routiniers, d’un manque flagrant d’ambition ou d’originalité.

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C’est ici que cette nouvelle piste mature aperçue à ses prémisses avec BORROWED TIME laisse imaginer un tout nouvel horizon de possibles, où Pixar renouvelle son (notre ?) imaginaire tout en reflétant l’age adulte que nous-mêmes, ex-enfants biberonnés à leurs films, traversons. Cette fameuse nostalgie qui nourrissait son cinéma, celle-là même que Vice-Versa mettait en exergue au point d’en dévoiler les contradictions, deviendrait alors quelque chose qui définit l’expérience du présent, et non plus quelque chose qui construit le « futur ».

Espérons que notre prédiction d’un Pixar plus mature prenne vie.

À suivre

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