Six touristes français ont décidé de découvrir l’Afrique du Sud au cours d’un safari organisé par Richard Dacier. Ils ignorent alors que leur guide n’a pas mis les pieds dans la brousse depuis 30 ans… Et qu’il a peur des animaux !
Note de l’Auteur
[rating:1/10]
• Date de sortie : 1 avril 2009
• Réalisé par Olivier Baroux
• Film français
• Avec Kad Merad, Lionel Abelanski, Valérie Benguigui
• Durée : 1h46min
• Bande-Annonce :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x8rqhc_safari-bande-annonce-fr_shortfilms[/dailymotion]
Le cinéma est mort … dans la brousse. A confirmer donc : « le pire danger [ … ] c’est lui ». Après une heure de réflexion intense, dans l’espoir de trouver un élément digne d’intérêt à Safari, on pourra citer les photos du making-of en générique de fin. Une sorte de récompense de mérite pour ceux restés jusqu’au bout. On essaye aussi de justifier ( en vain ) le prix du billet.
On se surprendra murmurer à maintes reprises : « Non… ils n’ont quand même pas osé ». Et bien oui. Le pire de l’humour est là. Olivier Baroux aurait-il épuisé l’ensemble de ses blagues dans ses sketchs ? ». L’humour y est réellement lourd et, pour le coup, le comique de répétition est, ici, navrant. Le metteur en scène a aussi tenté la carte « humour-dégout » … A défaut de faire rire, nous voici écœurés. De toute évidence le film reste prévisible et le spectateur anticipera la plupart des blagues. Malgré tout, la présence d’Omar Sy aurait pu apporter une touche agréable. Non, son personnage arrive trop tard, le mal est fait : le film a atteint un niveau de consternation atypique. L’accent québécois (habituellement plaisant ) manipulé par celui-ci, nous amène à nous poser une question : « Est-ce que je pourrai sortir discrètement de la salle maintenant ? Où est la porte de sortie… ». Rapidement, je citerais aussi la présence de Yannick Noah. Pas besoin d’en dire plus : « le mal est fait ».
Par-dessus le marché certains acteurs ont un jeu des plus médiocres. Ici on se demande si le problème vient du comédien ou de la direction d’acteurs. Cette réponse, de toute évidence, n’améliorera pas la qualité du film. Quant aux personnages, nous pouvons les décrire comme inintéressants, caricaturaux et sans aucune profondeur réelle.
Une touche d’espoir apparaît avec la promesse de magnifiques plans de l’Afrique. Même ici le constat est désastreux : les images restent ternes et sans aucune magie. De véritables photos de touristes. Etait-ce pour donner raison à Benoit ( joué par Lionel Abelanski ), amoureux de sa ville natale ? Parce qu’en effet, pour le coup, on aurait préféré des plans de Beauvais…