Photo (2) du film RESIDENT EVIL - RETRIBUTION

[critique] Resident Evil – Retribution

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Affiche du film RESIDENT EVIL - RETRIBUTION

Le terrifiant virus mis au point par Umbrella Corporation continue à faire des ravages partout sur Terre, transformant les populations en légions de morts-vivants affamés de chair humaine. Alice, l’ultime espoir de notre espèce, s’éveille au cœur du plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Au gré de son exploration à haut risque et de ses découvertes, les zones d’ombre de sa vie s’éclairent… Plus que jamais, Alice continue à traquer les responsables de l’atroce infection. De Tokyo à New York, de Washington à Moscou, elle les pourchasse jusqu’à la révélation explosive qui va remettre en cause toutes ses certitudes. Avec l’aide de nouveaux alliés et d’anciens amis, Alice va devoir se battre pour survivre dans un monde hostile, au bord du néant. Le compte à rebours a commencé…

Note de l’Auteur

[rating:2/10]

Date de sortie : 26 septembre 2012
Réalisé par Paul W.S. Anderson
Film canadien, allemand
Avec Milla Jovovich, Michelle Rodriguez, Kevin Durand, Sienna Guillory
Durée : 1h35min
Titre original : Resident Evil – Retribution
Bande-Annonce :

Cinquième opus de la saga adaptée de la série vidéoludique du même nom, Resident Evil – Retribution est la suite directe de Resident Evil – Afterlife sorti en 2010. En effet, le film démarre directement sur la dernière scène du film précédent, laissant sans doute en plan ceux n’ayant pas vu l’opus en question.

Si j’avais trouvé quelques éléments pouvant sauver la cuvée de 2010, je suis bien en peine d’en trouver cette fois-ci ! Le maigre scénario est passé faire un tour chez Weight Watchers : la relative cohérence laisse place à une succession de scènes sans queue ni tête où l’on a trouvé n’importe quelle astuce pour montrer l’héroïne en découdre avec des zombies dans différentes capitales du globe. Les personnages secondaires ont une rare excellence dans l’inexpressivité et le manque de charisme ; et étant donné que le scénario ne leur donne aucune légitimité à part une éventuelle continuité avec les autres épisodes, il n’y en a aucun à sauver (à part peut-être Michelle Rodriguez, bizarrement toujours à sa place dans les films de genre).

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Autant le 4ème Resident Evil méritait le qualificatif de mauvaise série B, autant celui-ci ne mérite même pas celui de série Z !

Paul W.S. Anderson arrive même à faire du mauvais Paul W.S. Anderson : ses ralentis, ses montages clippesques et ses chorégraphies improbables, qui étaient fort supportables dans le précédent, sont devenus totalement indigestes ! L’accumulation de ralentis tend au ridicule total tout au long du film d’ailleurs : l’héroïne interprétée par Milla Jovovitch, la femme du réalisateur, passe le générique au ralenti, croise des gens qui marchent au ralenti et se bat… au ralenti (c’était pour voir si vous suiviez). De même, peu d’astuce dans la réalisation à part une fois ou deux dans l’utilisation de la 3D (mais sans grande gloire).

Autant le 4ème Resident Evil méritait le qualificatif de mauvaise série B, autant celui-ci ne mérite même pas celui de série Z ! Il s’agit tout simplement d’un très mauvais film, mal réalisé et mal joué, qui n’a pour seule excuse d’exister la licence qu’il défend. Et ce n’est vraiment pas un argument.

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Rédacteur depuis le 21.02.2010

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