[critique] G.I. Joe – Le Réveil Du Cobra

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Des montagnes de l’Asie centrale aux déserts d’Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l’équipe d’élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d’armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]


Date de sortie : 05 août 2009
Réalisé par Stephen Sommers
Film américain
Avec Channing Tatum, Marlon Wayans, Sienna Miller…
Durée : 2h00
Bande-Annonce :


G.I. Joe – Le réveil du Cobra – Bande Annonce VF
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Comme tout bon mois d’été qui se respecte, le mois d’août se devait d’avoir son blockbuster. Celui de juillet était déjà bien rempli avec Transformers 2 : La Revanche. Le mois d’août a opté pour G.I. Joe, l’adaptation au cinéma de la BD culte du même nom datant de 1942.

Cependant, a contrario de Transformers, qui en deux films s’est imposé en tant que pilier du film d’action à gros budget ces dernières années, G.I. Joe, lui, a tout à prouver avec ce premier opus.

Alors, au final, le film de Stephen Sommers (réalisateur de La Momie, Van Helsing) en vaut-il vraiment la peine ou n’est-il que de la poudre aux yeux qui rejoindra la devise du « aussitôt vu, aussitôt oublié » ?

Et bien dès les premières minutes on sait pourquoi on a payé notre place : de l’action, de l’action et encore de l’action ! Pas de temps mort, l’histoire se découvre au fil des minutes et non à travers un long et barbant flashback qui viendrait saccader le rythme très fluide du film.

G.I. Joe nous replonge immédiatement dans les souvenirs de notre enfance où l’on s’amusait à refaire le monde (et à le détruire par la même occasion) et c’est donc avec des yeux d’enfants que l’on regarde cette superproduction. Car G.I. Joe est avant tout un immense terrain de jeu où chaque parcelle du décor est propice à une multitude d’explosions et d’effets bien foutus dans leur ensemble hormis un ou deux un peu « too much » à mon goût (notamment une séquence à moto des plus irréalistes). Le spectateur est noyé par cette surcharge de testostérone et d’adrénaline qui le scotche à son fauteuil du début à la fin.

G.I. Joe est aussi un film totalement kitch et assumé à prendre au millième degré par moment. Ainsi, tout y passe : du méchant stéréotypé à mort, au black de service balançant à tire-larigot des blagues potaches en passant par des affrontements grandiloquents qui sont autant de clins d’œil à James Bond, Star Wars ou encore Starship Troopers pour ne citer qu’eux.

Le casting n’est pas non plus en reste avec une belle brochette d’acteurs. Chaque protagoniste est ou a été une tête d’affiche ces dernières années et est donc reconnaissable par tous. Chacun joue son rôle avec sérieux et s’implique totalement dans son personnage qu’il soit ridicule, exagéré ou décalé. Tout cela fait le charme de G.I. Joe. Seul petit regret pour ma part, j’aurai préféré que le premier choix du réalisateur se concrétise, à savoir prendre Sam Worthington dans le rôle principal. Mais bon, il s’agit d’un choix personnel et Channing Tatum est très bon donc pas de quoi en faire un fromage.

Au final, G.I. Joe est une très bonne surprise sur laquelle je n’aurai pas misé un seul centime au départ, croyant à un ultime navet mais qui se révèle un divertissement détonnant et étonnant, un film d’action 100% bourrin, qui nous embarque dans une course-poursuite effrénée où sa pète de tous les côtés.

Avec G.I. Joe on en a largement pour notre argent, on en prend plein les mirettes pendant près de deux heures. Deux heures qui paraissent beaucoup trop courtes au final.

Et c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on se pose, à la fin du générique, l’ultime question : A quand la suite ?

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