Deux astronautes, le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans leur gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés et plongés dans le noir, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Les seuls sons qui leur parviennent sont des vibrations provenant du coeur du vaisseau. Le Caporal Bower part en exploration et ne tarde pas à découvrir quelques survivants qui vivent cachés, traqués par d’effroyables créatures.
Ensemble ils vont essayer de découvrir ce qui s’est réellement passé lors de cette mission…
Note de l’Auteur
[rating:5/10]
• Date de sortie : 30 septembre 2009
• Réalisé par Christian Alvart
• Film américain
• Avec Dennis Quaid, Ben Foster, Cam Gigandet
• Durée : 1h 45min
• Bande-Annonce :
Pandorum : Bande-Annonce (VOSTFR) / HQ
envoyé par LeBlogDuCinema. – Regardez plus de films, séries et bandes annonces.
Pandorum est le genre de film que l’on regarde par dépit tant il paraît moins mauvais que les autres films à l’affiche. Le genre de film auquel on ne demande surtout pas plus que de nous divertir.
Dans 95% des cas, on ressortira de la séance déçu, anéanti d’avoir dépensé notre argent pour un navet qui explose les limites de la série Z sans talent ni personnalité et qui prend les spectateurs pour des idiots. Fort heureusement qu’il reste ces 5% qui arrivent à se démarquer de ces productions sans charme. Pandorum appartient à cette minorité.
Le scénario n’a rien d’exceptionnel, bien au contraire, puisque l’histoire de ces hommes qui se réveillent dans un vaisseau spatial sans vie et qui n’ont aucune idée de ce qu’ils font ici semblent être un leitmotiv de ce genre de production. Si l’on attend du nouveau, ce n’est certainement pas ici qu’il faut se pencher.
Le film de Christian Alvart se démarque au niveau de ses effets. Certes le film manque cruellement de moyens et cela se fait ressentir mais il a le mérite de proposer de bonnes idées pour se démarquer des grosses productions en piochant ici et là des aspects forts sympathiques de ce genre cinématographique. Ainsi, Pandorum s’affiche comme un patchwork vidéo-ludique, sorte de fusion assumée entre The Descent pour ses créatures, le jeu vidéo Dead Space pour son cadre, Resident Evil pour son ambiance général et Sunshine pour son côté psychologique que je passerais pour ne pas spoiler le film.
A cela s’ajoute des acteurs convaincants dans l’ensemble ou en tout cas qui remplissent parfaitement leur rôle respectif et un twist final très réussi qui ne s’engouffre pas dans tout ce que l’on a pu voir de téléphoné auparavant.
Après, on pourra toujours reprocher au film de manquer de moyens, de n’être au final pas innovant puisqu’il n’invente rien, mais le résultat est là et je pense que ni les spectateurs, ni l’équipe du film ne demandent autre chose que ça.
Pandorum n’aspire pas à rester dans les annales, à décrocher un prix ou être considéré comme une référence absolue, non, il aspire simplement à faire passer une agréable soirée à tous ceux qui voudraient voir un divertissement simpliste mais efficace.
Alors au final, Pandorum n’est certes pas un bon film qui restera gravé à jamais dans nos mémoires mais il a le mérite d’être un bon divertissement, un divertissement déjà-vu si l’on regarde un tantinet ce genre de films mais qui remplit parfaitement son cahier des charges : suspense, action et créatures sanguinaires à tout-va.
C’est le genre de film que l’on regarde avec plaisir si l’on a simplement envie de passer une bonne soirée en laissant nos neurones au placard.