[critique] Massacre A La Tronçonneuse – Le Commencement

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1969, en pleine guerre du Vietnam. Dean a été tiré au sort pour partir se battre et son frère aîné, tout juste rentré du front, est prêt à y retourner pour le protéger. Avant l’échéance fatidique, les deux frères et leurs petites amies, Bailey et Chrissie, se retrouvent en virée au Texas, décidés à prendre du bon temps.
Lorsqu’un motard les agresse, leur vie bascule. Pris en chasse, ils tentent de s’enfuir, mais la course finit en accident. Chrissie est éjectée du véhicule. De loin, elle assiste à la tentative de vol du motard sur les siens et à l’arrivée salvatrice du shérif Hoyt.
Pourtant, elle ne tarde pas à découvrir que derrière ce sauveur se cache un bourreau. Celui qui était censé venir en aide à ses amis va les conduire droit en enfer. Les autres membres de la terrifiante famille Hewitt n’habitent pas loin. Face à l’horreur, Chrissie est le dernier espoir de ceux qu’elle aime.

Note de l’Auteur

[rating:5/10]

Date de sortie : 07 Février 2007
Réalisé par Jonathan Liebesman
Film américain
Avec Jordana Brewster, R. Lee Ermey, Andrew Bryniarski
Durée : 1h 32min
Bande-Annonce :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2tb3h_massacre-a-la-tronconneuse-le-comme_shortfilms[/dailymotion]

En pleine vague de revival de franchise à succès, le cinéma américain et en particulier le genre fantastico-horrifique, lance des préquelles et des remakes à tout va. Lorsque Marcus Nispel s’attela au remake du film culte de Tobe Hooper, beaucoup ont crié au scandale mais ce fut une belle surprise, même si je trouve l’original plus efficace, et puis ça a surtout permis aux nouvelles générations de découvrir un des boogeymen les plus flippants du cinéma d’horreur : Leatherface. Surfant sur le succès rencontré par le remake de Nispel, Jonathan Liebesman a rebondi en remontant aux origines de Leatherface comme l’a fait Rob Zombie récemment avec Michael Myers, personnage emblématique de la franchise Halloween.

Ce qui peut paraître intéressant sur le papier peut vite s’avérer pénible à l’écran. Et bien que l’ensemble du film soit assez efficace et bien gore, l’utilité de cette préquelle est quasi nulle. En guise d’origine de Leatherface, on a une introduction de quelques minutes relatant sa naissance et son enfance, puis une présentation très rapide de la naissance de sa folie lorsqu’il perd son emploi à l’abattoir (scène très jouissive au demeurant). On a en revanche plusieurs informations sur les mabouls lui faisant office de famille : on découvre notamment comment le shérif Hoyt est devenu shérif justement – cette séquence est mémorable, teintée d’un humour très noir et jouissif. On découvre également comment Old Monty a eu les jambes sectionnées, l’obligeant à se déplacer en fauteuil roulant. Cependant bien que ces scènes nous fassent découvrir les origines de la famille de Leatherface et non ses origines réellement, on a surtout l’impression d’embrayer de nouveau sur un nouveau remake voire une quelconque séquelle.
Massacre à la Tronçonneuse – Le Commencement est une arnaque au vue des promesses que la préquelle se devait de présenter mais demeure un film d’horreur tout à fait correct au niveau du cahier des charges des atrocités montrées : certains coups font vraiment mal et l’ambiance du film est très poisseuse ce qui donne un côté assez malsain au film. Le plus gros défaut de ce film est donc de se vendre en tant que préquelle.

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