Les origines des phénomènes paranormaux qui poursuivent la jeune Kate, à travers un prequel qui revient sur sa jeunesse…
Note de l’Auteur
[rating:7/10]
• Date de sortie : 19 octobre 2011
• Réalisé par Henry Joost, Ariel Schulman
• Film américain
• Avec Katie Featherston, Sprague Grayden, Lauren Bittner
• Durée : 1h 24min
• Titre original : Paranormal Activity 3
• Bande-Annonce :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ahg7D3KDWNY[/youtube]
Troisième opus de la franchise à succès qui a remis au goût du jour le film d’épouvante filmé caméra à l’épaule (du moins en partie), Paranormal Activity 3 est le prequel levant enfin le mystère sur la malédiction des deux frangines des précédents volets.
Plus directe, plus rythmée que ses ainés, cette suite laisse la part belle au surnaturel avec une moyenne d’une apparition toutes les deux minutes. Résultat, ceux qui n’avaient pas apprécié la lenteur des deux premiers mais qui avaient néanmoins jubilé devant ce final intense proposé par chacun seront ici aux anges tant l’esprit s’avère malsain et violent par moment. Les apparitions se multiplient, les montées de colère sont légions et le final plutôt inattendu en surprendra plus d’un. En revanche, ceux qui n’avaient pas une seule seconde adhéré aux premiers ne s’y retrouveront toujours pas.
[pullquote]Un bel exercice de style dans lequel les réalisateurs prennent un malin plaisir à jouer avec nos nerfs.[/pullquote]
En revanche, si de prime abord le film est une belle réussite, ce qui déçoit une fois de plus c’est l’absence de nombreuses scènes présentes dans la bande-annonce française mais également dans l’originale. Si certains attendaient la séquence « Bloody Mary » avec l’apparition devant le miroir de l’esprit, il faudra attendre la version longue lors de la sortie DVD du film, version rajoutant neuf minutes à celle proposée au cinéma, neuf minutes de bonheur volé où l’on aperçoit l’esprit au meilleur de sa forme. Dommage donc de ce côté même si l’on commençait à y être habitué à la longue.
Malgré cela, Paranormal Activity n’en reste pas moins un bel exercice de style dans lequel les réalisateurs prennent un malin plaisir à jouer avec nos nerfs.
