Lena, 20 ans, est une marginale qui vit de larcins. Lors d’une de ses virées nocturnes, elle pénètre dans un club underground et rencontre Louise, la propriétaire.
Cette femme aussi belle que mystérieuse est à la tête d’un trio de vampires composé de l’ombrageuse Nora et de l’élégante Charlotte. Louise tombe instantanément amoureuse de la jeune fille et la mord lors de leur première nuit. La jeune voleuse découvre rapidement les avantages que lui procure sa vie désormais éternelle. Dans une infinie liberté, le luxe et la volupté deviennent son quotidien dans un enchaînement de fêtes et de soirées. Mais Lena comprend rapidement que la soif de sang qu’elle partage avec ses nouvelles amies à un prix…Note de l’Auteur
[rating:4/10]
• Date de sortie : 29 décembre 2010
• Réalisé par Dennis Gansel
• Film allemand
• Avec Karoline Herfurth, Nina Hoss, Jennifer Ulrich
• Durée : 1h45min
• Titre original : Wir sind die Nacht
• Bande-Annonce :
C’est avec crainte que l’on rentre dans la salle. Un film allemand sur la thématique éculée des vampires avec sur l’affiche trois nanas en position lascive et sortant entre les fêtes de fin d’année : ça inspire un peu la méfiance. Autant le dire tout de go, ce film reste une série B. Pas un grand scénario, des actrices assez passables à part peut être l’interprète de Lena, Karoline Herfurth, notamment dans sa vie “humaine”, et des effets spéciaux assez quelconques : le cocktail proposé par le réalisateur de La Vague, Dennis Gansel, n’est pas de très haute volée.
Toutefois, on peut apprécier certains partis-pris esthétiques assez bienvenus et une volonté de respecter les codes du genre. De même, si les rôles sont assez caricaturaux, les bases des relations entre chaque personnage sont expliquées clairement et en profondeur. Malheureusement, cela se fait également au détriment d’un rythme dans la première moitié du film qui s’accélère tout à coup dans la dernière demi-heure.
Un si mauvais film alors ? En fait, il mériterait presque la moyenne, pris pour ce qu’il est : un film de genre de série B qu’on louerait au détour d’un videoclub (ou de la VOD maintenant, soyons d’jeunz). Au cinéma, il ne vaut clairement pas le prix d’une place plein tarif mais n’en est pas moins un divertissement honnête pour les fans du genre, avec des défauts que je qualifierais “de jeunesse”…