[critique] Invasion U.S.A.

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Un dangereux terroriste d’origine soviétique déchaîne la terreur aux US pour préparer une invasion. Chuck Norris est la dernière ligne de défense pour contrer ses plans…

Pifomètre Nanar

6 - [critique] Invasion U.S.A.

Date de sortie : 08 janvier 1986
Réalisé par Joseph Zito
Film américain
Avec Chuck Norris, Richard Lynch, Melissa Prophet
Durée : 1h47min
Extraits :

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Chuck Norris n’a pas de montre, il décide de l’heure qu’il est.
Chuck Norris peut monter en bas.
Fumer provoque Chuck Norris.
Plus que Walker Texas Ranger, plus que Delta Force 1 et 2, c’est Invasion U.S.A. qui va vous montrer en quoi ces affirmations sur ce célèbre karatéka qu’on ne présente plus sont vraies.

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Commençons par le scénario très parlant quant à sa vraisemblance et la pertinence de son propos. Des méchants communistes décident d’envahir les Etats-Unis. Pour ce faire, ils vont débarquer en pleine nuit sur des embarcations datant de la Seconde Guerre Mondiale et vont commencer par attaquer des banlieues américaines et si ça, ce n’est pas le fruit d’une intense réflexion stratégique, c’est que je ne m’y connais pas.
Ils sont menés par Roskov, grand bad-guy du film et d’ailleurs c’est là qu’on commence à se poser des questions. On n’avait encore jamais vu le méchant faire des cauchemars où le héros sabote ses plans, où à chaque instant, il redoute de le voir débarquer. C’est maintenant chose faite, car le héros ici, c’est Chuck Norris, alias Matt Hunter et il n’a pas peur du méchant du tout, lui. Les rôles sont inversés et l’intérêt dramatique s’en trouve réduit… Bon d’accord, l’intérêt dramatique est inexistant.

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Alors que Roskov incendie des bonnes familles américaines pieuses et pures et qu’il descend ses ennemis de quelques balles dans les testicules (là, faudra qu’on m’explique le pourquoi de la chose), Chuck Norris décide de s’en mêler après qu’on ait attenté à sa personne et enfin, le vrai spectacle peut commencer.
A partir de là, tout suspense est anéanti, les terroristes n’ont plus aucune chance. Où qu’ils soient, Chuck Norris les trouve, quoi qu’ils tentent de faire, Chuck Norris a une longueur d’avance sur eux et déjoue leur plan avec un flegme et des répliques qui laissent rêveur.

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Vraisemblance et réalisme sont complètement laissés de côté. Après tout, Chuck Norris est un surhomme, il fait des choses qui défient la logique, il est l’ange du châtiment pour ceux qui ont osé attaquer l’Amérique.
Avec une colère contenue à peine esquissée sur un visage qui aurait pu être sculpté dans la pierre, il déclame la sentence «C’est fini pour toi» avant d’envoyer ces suppôts de Satan en enfer (le dernier est assez magistral d’ailleurs).
Si le film met un peu de temps à démarrer, les scènes avec Chuck valent largement le détour, les spectateurs amateurs de la chose ne peuvent qu’en redemander tant la surcharge proprement irréaliste de ce héros va nous combler de joies et de rires.

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Invasion U.S.A. ou toute la quintessence de la puissance de Chuck Norris saura toucher la corde sensible qui est en vous. Là où toute identification au héros est impossible, vous baverez d’envie sur ce dieu des temps modernes qui combat le mal avec deux uzis, une jeep et des capacités physiques définitivement au-dessus de la norme.

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Pierre
Pierre
Invité.e
28 octobre 2010 18 h 32 min

Up!Up!Up!

Quelle nanar!! DU grand CHuck, du culte, du lourd, merci Ô grand Chuck Norris.

Delphine
Delphine
Membre
12 juillet 2009 1 h 45 min

Vu lors d’une soirée dvd spéciale Chuck Norris (oui, ne voir qu’un seul Norris à la fois, c’est de la pudeur^^) avec PORTES DISPARUS et DELTA FORCE et je me suis bien marrée. Fallait oser (mais les actioners 80’s étaient routiniers du fait) d’appeler le grand méchant russe: Roskov.
Un peu long dans son traitement mais de bonnes punchlines.
Idéal pour une soirée avec des potes,des pizzas et de la bière…

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