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[critique] A History Of Violence

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Tom Stall, un père de famille à la vie paisiblement tranquille, abat dans un réflexe de légitime défense son agresseur dans un restaurant. Il devient alors un personnage médiatique, dont l’existence est dorénavant connue du grand public…

Note de l’Auteur

[rating:10/10]

Date de sortie : 02 Novembre 2005
Réalisé par David Cronenberg
Film américain
Avec Viggo Mortensen, Maria Bello, Ed Harris
Durée : 1h35min
Bande-annonce :

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En 2002 il y eu Spider, puis plus rien. 3 ans après, Cronenberg (Scanners, La Mouche, eXistenZ, Les Promesses de l’Ombre) revient et nous propose A History Of Violence, inspiré d’un roman graphique (une bande dessinée dédiée principalement aux adultes) où l’on s’aperçoit qu’il y a une frontière parallèle à la violence en choisissant volontairement de changer de personnalité. Un film qui fera sans doute « tâche » dans sa filmographie. Non pas une tâche grasse et noire mais vive et rouge.

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Un changement de vie est parfois difficile à passer : des souvenirs qu’on souhaiterait effacer de sa mémoire, des silhouettes qu’on aimerait oublier, des comptes qu’on rêveraient voir régler. Puis finalement on se dit que cela se déroule plutôt bien après quelques années. Pas d’anicroches, pas de tensions ni de flash-backs. On commence à oublier.
Et là arrive, comme un coup de poing au visage, comme une vessie pleine sans pouvoir la vider (pas mal celle-ci, non ?), une visite inattendue. Une visite qu’on aurait aimer par-dessus tout ne jamais avoir eu.

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Voici l’histoire de Viggo Mortensen (Psycho, Le Seigneur des Anneaux, Les Promesses de l’Ombre) et de son terrible frangin qui revient dans sa vie alors qu’il pensait l’avoir définitivement banni de celle-ci. Histoires de mafioso, de règlements de comptes et surtout de vengeances.
Tom Stall s’était inventé une vie parallèle. L’a t-il rêvé ? A t-il réellement fait tout ce qu’on dit de lui ? Sa femme et son fils n’en savent rien. Perdus dans une affaire médiatique qui prend une ampleur plus que dramatique, ils se voient soudain totalement étrangers d’un mari et d’un père qu’ils ne reconnaissent plus.

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Cronenberg signe là un film admirable, poignant et juste. 95 minutes suffisent amplement pour narrer cette histoire. Des minutes supplémentaires n’auraient été que superficielles.
Le jeu d’acteurs y est élevé et stupéfiant. Médaille d’or pour Viggo Mortensen et d’argent pour Ed Harris (Creepshow, Abyss, Cleaner).
Sombre, éprouvant, captivant, A History Of Violence ne peut laisser insensible. A voir, et surtout à revoir.

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  1. Plutôt d’accord avec la critique. Ce n’est tout de même pas un chef d’œuvre donc 10 étoiles je trouve ça un peu fort. Personnellement je lui met 9/10. En effet ambiance sombre, excellent jeu des acteurs, etc…
    Mais je comprend qu’on puisse ne pas être particulièrement fan. Quand à ce qu’en dit LICENSEMADNESS… encore une critique à 2 balles comme on en voit partout maintenant

  2. Une definition du nanar…

    Dans le domaine cinématographique, un nanar est un terme familier qui désigne un film tellement mal réalisé et ridicule qu’il en devient involontairement amusant et comique. Normalement, le terme nanar diffère du navet par son aptitude à divertir. Le nanar amuse bien souvent par ses défauts sinon ses prétentions,(comme, par exemple, une histoire trop commune, déja vue ainsi que des acteurs jouant mal) tandis que le navet est simplement mauvais et ennuyeux -en référence bien sûr au goût fade du légume du même nom.

  3. ? Non, N.Watts ne fait peut être pas partie du casting de A History of Violence aussi loin que je sache mais elle joue dans Les Promesses de l’Ombre du même auteur; mille excuses, mais quant à moi j’ai vu le film… A mon avis cela n’est de toute façon pas un détail super important vu qu’il s’agit bien là d’un pur NANAR grotesque. / Non, je n’ai aucune envie de t’éclairer, Yannick, je ne suis pas payé pour. / En ce qui me concerne ça doit faire + de 15 ans que je m’interesse au ciné experimental ou s/f et oui, je trouve ces films nommés plutôt nuls excepté, il est vrai, Scanners, plutôt amusant avec ses explosions de tête avec Chromosome 3 à la limite, et que tu apprécies ou non. Quant à la Mouche il s’agit d’un remake. 😉

  4. Déjà, non, A History Of Violence ne peut pas rentrer dans la catégorie Nanar. Ce dernier comporte des défauts tellement gros que le film amuse. Cite moi de réels gros défauts du film.
    Ensuite un Nanar a une part de ridicule. Encore une fois, il n’y a aucune chose d’absurde ou de grotesque dans A History Of Violence.

    Très américain, il faut à présent être très sectaire pour ne pas tomber sur un film « américanisé », aussi bon ou mauvais soit-il.

    Naomi Watts n’apparaît pas dans le casting du film, tu dois confondre avec Maria Bello, qui je l’admets, n’est pas la meilleure des actrices. Cependant elle a fait de bons films : Les Vies privées de Pippa Lee, Le Chantage, The Jane Austen Book Club ou encore Thank you for smoking.
    Des poules faciles, encore une fois, je ne vois pas où. Il faut m’éclairer.

    Rage ? T’y va fort, c’est à peine les prémices du réalisateur. Tu fais quoi de Scanners, Dead Zone, Videodrome, La Mouche, Faux-Semblants, M. Butterfly, eXistenZ, Spider ou dernièrement Les Promesses De L’Ombre ? Non là je te trouve très dur avec Cronenberg.

  5. Je ne suis pas trop d’accord, pour A History of Violence est 1 gros nanar indigeste, fade et très américain, une sorte de western contenant pas mal de poules un peu faciles (ou des cheerladers) telles que N.Watts et des cow boys.
    Pour moi la carrière de Cronenberg s’arrête à Rage de toute façon; vrai chef d’oeuvre experimental.