Après une soirée bien arrosée, un groupe d’amis est réveillé par d’étranges lumières dans le ciel. Ils découvrent avec horreur de gigantesques vaisseaux extraterrestres surplombant les métropoles du monde entier. De puissantes sources lumineuses semblent aspirer les hommes par milliers… La stupeur passée, la fuite et la résistance s’organisent. L’humanité est-elle condamnée à disparaître ?
Note de l’Auteur
[rating:3/10]
• Date de sortie : 15 décembre 2010
• Réalisé par Colin Strause, Greg Strause
• Film américain
• Avec Eric Balfour, Scottie Thompson, David Zayas
• Durée : 1h 33min
• Bande-Annonce : [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dVFjvHxBfk0[/youtube]
Film de science-fiction de cette fin d’année, Skyline ressort cette recette vieille comme le monde mais qui continue d’électriser les foules : l’attaque de notre planète par des hordes d’infâmes extra-terrestres. Cependant, même si la recette continue de faire son petit effet le temps d’une séquence ou deux, il est bien difficile de trouver des productions nous embarquant hors des sentiers déjà bien tracés voir usés de ses prédécesseurs. Le dernier en date à avoir réussi ce pari ce nomme District 9. Après rien et avant pas grand chose de nouveau à se mettre sous la dent et ce n’est certainement pas sur ce nouveau venu qu’il faudra compter non plus.
En réalité Skyline frustre le spectateur plus qu’il ne le déçoit. Avec un démarrage qui pompe sur tous les classiques du genre à commencer par La Guerre Des Mondes de Spielberg, cette réalisation des frères Strause à qui l’on doit déjà le très médiocre Alien Vs Predator Requiem réussira à étonner grâce à des effets spéciaux intéressants à analyser et des entités extra-terrestres qui ont un certain magnétisme accrocheur. Rien qu’avec ces deux éléments, l’envie de faire fit des faiblesses d’un casting inapproprié dévoilant les restrictions budgétaires dont a souffert ce film frôlera l’esprit de spectateurs de bonnes humeurs. C’était sans compter sur le travail de sape des propres réalisateurs qui se tirent à chaque fois une balle dans le pied. Ils arrivent à la fois à se tirer de situations présumées insurmontables par le biais d’un système D cocasse et à noyer leur bébé en tombant dans les pires stéréotypes du genre. Partager entre le divertissement offert lors de certaines séquences n’y allant pas avec le dos de la cuillère et l’affligeante médiocrité des autres, le spectateur hésitera longuement entre sortir de la salle prématurément et attendre jusqu’au bout pour espérer être surpris. Malheureusement, le final pathétique n’épargnera pas les derniers courageux.
Après réflexion, Skyline se résumera en une production comportant de bonnes idées étouffées par un raz-de-marée de clichés aussi navrant qu’indigeste.