PROJ. GET-UP AND GO

[FFCP 2016] PROJ. GET-UP AND GO

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PROJ. GET-UP AND GO
• Sortie : 3 octobre 2015 en Corée du Sud (Présenté durant le Festival du film coréen à Paris 2016)
• Réalisation : Lee Keun-woo
• Acteurs principaux : Lee Ji-hoon, Park Jong-hwan
• Durée : 1H50min
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3
note du rédacteur

Cet improbable « documenteur » réalisé par Lee Keun-woo autour de l’univers musical vaut surtout pour ces personnalités hautes en couleur. Le premier, un chanteur et accessoirement model, est le stéréotype de la star créée par les réseaux sociaux, celle qui a « buzzé » sur une vidéo Youtube. Le réalisateur le filme dans son quotidien le plus intime. Entre déboires sentimentaux, cours de chant pour jeunes filles en fleurs et élimination d’un concours façon « nouvelle star », la carrière de notre pop-star ne semble pas vouloir décoller. Comment alors mettre du piment dans cette triste vie ? Se suicider en direct (une des idées soumises par le chanteur pour aller éventuellement au Festival de Cannes) ?

C’est par l’intermédiaire d’un troisième larron (en plus du réalisateur) que PROJ. GET-UP AND GO trouve un second souffle. L’introduction du chanteur Dominguez Nam – mixte iconoclaste d’un coréen et d’un mexicain déguisé en costume de pirate au style complètement anachronique – sort le film de sa torpeur. Ce « Ricky Martin du pauvre » dégage effectivement une énergie et un sex-appeal redoutable. Les femmes mûres en raffolent. La relation qui s’installe entre l’éternel dépressif et l’antidépresseur Nam est revigorante. Entre séances d’aérobic, de piscine et d’escalade, l’énergie de Nam est communicative et se propage sur tous les personnages.

Photo du film PROJ. GET-UP AND GO

Mais la narration de PROJ. GET-UP AND GO a tendance à s’étirer inutilement. Moins drôle (excepté cette scène où il chante avec des indiens et ce personnage odieux de « manager »), le film retombe dans ses travers scénaristiques.

Le problème ici est surtout lié au mode de filmage proposé par son metteur en scène. Les artifices de mise en scène sont trop visibles, les cadres trop composés (contre-plongée, plan large) alors qu’ils se voudraient pris sur le vif. La fiction prend très vite le dessus sur l’aspect documentaire, faisant perdre au film son intérêt premier. La narration montre pour ainsi dire ses coutures tandis que la morale se fait de plus en plus sentir : Nam se voit contraint de laisser le costume au placard et de prendre un vrai travail avant l’arrivée de son fils. Au revoir la rigolade, bonjour la normalité.
[alert type=white ]PROJ. GET-UP AND GO a été présenté au 11e Festival du Film Coréen à Paris du 25 octobre au 1er novembre 2016 au Publicis Cinémas.[/alert]

Antoine Gaudé

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