[critique] The Island

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D’ici quelques décennies…
Lincoln Six-Echo et sa camarade Jordan Two-Delta font partie des centaines de Produits d’une immense colonie souterraine où la vie est étroitement surveillée et régie par des codes très stricts. Le seul espoir d’échapper à cet univers stérile est d’être sélectionné pour un transfert sur « l’Île ». A en croire les dirigeants de la colonie, l’Île serait le dernier territoire à avoir échappé à la catastrophe écologique qui ravagea notre planète quelques années auparavant et en rendit l’atmosphère à jamais irrespirable…
Lincoln, comme la totalité de ses congénères, a longtemps cru à ce paradis. Mais depuis quelque temps, des cauchemars récurrents troublent ses nuits, et le jeune homme commence à s’interroger sur le sens de sa vie et les restrictions faites à sa liberté.
Poussé par une curiosité tenace, Lincoln découvre bientôt l’atroce vérité…

Note de l’Auteur

[rating:5/10]

Date de sortie : 17 août 2005
Réalisé par Michael Bay
Film Américain
Avec Ewan McGregor, Scarlett Johansson, Djimon Hounsou
Durée : 2h12min
Titre original : The Island
Bande-Annonce :

Prenez un thème d’actualité : le clonage. Poussez le à l’extrême, poussez le jusqu’à la réalisation parfaite d’un homme et de sa conscience. Vous avez là toute l’originalité du film The Island. Le reste n’apprendra rien aux amateurs de science-fiction. Le thème d’une société-écran n’est pas sans nous rappeler 1984 de Georges Orwell, le tout modernisé pour l’esthétique, c’est-à-dire blanc, propre et contrôlé.

The island 8

Le début se consacre essentiellement à installer l’ambiance voulue de l’immense colonie souterraine dont sont membres Lincoln Six-Echo et Jordan Two-Delta. L’atmosphère y est aseptisée, cadrée, et continuellement surveillée.
Rien de nouveau certes, mais la beauté des images nous accroche bien. Le début semble donc prometteur… et en restera là. Passé la construction rapide de l’intrigue (qui, au final, se dévoile trop rapidement et trop facilement), la suite n’est qu’une succession d’explosions entrecoupées de morceaux d’histoires.

The island 1

Michael Bay, pour un premier film, n’a pas lésiné sur les moyens : les scènes d’action ont été tournées entre les déserts de Californie, du Nevada, et Détroit. Pour les scènes en mer, a été utilisé un WallyPower 118, petit yacht valant la modique somme de 25 millions dollars. Plus raisonnable, la Cadillac (la voiture de Tom Lincoln) n’a coûté que 7 millions de dollars. Un budget de conséquence donc, que les acteurs devaient assumer : Michael Bay a exigé d’eux un engagement physique important.
Résultat : ils courent, sautent, crient, tombent, se relèvent, re-courent… Les scènes d’actions s’enchaînent pour notre plus grande joie, plus aberrantes les unes que les autres. On s’émerveille toujours de la chance incroyable dont bénéficie nos deux clones, que rien, pas même un hélicoptère, ne pourra arrêter. Une chute du haut d’un building ? Aucun problème… Mettez un filet.

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Qu’on ne s’inquiète pas : un happy end pour tout le monde, même le plus méchant des vilains aide les gentils clones. Une réflexion sur le clonage humain ? Ça coûte cher.
Accordons tout de même au film des scènes de double (Tom Lincoln alias Ewan McGregor face à Lincoln Six-Echo alias Ewan McGregor aussi) remarquablement réussies.
Au final, un excellent film de soirée télé.

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  1. merci KLM! :-) et le pire c’est qu’on pourait faire un inventaire car nombreux sont les remakes, de nos jours & quand on oublie les faux prophètes

  2. Totalement d’accord avec licensedmadness. Autant revoir Logan’s Run, de Michael ANDERSON (l’Age de Crystal en VF) dont The Island est un remake inavoué.

  3. Une des pires daubes du cinema contenant, par ailleurs, un beau tas de clichés pour débiles légers; sans oublier le fait que le tout est honteusement pompé sur 1984 et « le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley. un vrai nanar à qui il ne manque que JCVD. désolé Michael !

  4. Tout à fait ce que je pense, des effets spéciaux, un bon film juste à voir comme ça, pas se prendre le chou. Le film sympa qu’on est content d’avoir vu même si il va pas nous faire réfléchir pendant trois mois sur le message qu’il dégage !