[critique] Mineurs 27

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Affiche du film MINEURS 27

Vincent Descharnes est un flic de province à l’allure ordinaire. Il y a dix ans, il a enterré une sale affaire pour sauver sa peau. Wilson et Stan ont en commun leur passion pour Déborah mais aussi un lourd secret. Il y a dix ans, ils ont subi un traumatisme dont aucun enfant ne peut se remettre. Wilson veut oublier. Stan veut parler, sans savoir qu’il met alors en marche une terrible machination…

Note de l’Auteur

[rating:2/10]

Date de sortie : 21 septembre 2011
Réalisé par Tristan Aurouet
Film français
Avec Jean-Hugues Anglade, Nassim Si Ahmed, Marie-Ange Casta
Durée : 1h 36min
Titre original : Mineurs 27
Bande-Annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=D6N7J4lHHxc[/youtube]

Intrigante histoire sur fond de mal être adolescent palpable à chaque centimètre carré de la pellicule, Mineurs 27 aurait pu être un drame mené à la perfection engouffrant le spectateur dans la barbarie humaine, aurait pu seulement.

Car il faut bien l’avouer, malgré un choix d’acteurs surprenant avec un Jean-Hugues Anglade doté d’une chevelure trempée dans l’huile de friture, un Gilles Lellouche que l’on n’attend pas forcément dans ce genre de rôle et une jeunesse qui, malgré un côté trop surjoué par moment, tient plutôt la route, le film de Tristan Aurouet (réalisateur à qui l’on doit la comédie déjantée Narco) n’a rien d’intéressant à proposer.

Photo (1) du film MINEURS 27

À trop vouloir en faire et à compliquer les choses pour paraître plus intelligent, Tristan Aurouet se perd et en oublie les spectateurs.

À trop vouloir repousser le levé de rideau d’une intrigue que l’on sent pourtant venir à des kilomètres, Tristan Aurouet parvient sans trop de difficulté à créer une distance impardonnable entre le spectateur et un sujet qui demande pourtant une implication de la part de ce dernier. Quoi de plus énervant que de regarder d’un œil distrait un drame prometteur qui dans des mains plus expérimentées aurait eu une toute autre saveur. Et ce n’est ni la mise en scène passant par tous les stades de la dramaturgie sans aucune personnalité, ni le rythme soporifique rendu éreintant par un fond sonore crispant au bout d’une dizaine de minutes à peine, ni les dialogues proches de l’autisme qui viendront nous arracher d’un ennui bien installé.

À trop vouloir en faire et à compliquer les choses pour paraître plus intelligent, Tristan Aurouet se perd et en oublie les spectateurs. Grave erreur. Espérons qu’avec cet essai franchement raté ce jeune réalisateur dont c’était le premier métrage seul derrière la caméra rebondisse pour enfin nous dévoiler ce qu’il a au fond des tripes.

Photo (2) du film MINEURS 27

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