Il y a des pactes qu’on ne peut renier. Après que sa femme se soit fait violemment agresser, Will Gerard est contacté par une mystérieuse organisation. Face à une police inefficace et incompétente, un groupe de citoyens s’est réuni pour faire respecter la justice. Ils proposent à Will de venger sa femme en éliminant le coupable en échange d’un petit service qu’il devra leur rendre plus tard.
Lorsqu’il comprend que pour effacer sa dette il devra lui aussi tuer un homme, il va réaliser qu’il est pris au piège et que les membres de cette organisation sont implantés à tous les niveaux de la société.Note de l’Auteur
[rating:6/10]
• Date de sortie : 4 janvier 2012
• Réalisé par Roger Donaldson
• Film américain
• Avec Nicolas Cage, Guy Pearce, January Jones
• Durée : 1h 45min
• Titre original : Seeking Justice
• Bande-Annonce :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hUTYadV6fPg[/youtube]
Tout le monde semble s’y être habitué, depuis quelques années Nicolas Cage a un surnom qui lui colle à la peau : Mister Nanar. Désormais, quoiqu’il face, chacune de ses apparitions cinématographiques est synonyme d’une ringardise qui avait retrouvé ses lettres de noblesse avec un autre acteur se moquant éperdument de son image, l’indétrônable Val Kilmer. A eux deux, ils cumulent un nombre inimaginables de navets, plus que dix acteurs réunis ne pourraient en faire en une seule carrière.
C’est bien simple, chacun accepte absolument tout et n’importe quoi. Si cela permet à Val Kilmer de s’encroûter un peu plus entre chaque tournage, ce procédé a permis à Nicolas Cage d’instaurer un partenariat avec les plus grands coiffeurs de la planète. Perruque bancale, mèche jaune pipi, coupe de piaf au réveil, rien ne lui est épargné. Seulement voilà, où qu’il soit et quoiqu’il fasse, cet acteur désormais mythique possède un capital sympathie sans faille lui attirant les louanges de spectateurs se déplaçant uniquement pour le voir à l’œuvre. C’est exactement ce qui se passe avec Le Pacte.
Série b sans réelle intérêt, Le Pacte est avant tout un immense bac à sable servant de terrain de jeu à deux ogres du cinéma médiocres, Nicolas Cage et Guy Pearce. A eux deux, ils prouvent que le déplacement n’était pas vain puisque rien ne nous est épargné. Froncements de sourcils à répétitions, dialogues dignes d’un nanar de Chuck Norris ou Steven Seagal, la confrontation entre ces deux fou furieux que rien n’arrête atteint des sommets dans le mauvais goût. Seulement voilà, lorsque celui-ci est pleinement assumé et se veut le fer de lance d’un ensemble manquant cruellement de conviction, il se transforme en un défouloir pleinement jubilatoire pour peu qu’on accepte ce second degré permanent.
Alors certes la technique est à la ramasse, certes le scénario est téléphoné dans ses moindres virages, certes les seconds couteaux sont d’une médiocrité sans faille, certes tout est trop gros pour convaincre chaque spectateur mais dans l’ensemble Le Pacte est à prendre pour un gros clin d’œil à un cinéma de genre qui n’était plus au goût du jour depuis la fin des années 90. C’est exactement ce même constat qui a fait s’attirer les foudres du public Lock Out avec ce même Guy Pearce. Le public n’était simplement pas préparé à un retour en arrière si brutal. Le Pacte n’en reste pas moins un film de genre divertissant à prendre au millième degré.