Collider e1411542870602 - [critique] LE LABYRINTHE
Collider

[critique] LE LABYRINTHE

Mise-en-scène
9
Scénario
7
Casting
8
Photographie
8
Musique
8
Note des lecteurs16 Notes
7.9
8

[dropcap size=small]Q[/dropcap]uand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper. »

Adapté du roman de science-fiction de James Dashner, LE LABYRINTHE a tout de l’énième adaptation cinématographique pour adolescents. (Ou jeunes adultes, dirons-nous plus poliment.) Commençons avec Hunger Games et Sublimes Créatures, en passant par La Stratégie Ender, Divergente et Le Passeur sans oublier Numéro Quatre et Les Ames Vagabondes… On ne les compte plus ! Mais par chance, LE LABYRINTHE pourrait bien faire partie de ces films dont on se souvient pendant un moment. Et pourquoi pas de ces sagas qui nous marquent telles Harry Potter et Twilight puisque le deuxième opus est déjà programmé pour le 18 septembre 2015 aux Etats-Unis.

En mettant en scène un groupe de jeunes garçons piégés au milieu d’un dangereux labyrinthe, le premier long-métrage de Wes Ball rappelle forcément Hunger Games et Divergente. Les scènes de combat, d’adolescents courant dans la forêt ou sans cesse sales n’aidant pas. Au niveau de la narration, pas de gros changement non plus: on découvre ce nouvel environnement en même temps que le personnage principal, on se sent également piégé et on apprécie l’aide quand elle vient de manière désintéressée. Qui plus est, récit initiatique oblige, on est (relativement) impressionné par les prouesses physiques de ce personnage principal et embarrassé en découvrant que ces jeunes gens ne font que partie d’un plus grand plan orchestré par des adultes aux motivations ambiguës. Bref, comme dans HUNGER GAMES et Divergente !

CinemaBlend
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La vraie différence avec les deux films/sagas cités au dessus réside finalement dans ce personnage principal. En effet, le héros de LE LABYRINTHE n’est pas une fille mais un garçon. Thomas. Et pour incarner au mieux ce jeune adulte complètement perdu, en pleine quête de vérité plus que de reconnaissance, la production a eu l’excellente idée de choisir Dylan O’Brien. Les plus sériephiles auront reconnu l’interprète de Stiles Stilinski, la caution comique de Teen Wolf version MTV, quand les autres se souviendront vaguement de son passage dans le film Les Stagiaires. Et force est de constater que le rôle lui va comme un gant, qu’il ne l’incarne pas seulement mais le fait vivre. Et cela était nécessaire et espéré puisqu’il est de tous les plans, de toutes les scènes, ou presque. A ses côtés, Kaya Scodelario (Le Choc des Titans, Skins) tient tête à Will Poulter (Le Monde de Narnia : L’Odysée du Passeur d’Aurore, Les Millers : Famille en Herbe), pendant que Thomas Sangster (Love Actually, Game of Thrones) et Ki Hong Lee (Modern Family, New Girl) viennent grossir les rangs. Ces jeunes acteurs souvent peu connus du grand public assurent le show comme il faut et donnent à voir un vrai spectacle. Et cela, même quand les dialogues ne les aident pas.

”De sacrés moments de tension et d’action”

Si dans sa structure, LE LABYRINTHE ne révolutionne pas le genre (découverte de l’environnement et des dangers – querelle avec un plus haut gradé – maîtrise de ses capacités physiques – bataille avec retournements de situation – dénouement un brin intrigant), le film se laisse regarder sans aucun problème. On apprécie chaque moment de bravoure, chaque vanne lancée, chaque plan sur la nature faussement sauvage. Et esthétiquement, le tout fonctionne parfaitement et rappelle sans cesse la série The 100. La caméra portée ne donne pas mal aux yeux ou à la tête. Les plans rapprochés et autres gros plans sont placés au bon moment. Les plans d’ensemble ont une réelle utilité. Quant aux effets spéciaux, ils sont réussis et utilisés quand il le faut. Pour le coup, cela veut dire tout le temps, mais cela est bien moins dérangeant que dans Divergente où ces derniers n’étaient pas incroyables. Comprenez un peu « cheap ».

HighlightPress
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En définitive, LE LABYRINTHE est une excellente surprise. Si le film est loin d’être parfait et n’évite pas les climax attendus (la prise de pouvoir par le bras droit du plus haut gradé, la mort du sympathique compagnon, etc.), le tout est fort plaisant et finalement assez loin du film pour ados simpliste. Sans porter un quelconque message politique ou social, LE LABYRINTHE dispose de sacrés moments de tension et d’action, d’un casting plus que solide et d’effets spéciaux hautement satisfaisants. Il va de soi que nous vous le conseillons et que nous irons voir la suite !

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Le Labyrinthe - 1

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CRITIQUE
CONCOURS

Titre original : The Maze Runner
Réalisation : Wes Ball
Scénario : Noah Oppenheim, James Dashner
Acteurs principaux : Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Will Poulter, Thomas Sangster, Ki Hong Lee
Pays d’origine : Etats-Unis
Sortie : 15 OCTOBRE 2014
Durée : 1h54mn
Distributeur : Twentieth Century Fox
Synopsis : Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.

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Yannick HENRION
Yannick HENRION
Rédacteur.rice du site
7 octobre 2015 22 h 52 min

Un a priori puissance 10 au début, pour se retrouver agréablement étonné face à un film assez mature et prenant. Bravo. 7/10

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