[dropcap size=small]D[/dropcap]ans CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE, on suit l’histoire de Fawn, une TRÈÈÈÈS gentille fée, malheureusement un peu rejetée par les autres fées, à cause de sa manie de toujours vouloir aider tout le monde, même lorsqu’il s’agit d’animaux dangereux…
Bon, on va pas se mentir: beaucoup de clichés, d’emprunts et de facilités (scénaristiques, ou de caractérisation), mais le spectacle vaut tout de même le détour. Enfin je suppose, lorsqu’on à entre 6 et 12 ans.
Car contrairement à ce que pourraient laisser penser les bandes annonces, il y a un vrai souffle épique dans ce sixième épisode de Clochette.
Sixième, justement, signifie qu’il n’y a nul besoin de refaire de longues présentations. L’univers (très Avatar, chatoyant, forestier et coloré) est défini en une scène… Le personnage central est Fawn, et elle parvient, malgré un coté artificiel (bavardages, attitudes et gaffes exagérés), à maintenir constamment l’attention. Quant aux autres fées, Clochette y compris, pour résumer chacune d’elles est le double physique d’une princesse Walt Disney (Cendrillon, Arielle, Belle, Jasmine, Tiana…) et leurs caractères se résument à un adjectif (la peureuse, la superficielle, la grincheuse, l’antagoniste, la « voie de la raison ») L’hystérie globale de ces personnages peut évidemment agacer.
Le film insiste heureusement très peu sur elles, et n’utilise jamais l’étiquette ultra-féminine inhérente à la saga. L’aventure est ce qui prime, ainsi que la jolie relation entre La Bête et Fawn; celle-ci relève du classique apprivoisement, en vue d’une super-héroïsation commune, rappelant le Dragons de Dreamworks, puis une floppée d’autres films du même genre. La bête en elle même, par ses attitudes intelligentes, rappelle Crocmou, tandis que son design (et le titre VO) renvoie directement à la grosse bestiole de l’Histoire sans Fin.
L’histoire qui lie tout cela, si elle n’est en rien originale dans ses rebondissements, à le mérite d’être vraiment travaillée: il s’agit d’une réutilisation honnête d’emprunts aux classiques du film d’aventures; CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE trouve ainsi dans son acte final cette dose de spectaculaire qu’on se surprend, rétrospectivement, à trouver remarquablement amené – toutes proportions gardées (il s’agit quand même globalement, d’un DTV sortant au cinéma)
N’empêche, l’ampleur atteinte fait facilement penser à celle des films Marvel – je pense précisément à Thor 2 et à Avengers. Ce qui permet globalement, d’accepter le film tel quel, à savoir un film pour gosses qui n’ennuie jamais.
Les autres sorties du 8 avril 2015
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE, THE HUMBLING, LOST RIVER, JAMAIS DE LA VIE, CLOCHETTE, CAKE, PROFANATION (et Miséricorde), L’ASTRAGALE, DARK PLACES, HISTOIRE DE JUDAS, LEOPARDI, etc
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• Réalisation : Steve Loter
• Scénario : Tom Rogers, Robert Schooley, Mark McCorkle, Kate Kondell
• Acteurs principaux : Mae Whitman, Ginnifer Goodwin, Lucy Liu
• Pays d’origine : U.S.A.
• Sortie : 8 avril 2015
• Durée : 1h16min
• Distributeur : The Walt Disney Company France
• Synopsis : Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par un énorme rugissement que même Nyx (voix d’Alizée), la fée éclaireuse en charge de la sécurité des lieux, n’est pas capable d’identifier…
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