[critique] The Club

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Début des années 80. En Grande-Bretagne, le chômage atteint des taux record, les villes sont délabrées. Elles respirent la rage et la frustration. Le monde de la nuit et des clubs est encore pire. Tout n’y est que dépravation.
Danny, ouvrier à l’usine, a peur d’affronter la vie. Son couple n’existe plus, et le temps passé avec ses filles se limite à une heure de temps à autre. Au bord de la dépression nerveuse, il décide de réagir. Il sympathise avec un groupe de videurs de boîte de nuit qu’il rencontre au sein du club de boxe dans lequel il s’est inscrit. Louis, Sparky et Rob l’acceptent tout de suite et lui redonnent confiance.

Entraîné dans leur univers, il se retrouve lié au parrain du milieu local et plonge alors dans un monde de violence et de perdition…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]


Date de sortie : 21 janvier 2009
Réalisé par Neil Thompson
Film britannique
Avec Colin Salmon, Mel Raido, Shaun Parkes
Durée : 1h 35min
Bande-Annonce :

C’est toujours quand on ne les attend pas que nos chers voisins britanniques décident de nous livrer un petit bijou du cinéma du genre.

C’est ainsi que Neil Thompson décide de voir les choses en grand et d’être à la fois réalisateur et producteur de son premier film : The Club. Il faut savoir qu’avant, il était le scénariste de nombreux épisodes de la série Malcolm.

Changement radical donc pour ce britannique qui passe d’une série loufoque complètement déjantée à un drame particulièrement efficace sur fond d’amitié, de corruption et de confiance en soi.

The Club est donc un pari aussi risqué que courageux qui nous entraine sur les pas d’un homme plein de charisme et de confiance qui sort de prison après 12 années de réclusion et qui nous raconte l’engrenage dans lequel il a été emporté et qui l’a conduit à cette fatalité.

Nous voilà donc 12 ans plus tôt, dans les années 80, dans une Grande-Bretagne délabrée où la misère et la pauvreté ont pris le dessus sur la convivialité et le bien-être moral. C’est ici que débute l’histoire de Danny, un homme peureux au boulot médiocre, à l’appartement médiocre, sans véritables amis et à la vie conjugale anéantie. Seuls ses enfants l’aident à maintenir la tête hors de l’eau.

Mais tout bascule le jour où, tétanisé par la peur de se battre, il se fait violemment massacrer devant ses enfants par l’une de ces grosses brutes locales qui n’ont rien dans le cerveau et qui ne comprennent que la loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent).

Humilié, rabaissé, Danny décide de prendre les choses en main et de s’inscrire dans un club de boxe. Dans celui-ci, il y fera la rencontre de 3 personnes qui deviendront ses meilleurs amis dans les meilleurs comme les pires moments et qui l’aideront dans sa lutte contre cette peur qui le ronge petit à petit…

Le reste, c’est à vous de le découvrir.

Côté réalisation, The Club n’a rien à envier à de plus grosses productions avec son atmosphère envoûtante et sa luminosité très soignée. Le monde de la nuit est parfaitement retranscrit et le métier de videur est exploité à la perfection, sans exagérations ni fioritures.

Le casting est également appréciable avec de jeunes acteurs qui débutent presque tous sur grand écran, exception faite de Colin Salmon que l’on a pu retrouver et apercevoir dans Resident Evil, Match Point ou encore Alien Vs. Predator.

Le rôle de Danny est parfaitement tenu par un Meil Rando très prometteur qui ressemble étrangement au niveau du faciès à Daniel Day-Lewis et au niveau de son personnage au personnage qu’interprétait également Lewis dans The Boxer.

Un autre acteur du film ressemble bizarrement à un autre acteur : il s’agit de Scot Williams qui n’est pas s’en rappeler un certain Sick Boy dans Trainspotting.

Alors, ces ressemblances ? Véritable choix du réalisateur ou résultat inconscient ?

Qu’à cela ne tienne le résultat détonne et ce n’est certainement pas la B.O. qui viendra dire le contraire avec sa panoplie de tout ce qui s’est fait de meilleur dans les années 80.

En conclusion, The Club est un très bon film sur la confiance en soi, sur l’amitié. Si je devais en faire une analogie ciné, je dirai qu’il y a un peu de Scarface dans ce film avec cette lente montée en puissance de Danny qui prend confiance en soi, trop même, ce qui finira par lui nuire au final.

The Club ou « l’ivresse du pouvoir et ses conséquences » est un très bon divertissement qui va un peu plus loin que le simple divertissement conventionnel et minimaliste qui se serait contenté de montrer des scènes de bastons médiocres et sans fondements. Non. Neil Thompson glisse ici et là des règles de vie philosophiques dans son bébé à l’image du livre de Sun Tzu, L’Art De La Guerre, pour ne citer que lui.

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licensedmadness
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Invité.e
10 décembre 2009 13 h 38 min

Bof… Oui et non.

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