[critique] Crazy Night

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Pour tenter de rompre la routine qui s’installe dans leur couple, Phil et Claire Foster décident de passer une soirée extraordinaire dans le restaurant le plus en vue de Manhattan. Sans réservation, ils n’ont d’autre choix que de se faire passer pour un autre couple, les Triplehorn, afin d’obtenir une table. Mais à peine leurs entrées terminées, leur imposture est dévoilée par des gangsters impitoyables à la recherche des Triplehorn. Les Fosters sont obligés de fuir pour sauver leur peau, et se retrouvent alors plongés dans une série improbable d’embrouilles à travers la ville. C’est le début d’une nuit démente qui va leur permettre de faire exploser, entre autres, la monotonie de leur couple… Une chose est sûre : ils ne sont pas prêts d’oublier cette soirée.

Note de l’Auteur

[rating:3/10]


• Date de sortie : 12 mai 2010
• Réalisé par Shawn Levy
• Film américain
• Avec Steve Carell, Tina Fey, Mark Wahlberg
• Durée : 1h 28min
• Bande-Annonce : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xcchk1_crazy-night-bande-annonce-trailer-h_shortfilms[/dailymotion]

Le processus promotionnel ne cessera jamais d’étonner. Dans celui-ci on pouvait lire en grosses lettres : « Crazy Night : On avait pas autant ri depuis Very Bad Trip ». Autant dire que la barre était mise très haute puisque ce dernier s’avérait être l’une des comédies les plus hilarantes et les plus inattendues de l’année dernière. Mais bon comme on dit l’espoir fait vivre même quand on sait que Shanw Levy est aux commandes et qu’il n’a pas fait que des chefs-d’œuvre bien au contraire. Maintenant, concrètement, qu’en est-il du résultat ? Sans pour autant être un gros navet saupoudré à la sauce américaine, Crazy Night n’a pas grand chose à nous mettre sous des dents qui resteront malheureusement bien creuses.

Avec un début prometteur nous contant l’histoire d’un couple qui est tombé depuis bien longtemps dans la routine et qui décide le temps d’une soirée d’y mettre fin en ajoutant le petit grain de folie qu’il avait jadis, Crazy Night s’enlise rapidement dans tous les stéréotypes de ce que les comédies américaines peuvent nous proposer de réchauffer. Pire, le film joue dans la surenchère avec une mise en scène, une façon de filmer, très particulière qui ajoutent un côté grand guignolesque à un ensemble qui aurait gagné à la jouer plus fine. C’est tout le problème avec un réalisateur comme Shawn Levy, il n’y a aucune demi-mesure, tout est amplifié, surenchéri à outrance. Dommage.

Que peut-on retenir de positif concernant Crazy Night ? Quelques scènes arrivent tant bien que mal à sortir de l’eau comme une scène de danse endiablée totalement improvisée par les deux acteurs principaux qui mérite le coup d’œil. Hormis ces quelques miettes de pain que l’on nous jette ici et là pour nous arracher de notre ennui le temps d’une minute ou deux, on retiendra principalement les apparitions de personnalités connues et reconnues du grand écran comme Mark Wahlberg, James Franco, le rarissime Ray Liotta, Mark Ruffalo etc etc, qui, sans apporter de profondeur à leur personnage respectif, arrive à nous faire esquisser un semblant de sourire aux lèvres. C’est tout ce que l’on peut demander à un film comme Crazy Night.

Au final, ce film signé Shawn Levy est une comédie lourdingue à voir une fois seulement (pas plus sous peine de se faire du mal pour pas grand chose) et qui rejoindra la longue liste des productions ayant obtenues la mention du « aussitôt vu, aussitôt oublié ». Pour ce mois de mai, une comédie comme Le Plan B remplira beaucoup mieux son rôle que Crazy Night ne le fait. A bon entendeur…

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De Meyer Maximilien
De Meyer Maximilien
Invité.e
6 décembre 2010 19 h 04 min

Ce film fait par le réalisateur de « Treize à la douzaine », « Une nuit au musée » ou encore « La panthère rose », signe ici une comédie pleine d’action où on est très vite pris dedans sans avoir de grandes surprises ou des révélations mais divertissante. Cette comédie abonde de moments hilarants qui la rendent très sympathique malgré le ton convenu et la fin devinée.
Au début du film, cela démarre bien comme une comédie. Des enfants qui réveille leurs parents et dont ces enfants ne leur obéissent pas. Un mari, Phil Foster (Steve Carell) qui est avocat et une femme, Claire Foster (Tina Fey) qui est une agente immobilier. Ils vivent tous les deux des journées très longues, qui font qu’ils paient parfois une nounou pour garder leurs enfants. Ils vont déjeuner une première fois dans un restaurant où ils avaient déjà réservé un moment. Il critique en rigolant sur ce que peuvent dire les couples autour d’eux dans ce restaurant. Puis Claire fait parti d’un club de lecture avec des femmes et que Phil participe parfois aussi, au milieu de toutes ces femmes, ne comprenant pas leur intérêt à ce livre. Il part rejoindre un ami à lui dans la pièce d’a côté et cet ami, Brad Sullivan (Marc Ruffalo) lui révèle alors qu’au final, sa femme et lui, ont l’impression d’être passé de couple à « collocataire ».
Alors Phil décide de payer à nouveau la nounou et qu’ils partent ensemble, en ville (à New York), et d’aller tester le nouveau restaurant qui vient d’ouvrir. Voyant qu’au final, ils ne sont pas arrivés assez à l’avance, la personne à l’accueil leur dit qu’ils aillent au bar, et qu’ils attendent le moment où il y aura une table de libre, car elles étaient toutes réservées. Au bar, Phil et Claire discute sur le fait du « on devrait partir ». Mais Phil, entendant qu’on cherche un certains couple, les TripleHorn, pour les faire asseoir à une table. Phil décide de se faire passer pour eux. Lui et sa femme sont donc installés à cette table et prennent leurs commandes. Puis ils refont le même jeu à « deviner ce que se disent les couples autour d’eux ». Puis il y a deux hommes, un grand noir, Collins (Common), et son accolyte, Armstrong (Jimmy Simpson) qui s’approchent de leur table et qui leur demande de les suivre.
Ces deux hommes, armés, leurs demandent de leur donné une carte mémoire, pensant qu’ils sont le bon couple. Et c’est à partir de là, au bout de 20 minutes de film, que l’action démarre.
Ils vont rencontrer sur leur route des obstacles, des personnes qui veulent leurs peaux, d’autres qui veulent les aider, comme l’inspectrice Arroyo (Taraji P. Henson) ou encore un client de Claire, Holbrook Grant (Mark Wahlberg), d’autres qui vont les fuir, dont ce fameux couple « Triple horn », qui a aussi, dans leurs nombreux noms, comme « Foster ». Ce couple responsable de leur cavale, vont leur légué la carte et vont s’enfuir Et toute cette nuit folle s’achèvera seulement qu’à la lueur du jour. Et à partir des vingt premières minutes, tout s’enchaîne vite et on est pris dedans jusqu’au bout avec l’alternance de moment hilarant, et de moment où le couple se rapproche de plus en plus. Au plus on avance dans l’histoire, au plus on découvre la raison du pourquoi « ils sont poursuivis » et aussi « Pourquoi recherche-t-il tant cette carte SD ». L’histoire est prenante.

Une réalisation sans prétention mais qui est efficace.
Le montage en cut donne beaucoup de rythme à ce film, où il s’ajoute des cascades (scènes de voiture), des courses poursuites, etc…. Un montage donc assez rythmé.
Des acteurs qui jouent bien leur rôle. Le couple Steve Carell et Tina Fey, montre bien les réactions qu’auraient un couple normal dans cette situation. Même si c’est du déjà vu. Et heureusement qu’il y a les autres personnages, car sinon on serait tombé dans un film très caricatural.
Les autres personnages secondaires, apportent leur intérêt aussi à l’histoire et un certains souffle, autant pour les personnages principaux, que pour leur crise de nerf et scènes de ménages. Juste un personnage secondaire qu’on peut remettre en question, celui de Holbrook Grant (Mark Wahlberg) auquel on peut se demander s’il n’a pas été choisi juste pour sa plastique.
Au niveau du cadre c’est assez soigné. On peut juste se demander, au cours du film, l’intérêt voulu pour ce travelling qui tourne autour du vrai couple Foster, lorsqu’il marche dans les rues de New York, avant de s’infiltrer dans la foule pour échapper à leur poursuivant. Cela est assez perturbant et ne montre pas leur regard, ni celui d’un passant qui se serait déplacer vers eux.
L’humour est assez divertissant, et certaines scènes sont hilarantes.
Enfin au niveau des décors, pour les amoureux inconditionnel de New York, il y a des plans de la ville, de Central Park de nuit, des passants qui ignore Phil Foster en train de vomir et des immeubles avec ces sorties de secours, typique des Etats-Unis.

Un film donc où on ne se prend pas la tête, et où on passe du bon temps. Idéal par temps de pluie et à voir en famille. Une petite comédie, où on retiendra quelques scènes, mais qui dans l’ensemble, ne marquera pas profondément les esprits. Pour les amateur du genre, je met un 15/20.
Pour les autres qui n’aiment peut-être pas forcément ce genre-là, je met à ce film un 11/20.

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