[critique] Planète 51

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Tout est normal sur la Planète 51. Le ciel est bleu, les habitants sont vert pomme et les Cadillacs volent. Lorsque Chuck, un astronaute aussi futé qu’une huître, y déboule avec sa fusée, les habitants s’enfuient en hurlant.
Une invasion extraterrestre, au secours ! L’armée aux trousses, Chuck se carapate. Lem, un gamin aussi vert que brave, va tenter de sauver cet être étrange des griffes du général Grawl.

Note de l’Auteur

[rating:6/10]

Date de sortie : 3 février 2010
Réalisé par Jorge Blanco
Film britannique, espagnol
Avec Vincent Cassel, Dimitri Rataud, Sara Martins
Durée : 1h30min
Titre original : Planet 51
Bande-Annonce :

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xboedo_planète-51-bande-annonce-hd-vf_shortfilms[/dailymotion]

Que dire d’extra-terrestres attendrissants aux visages arrondis et d’une planète colorée où mille péripéties surviennent ? Qu’il s’agit d’un film d’animation à la recette efficace… oui, pour les enfants ! Que reste-il pour les plus grands ? Le scénario de Planète 51 n’est pas de ceux qu’on retient particulièrement mais ne laissera pas le spectateur dans l’ennui. Il y aura assez de problèmes, d’ennemis, de conflits pour tenir une heure et demie.

Entre le Capitaine Charles Backer, un astronaute très américain (auquel Vincent Cassel aura prêté sa voix pour la version française) et Lem, un jeune habitant de la planète à explorer, le thème de la rencontre avec l’étranger prend forme. « Aimez-vous malgré vos différences, vos origines ! » crie dès le départ ce film d’animation. Et pour que le message soit bien compris, quoi de mieux que d’imaginer l’intolérance d’aliens face à l’être humain (que nous sommes tous par ailleurs). Un grand discours quelque peu moralisateur qui tombe toujours au bon moment (le feraient-il exprès ??) un peu à la Wall-E et son cri d’alerte face à une planète qui s’abandonne elle-même.

Mais il faut être honnête, les plus grands « s’en foutent ». Ils entrent dans la salle plutôt pour rire, pour plonger quelque temps dans un univers différent. Mais cette fuite débouche-t-elle vraiment sur un monde hilare ? Déjà un premier accrochage : l’humour décollera rarement du premier degré. Joe Stillman se retrouvant à l’écriture du film (Shrek et Shrek 2) le film semble promettre le fou rire collectif. Malheureusement les éclats de rire seront plus tempérés. L’univers quant à lui, « adorable » pour les petits, sympa pour les plus grands notamment grâce à une bande-originale très fifties. Le Rock’n’roll est l’invité de cette planète 51 : de la musique aux « décors » tout évoque une Amérique terrestre.

Et ce rappel s’étend jusqu’à la parodie de films de science-fiction. A partir de cette remarque, le film se dévoile sous un nouveau jour qui amusera grand nombre de spectateurs. Il était temps ! Le film pointe avec ironie un problème récurrent dans ce genre cinématographique : extra-terrestres et humains parlant tous anglais. Puis s’enchainent des dizaines de clins d’œil et ce, dès le titre qui n’est pas sans évoquer la mystérieuse zone 51. Des affiches de film de science-fiction se font entrevoir en arrière-plan. S’immiscent ensuite dans ce film E.T., Retour vers le futur, 2001, L’odyssée de l’espace, Wall-E, Alien, Star Wars, Shrek (un astronaute qui s’accapare le fameux regard du Chat Potté), etc. Tintin aussi (Le Lotus Bleu) influencera une mini séquence post-générique.

Planète 51 est sympa mais peut-être est-il préférable d’attendre la location vidéo.

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