[critique] Hostel – Chapitre II

Affiche du film HOSTEL - CHAPITRE II

Alors qu’elles sont en vacances en Europe, Beth, Lorna et Whitney, trois jeunes Américaines, rencontrent une superbe femme. Celle-ci se propose de leur faire découvrir pour un week-end un établissement de cure où elles pourront se reposer et s’amuser. Attirées par cette offre, les trois jeunes femmes la suivent et tombent dans son piège. Livrées à de riches clients associant l’horreur au plaisir, les trois jeunes femmes vont vivre un cauchemar absolu…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Date de sortie : 11 juillet 2007
Réalisé par Eli Roth
Film américain
Avec Lauren German, Roger Bart, Heather Matarazzo
Durée : 1h 34 min
Titre original : Hostel : part II
Bande-Annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zLxX01zRhxs[/youtube]

divider - [critique] Hostel - Chapitre II

Hostel – Chapitre II est une agréable surprise. Il nous démontre qu’un film gore peut accorder de l’importance à sa réalisation en soignant de nombreux détails. Bien évidemment, j’évoque ici des détails autres qu’une belle aorte qui gicle ou encore un œil arraché.Eli Roth n’a pas soigné uniquement les effets spéciaux ; il a accordé aussi beaucoup d’attention aux décors et à la lumière de ses plans. Hostel – Chapitre II semble plutôt chercher une manière d’incorporer ces quelques grammes de gore dans une recette onirique.

Nous devons ce choix à Eli Roth (Cabin Fever) qui avait déjà signé le premier opus. Malheureusement, cette rareté de gore peut décevoir certains amateurs d’images insupportables. Vous êtes prévenus, ces scènes ne sont pas omniprésentes ni insurmontables (à la manière de Saw ou The Loved One). En réalité elle tardent même à montrer quelque chose de croustillant. La première scène de torture de Hostel – Chapitre II commence à peine au milieu du film. Mais quelle scène! Parce que nous l’attendions, elle n’en est que plus sublime. Toute la folie de cet instant nous saisit, nous horrifie et nous amuse. Cette folie parfois dérape et provoque des situations ridicules. Néanmoins, cet absurdité est née de la volonté d’Eli Roth de désacraliser la mort et la torture.

[pullquote]Toute la folie de cet instant nous saisit, nous horrifie et nous amuse.[/pullquote]

Quentin Tarantino produit encore une fois cet opus de Hostel. Il est d’ailleurs difficile de ne pas sentir la présence du Maître au sein de ce film. La référence la plus évidente est celle faite à Pulp Fiction : je vous défie de la retrouver ! L’humour qui se glisse dans les scènes de torture, cette manière de rendre pathétique le tueur le plus fou et l’écriture de scènes qui semblent livrées à elles-même sont autant d’éléments qui le réalisateur de Kill Bill. En tout cas, le nom d’Eli Roth est à présent associé à Quentin Tarantino puisque, depuis Hostel, leur collaboration perdure. Eli Roth a notamment joué dans Boulevard de la Mort et Inglourious Basterds.

Pour résumer, la mise en scène d’Eli Roth nous fait largement oublier les faiblesses du scénario. Le réalisateur semble se concentrer sur l’univers qu’il construit, entre onirisme et réalisme. Cependant, détrompez-vous, s’il y a de l’humour et du fantasme dans ce film, Hostel – Chapitre II est bel et bien un film gore. Attendez donc ce savoureux moment durant lequel le film nous expose une série de courts portraits, plus terribles les uns que les autres. L’imagination d’Eli Roth en matière de torture est simplement savoureuse.

Photo du film HOSTEL - CHAPITRE II

divider - [critique] Hostel - Chapitre II

Auteur·rice

Nos dernières bandes-annonces

S’abonner
Notifier de
guest

3 Commentaires
le plus récent
le plus ancien le plus populaire
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Mickael
Mickael
Invité.e
11 mai 2012 16 h 42 min

Et bien cette critique m’etonne, je n’ai reelement pas accroché, pas aimé, elle sont cruche elle sont trois, elle tombe dans un piege facilement tendu.
+1 pour la realisation en effet, mais quelle autre interet pour ce film, ininteressant et gratuit, la scene  de fin subit un revirement tout bonnement absurde et ridicule. 
Je pensais que ce genre de film allait me reconcilier avec le genre, c’est ratée.

modelisme
modelisme
Invité.e
15 février 2012 13 h 16 min

Ce deuxième opus est largement meilleur que le premier on rentre plus dans la psychologie de chacun des personnages..

Wesley
Wesley
Invité.e
12 février 2012 22 h 05 min

Pour ma part j’ajouterai qu’Eli Roth n’a pas fait que joué dans Inglorious Basterds, il a également réalisé le Nation’s Pride du film et que le plus gros clin d’oeil de ce deuxième opus  reste la participation de Ruggero Deodato (le réalisateur du mythique Cannibal Holocaust) en tant que cannibale.

3
0
Un avis sur cet article ?x