cannes 2017

La Quinzaine des Réalisateurs dévoile sa sélection pour 2017 !

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La Quinzaine est toujours un endroit où on aime aller fouiner. Elle permet chaque année de découvrir des films, de faire émerger des réalisateurs méconnus ou de permettre à des réalisateurs, qui n’ont pas les faveurs de la grande Sélection Officielle, de venir quand même sur la Croisette présenter leur nouveau bébé.

LA SÉLECTION

UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR de Claire Denis (film d’ouverture)
A CIAMBRA de Jonas Carpignano
ALIVE IN FRANCE de Abel Ferrara
L’AMANT D’UN JOUR de Philippe Garrel
BUSHWICK de Cary Murnion & Jonathan Milott
CUORI PURI de Roberto De Paolis (1er film)
THE FLORIDA PROJECT de Sean Baker
FROST de Sharunas Bartas
I AM NOT A WITCH de Rungano Nyoni (1er film)
JEANNETTE, L’ENFANCE DE JEANNE D’ARC de Bruno Dumont
L’INTRUSA de Leonardo Di Costanzo
LA DEFENSA DEL DRAGÓN de Natalia Santa (1er film)
MARLINA SI PEMBUNUH DALAM EMPAT BABAK de Mouly Surya
MOBILE HOMES de Vladimir de Fontenay
NOTHINGWOOD de Sonia Kronlund (1er film)
ÔTEZ-MOI D’UN DOUTE de Carine Tardieu
THE RIDER de Chloé Zhao
WEST OF THE JORDAN RIVER (FIELD DIARY REVISITED) de Amos Gitai
PATTI CAKE$ de Geremy Jasper  (1er film) (film de clôture)

Claire Denis et Bruno Dumont, que l’on attendait en compétition sont finalement présents. La première viendra avec une comédie alors que le second présentera une comédie musicale ! En revanche pas de David Robert Mitchell

Parmi les films que l’on guette, on retient Bushwick (un conte dystopique dans une Amérique en pleine guerre civile), The Florida Project du réalisateur de Tangerine avec Willem Dafoe, et qui pose un regard à hauteur d’enfant sur l’Amérique des déclassés; I Am Not a Witch (film zambien qui parlera des croyances magiques et qui nous fera suivre une enfant de 9 ans que l’on place dans un camp de sorcières), The Rider (second film de Chloé Zhao, un western néo-réaliste dans le milieu du rodéo au sein d’une Amérique méconnue) et bien sûr Patti Cake$, la sensation de Sundance sur une rappeuse américaine en quête de gloire.

Maxime Bedini

 

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  1. « un conte dystopique », « un regard à hauteur d’enfant sur l’Amérique des déclassés », « du néo-réalisme au sein d’une Amérique méconnue », « une rappeuse en quête de gloire »… ça fait vachement penser à Andrea Arnold tout ça ! Alléchant !