[critique] Sunshine Cleaning

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Rose Lorkowski était la « star » du lycée, la pom-pom girl qui sortait avec le capitaine de l’équipe de football américain. Elle est aujourd’hui une mère célibataire trentenaire et gagne sa vie en faisant des ménages. Sa soeur Nora habite toujours chez leur père Joe, un businessman raté qui a toujours misé sur des produits qui auraient normalement dû le rendre riche rapidement…

Parce qu’elle doit trouver l’argent nécessaire pour envoyer son fils dans une école privée, Rose persuade sa soeur de monter avec elle une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Elles se retrouvent alors confrontées à toutes sortes de situations spéciales…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]


Date de sortie : 10 Juin 2009
Réalisé par Christine Jeffs
Film américain
Avec Amy Adams, Emily Blunt, Alan Arkin
Durée : 1h 20min
Bande-Annonce :


SUNSHINE CLEANING – Bande Annonce du Film –
envoyé par LE-PETIT-BULLETIN. – Regardez des web séries et des films.

Sur l’affiche du film, on peut lire en grand : “Par les producteurs de Little Miss Sunshine”. Après la réussite parfaite de ce dernier, on était donc en droit d’attendre beaucoup de Sunshine Cleaning, ou du moins attendre le même résultat : une comédie dramatique humaine dopée d’humour dans sa forme mais alarmante, voir déprimante, dans son fond.

Sunshine cleaning suit exactement cette lignée, en partie tout du moins.

A travers cette histoire plutôt intéressante et créative de ces deux sœurs qui montent une entreprise de nettoyage de scènes de crimes pour échapper à une misère certaine se dégage un fatalisme humain profond. Ici la comédie est au service du drame. Un drame universel où tout le monde peut se retrouver : de la mère qui élève seule son enfant et qui vit une histoire d’amour platonique et destructrice avec un homme marié, à la jeune femme perdue dans un monde qu’elle ne comprend pas et qui ne lui correspond pas en passant par le grand-père qui connait la misère des petites retraites… tout y passe. Chaque personnage à une histoire qui lui est propre, est attachant à sa manière et a un réel fond. Il ne s’agit pas que d’un simple protagoniste plat, sans saveur, qui ne suscite aucune émotion au spectateur, bien au contraire.

Les acteurs, ou plutôt les actrices, jouent parfaitement leur rôle respectif. Chacun a trouvé le juste milieu entre le drame et la comédie. Sunshine Cleaning est un film très fin, très bien calibré, qui ne tombe pas dans l’excès de blagues graveleuses ou le mielleux des bons sentiments moraux et pudibonds décrédibilisant son message humain d’espoir.

En ces points, nous retrouvons beaucoup de Little Miss Sunshine dans Sunshine Cleaning même si le premier était beaucoup plus abouti à mon goût.

Car le plus gros défaut du film de Christine Jeffs (dont c’est le troisième film après Sylvia et Rain) est sans doute sa durée. Car si beaucoup d’entre nous en supporte pas les longueurs pharamineuses de certaines productions, d’autres regretteront que d’autres soient trop courtes. C’est le cas pour Sunshine Cleaning.

1h 20min est une durée qui ne permet pas réellement aux spectateurs de s’abandonner à cette histoire et aux personnages. Car quand le plaisir atteint son maximum, le générique de fin pointe le bout de son nez et nous laisse une certaine insatisfaction au travers de la gorge. Pour ma part 20 ou 30 minutes de plus n’auraient pas été de trop.

Mais bon, on ne va pas chipoter pour si peu car il s’agit honnêtement d’une simple formalité et il n’y a réellement pas grand chose à reprocher à ce film indépendant.

Au final, Sunshine Cleaning est un drame humain d’une authenticité touchante dissimulé sous un “feel good movie » parfaitement maîtrisé qui s’inscrit dans la grande lignée des derniers succès du cinéma indépendant américain.

Un film savoureux grâce à des acteurs survoltés et séduisant grâce à un naturel envoûtant qui ne peut que nous transporter dans un bain d’émotion poignant, touchant et nous faire prier pour que le prochain film de genre arrive très rapidement dans nos salles obscures.

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  1. l’une des + grosses daubes de l’année dernière mais tellement représentatif de ce nouveau cinema people con/sensuel & si formaté – que je suis sûr que même la firme Cannon distribuerait du Woody Allen en comparaison ou alors par dépit – .