STAR WARS

STAR WARS : une expérience propre à chacun

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En s’étalant sur près de 40 ans la saga STAR WARS a touché plusieurs générations de spectateurs jusqu’à faire partie d’un inconscient collectif puissant. Chacun en a sa propre vision, sa propre expérience et s’en empare de manière personnelle. Il n’y a qu’à voir tous ces fans qui se déguisent, qui rejouent des scènes ou réalisent des histoires annexes originales. Une liberté laissée aux fans par George Lucas. Ainsi la création a fini par échapper des mains de son créateur. Évidemment, notre rédac’ a comme tout le monde été touchée d’une manière ou d’une autre, de près ou de loin, par le phénomène…

PodracerAnakin

 

La saga transgénérationnelle

Stephanie Stéphanie : « La première trilogie (épisodes IV, V,VI) c’est tout ce que représentait le fantastique de mon enfance ; les effets spéciaux, R2D2 et la princesse Leia avec ses macarons… puis j’ai replongé dans Star Wars et je l’ai vu sous un autre angle avec mon petit garçon, avec qui j ai découvert les épisodes I, II, III. Je me suis rendue compte de la déception passagère qui pouvait naître pour la nouvelle génération en regardant les « anciens » épisodes après les « nouveaux », sorte de régression technologique et esthétique. Passagère seulement car la saga est transgénérationnelle, captive toutes générations confondues, réveille l’enfant qui est en soi. Auprès de mes enfants, elle m’a aussi fourni une excellente illustration de la co-existence inéluctable du bien et du mal en toute chose et des différentes façons de gérer cela. De la nécessité aussi d’avoir confiance en soi et de surmonter ses peurs pour ne pas basculer du côté obscur comme Anakin. »

 

Profondément liée à l’enfance

ArkhamArkham : « Star Wars, c’est un coffre à jouet cinématographique, un doudou filmique, une saga profondément liée à l’enfance pour moi. J’ai été biberonné à la première trilogie (cousine de ma trilogie préférée : Indiana Jones), puis je l’ai redécouverte à sa ressortie en 1997 ; j’avais dix ans, l’âge parfait pour commencer un rapport fétichiste aux objets et figures emblématiques des films, et fantasmer sur la prélogie annoncée. Quand la prélogie déferlait sur les écrans, j’étais ado, et la Revanche des Sith est sortie l’année de mes dix-huit ans, au moment où je quittais mes passions cinéphiliques de l’enfance pour m’intéresser à un cinéma de genre plus adulte. Depuis j’avoue m’être détourné de la franchise, et je ne sais pas si je dois attendre du Réveil de la Force, une replongée dans l’enfance ou un opus mature et complexe pour l’adulte que je suis devenu. Si J.J Abrams et Lucasfilm / Disney ont correctement mis à profit la mythologie Star Wars, je devrais bientôt retrouver ces deux émotions parfaitement équilibrées. »

 

Une effervescence dans les cours de récréation

SofianeSofiane : « J’ai découvert la saga Star Wars pour la première fois lorsque j’avais 8 ans pendant les fêtes de fin d’année. Sans le savoir, j’étais tombé sur le meilleur épisode, l’Empire contre-attaque. Et comme tout garçon de cet âge, j’en ai pris plein les yeux. L’apparition théâtrale d’un certain Dark Vador, m’avait fait une grosse impression. Depuis, je n’ai pas échappé à la Star Wars mania qui a moultement bercé mon enfance, des films en passant par les jeux-vidéo. Mon avis sur l’ensemble de cette œuvre ne diffère pas du ressenti général des fans, à savoir un amour inconditionnel porté à la trilogie dont un cœur géant pour l’épisode V dans lequel toute la noirceur et le désespoir de cette épopée entraînaient un basculement progressif dans un registre tragique « classique ». Ensuite, j’ai vu et aimé l’ensemble de la prélogie au cinéma. Avec le recul, le côté « divertissement » surenchéri, plus particulièrement l’accentuation de l’aspect infantilisant des personnages dans la Menace Fantôme est un poil décevant. Mais maintenant, je prends toujours du plaisir à revoir un Star Wars, peu importe qu’il soit de la prélogie ou de la trilogie, ça me permet de faire « un retour en arrière » parfumé de nostalgie. On oublie les petites erreurs de notre ami Lucas et on arrive même à rire devant Jar Jar Binks ou devant les déclarations d’amour – niveau CE2 – d’Anakin. Le plus important sans doute, ça me rappelle forcément mon enfance et l’effervescence dans les cours de récréation ensoleillées. »

 

…Ou découverte à retardement

STAR WARS Georgeslechameau : « Pas immédiatement une révolution : j’ai découvert les films « dans l’ordre » avec l’épisode I donc un spectacle impressionnant mais pas si fantastique. je me suis enfin décidé à regarder les anciens épisodes après l’épisode 2, qui m’avait bluffé à l’époque (j’avais 20 ans), par sa richesse. J’essaie donc l’épisode IV et son rythme chelou ses personnages définis bizarrement, et sa violence thématique… L’épisode V est pas mal, mais le VI, no way. Je kiffe pas trop dans l’ensemble. Puis, des années plus tard (il y a 2 mois en fait), je réalise « grâce à Kurosawa » la richesse de la première trilogie ! Donc Star Wars pour moi, c’est ça : une claque à retardement. »

 

Une source de multiples émotions

Sylvie-Noëlle_avatar_1433833432Sylvie-Noëlle : « Star Wars, c’est la saga que j’ai toujours connue, même si je n’ai pas vu les premiers épisodes à leur sortie. J’ai grandi avec la trilogie, tenté de comprendre les origines avec la « prélogie », apprécié l’évolution graphique et toujours aimé les histoires, les visuels proposés et la musique. Star Wars, c’est ce monde accessible de la science-fiction légitimant notre capacité à rester des enfants émerveillés qui peuvent continuer à croire à l’existence des héros. Des héros qui volent en vaisseau spatial, qui vont sauver le monde, mais des héros qui doutent aussi, découvrant la dualité Bien-Mal qui existe en chacun de nous. C’est rarement sur le moment que nous y prêtons attention mais Star Wars nous permet toujours de faire des analogies avec la réalité de nos vies par des messages parfois subliminaux mais jamais neuneus : la transmission parentale, la solitude, la peur, l’emprise d’un être sur un autre ou la trahison. Star Wars ce sont aussi les valeurs positives qui sont mises en exergue, telles le dépassement de soi, l’amitié avec des personnes différentes ou les rêves qu’il ne faut jamais lâcher. Star Wars a toujours été source pour moi de multiples émotions. »

 

Han Solo vs Luke Skywalker

Thomas Thomas : « Han Solo ! J’ai vu pour la première fois la saga originelle lorsque j’étais enfant, déjà présentée comme classique et initiatique. Pourtant j’avais été surtout marqué par la présence de Harrison Ford à l’écran, le côté mercenaire me plaisait davantage que le Jedi naïf et sans reproche qu’incarnait Mark Hamill. Pas étonnant que je sois davantage passionné par la saga Indiana Jones que par les Star Wars ! Mais j’attends beaucoup de J.J. Abrams, que j’apprécie pour son sens dramatique au cœur de l’action, depuis sa série Alias jusqu’aux Star Trek. »

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…Pas comprise par tous

Eric_avatar_1427132328-120x120 Eric : « Un bel univers science-fictionnesque mais clairement survendu en mon sens. Conte initiatique, récit chevaleresque, rapport au bien au mal ainsi qu’au père… Des thèmes très classiques en somme mais dans un background bien étudié et extrêmement bien rendu visuellement pour l’époque. J’aime « sans plus » en somme. Bon OK, j’avoue : je reste plus de l’école Roddenberry que de l’école Lucas et préfère les scénarios plus fouillés et sans doute plus SF de l’univers Star Trek (voyages temporels, ingérence auprès de peuples moins évolués, choc de civilisations, etc) que j’ai pu découvrir à peu près en même temps à la fin des années 80. »

 

Voire totalement inconnue de quelques rares

Sarah Sarah : « Star Wars… La Guerre des Étoiles… Un titre tellement culte qu’il mériterait de figurer parmi les plus grands noms répertoriés au Patrimoine mondial de l’Humanité  (l’est-il peut-être d’ailleurs…) ! Alors que le monde entier retient son souffle et compte les heures qui le sépare de la sortie du septième opus, une question subsiste : Est-il encore possible d’ignorer le phénomène et de passer à côté de THE événement ? Fans inconditionnels de la saga ou simplement amoureux de science-fiction, asseyez-vous ! La réponse est oui ! Il est facile d’être trentenaire en 2015 et de se trouver si ce n’est indifférent, absolument opaque au cyclone Star Wars et au talent de George Lucas. Hormis quelques leitmotivs caricaturaux et imageries d’Épinal comme « je suis ton père » ou les macarons de Princesse Leia, j’ignore absolument qui est et à quoi ressemble Luke Skywalker. Je n’ai aucune idée du sujet du film même si j’ai bien quelques doutes quant au fait que tout ceci doit se dérouler dans l’espace… Bref, vous pensez que c’est surréaliste ? Et bien pour moi Star Wars c’est un peu comme la Tour Eiffel : un monument au sens propre comme au sens figuré, connu de tous, qui déplace et mobilise des foules de gens à travers le monde mais dans lequel certains ne monteront jamais… Star Wars 7 sort ! Vive Star Wars ! Mercredi je regarderai avec tendresse la file d’attente à l’entrée du cinéma en me disant que le cinéma est en train de vivre un grand moment mais je ne prendrai pas de ticket. »

 

Et la prélogie, ça n’existe même pas pour certains

yannickYannick : « Disons-le de suite, à mes yeux, la seule et unique saga – et je sais que bien d’autres me rejoindront sur ce point – est la trilogie. Soyons réalistes et pointilleux, la prélogie n’était clairement pas à la hauteur de nos attentes et surtout des miennes. Passé cette introduction, cette saga est juste énorme et indispensable à regarder pour tout fan de science-fiction qui se respecte. Je me souviens encore de la ressortie de l’édition spéciale en 1997, où j’ai emmené mon père le voir sur grand écran. On pouvait lire dans les yeux des gens que cette trilogie n’avait perdu en rien de sa grandeur et surtout de sa magie. Car oui, on sait que les FX n’étaient pas de toute beauté, mais il faut remettre un instant les choses dans leur contexte : 1977 ! C’était une prouesse en ce temps-là. Qui a été récompensé par des Oscars d’ailleurs. Star Wars a créé, anticipé et a été précurseur dans bon nombre de domaines et pas seulement dans l’univers cinématographique : rappelons qu’il y a eu aussi des téléfilms, des séries, des romans, des bandes-dessinées, des jeux vidéo, des produits dérivés, etc. La saga a inspiré des tonnes d’idées, de personnes, de réalisations. Lorsque je dis par exemple à ma fille en bas âge « Je suis ton père », forcément, j’y repense ! L’univers Star Wars a imprégné, au propre comme au figuré, notre quotidien, qu’on le veuille ou non. Et continuera à le faire. »

 

Pour d’autres, c’est par ça que ça a commencé

EtienneEtioun : « J’ai découvert la saga avec l’Episode I. J’avais 12 ans et j’allais voir ce film un peu par hasard, gavé d’images du Picsou Magazine de l’époque. J’ai découvert les sabres lasers par le biais de Darth Maul. J’ai découvert les combats spatiaux avec Anakin aux manettes d’un vaisseau de Naboo. J’ai découvert les personnages comiques par le biais de Jar Jar Binks. Pas la meilleur façon d’aborder Star Wars diront certains… Avec son intrigue politique… La Menace Fantôme est un des épisodes les plus détestés de la saga, celui qui, narrativement, n’apporte pas grand chose… Pourtant, j’ai été scotché. Du haut de mes 12 ans, la course de Podracer, la réalité de Tatooine, les sabres qui s’entrechoquent dans un « Duel of the Fate » d’anthologie… Quelques mois plus tard, je m’enfilais, lors d’un premier marathon, les épisodes 4, 5 et 6 pour la première fois. Une première fois que je n’oublierai jamais. Une première fois de magie, de rêve, d’envie d’au-delà. Depuis, la saga m’accompagne, comme un repère. Bouquins, jeux vidéo, BD… Depuis des années, Star Wars est un phare. Un univers où j’aime à me plonger. C’est difficile de dire ce que Star Wars représente pour moi, c’est compliqué… Ça représente tellement de chose. Mais surtout, ça représente des souvenirs. De beau et doux souvenirs. En espérant que JJ Abrams sache en créer de nouveaux. »

 

L’envie de faire bouger des choses avec la force

Loïc : « Star Wars est au-delà du film culte. C’est un mythe. Et c’est plus ça qui aujourd’hui me fait trépigner d’impatience pour la sortie du VII que pour le film en lui-même. Star Wars c’est pour moi, et désolé pour les puriste, Anakin qui remporte la course, Obi-Wan qui reste bloqué entre les sas, et la rage d’Anakin dans l’épisode III. Quand j’y pense, les premières choses auxquelles je pense quand on évoque Star Wars font partie de la prélogie que j’ai pu en partie voir au cinéma. Évidemment, L’Empire contre-attaque est le meilleur des six, mais les souvenirs que l’on garde d’une saga sont plus importants que la qualité même des films. Cela fait maintenant bien longtemps que je n’ai pas remis les pieds dans la saga, et c’est sans les avoir revu que j’irais voir ce nouvel opus, pour ne pas changer les souvenirs que j’en ai, avec un regard un peu plus critique. La seule chose que j’attends du film c’est de retrouver à la sortie du film, cette envie irrésistible de faire bouger des choses avec la force ou d’engager un combat de sabre laser. »

 

Et puis il y a Star Wars, et le reste du cinéma à côté.

Pierre Pierre : « Star Wars, c’est ce truc à part dans le cinéma et dans ma vie. Comme beaucoup, enfant (et pas que) je faisais vrrrrr et psiiiiou en maniant mon sabre laser imaginaire. J’étais certain qu’un jour j’arriverai à déplacer la télécommande avec la force. Et je ne me lassais pas de reproduire avec précision dans ma chambre les bases de l’Empire et des Rebelles avec mes figurines. En grandissant, ça s’est (un peu) estompé et je me suis rendu compte que c’était aussi du cinéma. Mais impossible à juger vraiment comme le reste. En fait pour moi, il y a Star Wars et le reste du cinéma à côté. On ne parle pas de scénario, de mise en scène ou de jeu d’acteurs avec Star Wars. On parle de l’ensemble. On aura beau me dire « cette scène, c’est pas terrible non ? » moi je ne vois qu’un tout et je l’aime. Mine de rien, c’est peut-être la seule saga qu’on peut voir et revoir avec toujours autant de surprises et d’émotions. A chaque fois je pense qu’Obi-Wan sauvera Qui-Gon Jin dans son combat face à Dark Maul. A chaque fois je me dis que, peut-être, Padmé pourra survivre à Anakin. A chaque fois j’ai les larmes aux yeux devant ce petit Ewok mort à côté de son copain. A chaque fois je rêve d’être Han Solo. J’ai peur, je ris, je crie, je pleure, je souris… Bref, je vis Star Wars. »

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[divider]AUTOUR DE STAR WARS[/divider]
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