[critique] The Tortured

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La vie d’un jeune couple se transforme en enfer lorsque leur fils unique est kidnappé et retrouvé mort… Obsédés par un profond sentiment de vengeance, le couple trouve l’opportunité de kidnapper le meurtrier de leur fils…

Note de l’Auteur

[rating:6/10]


Date de sortie : 02.11.2010 (DVD)
Réalisé par Robert Lieberman
Film américain
Avec Erika Christensen, Jesse Metcalfe, Bill Moseley
Durée : 1h 25min
Bande-Annonce : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xb33q9_the-tortured-trailer_shortfilms[/dailymotion]

Grande mode de ce 21ème siècle, le torture porn n’a pas finit de faire parler de lui. Après des films comme Saw, Hostel et A Serbian Film, tout le monde essaie avec plus ou moins de talent de se faire une place au soleil avec cette mode rameutant les foules par centaines de milliers dans les salles obscures et faisant les beaux jours de producteurs rajoutant plusieurs zéros à leurs comptes en banques. Le dernier en date se nomme The Tortured.

N’y allant pas par quatre chemins en nous embarquant dès les premières minutes dans le bain, The Tortured suit la descente aux enfers d’un couple décidant de venger la mort de leur enfant en torturant à leur tour le responsable de cette abomination. Acte à la fois salvateur et destructeur qui changera leur vision de la vie à jamais. Si à première vue le scénario n’a rien d’emballant et a déjà été exploité dans ses moindres détails, The Tortured a le mérite de ne pas nous mentir. On s’attend à un film de torture et c’est exactement ce qu’on nous offre. Presque jouissive, la torture nous entraîne dans les dernières parcelles d’humanité de ces deux êtres écorchés vifs avec un questionnement omniprésent sur la légitimité d’un tel acte. Au côté de cette séquence majeure du film vient se placer une mise en scène très honnête nous prouvant qu’avec très peu de moyen on peut quand même arriver à un résultat correct sans tomber dans l’excès d’artifices et des acteurs qui, sans faire de miracle, arrivent à nous convaincre et à nous entrainer avec eux dans ce dédale psychologique intéressant à voir évoluer surtout lors du final.

Au final, sans pour autant s’installer au côté des références du genre, The Tortured réussit cependant aisément son pari premier : divertir. Manquant de moyens, cette série B se dépatouille tant bien que mal et arrive à nous convaincre le temps d’une soirée DVD entre potes. Pas une claque cinématographique intense, juste une petite tape amicale dans le dos comme il est bon d’en recevoir de temps en temps.

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  1. Bof. Le même scénario (ou à peu près) que celui du bien meilleur film de Podz: La loi du Talion. Dans Torturés, beaucoup de bavardages, de phrases convenues. Quelques petites scènes où le suspens règne, mais encore. Que d’invraisemblances ! Un gars qui peut marcher comme il le fait, après s’être fait broyé un pied: cela relève du miracle. Ce gars est capable de trouver in extremis une feuille, un crayon, puis écrire un message à ses tortionnaires: wow !

  2. j’avoue que la fin n’est pas très claire, s’ils ont torturés le mauvais gars et en prétendant qu’il a perdu la mémoire, comment connait-il le prénom du garçon assassiné!!! beaucoup de suppositions à nous de faire le choix.

  3. J’ai u un peut de mal sur la fin aussi, si le couple c’est tromper de personne, comment connaisser il le nom de l’enfant qu’il est senser avoir tué? (quand il prétexte une amnésie pour s toper les tortures)
    Mercii

  4. Un film dont j’attendais le pire mais qui se révèle au final une bonne surprise. Tout le monde y met du sien, et les producteurs de Saw montrent qu’ils savent faire autre chose que de la violence gratuite.

  5. En réalité, l’acte de ce faux-coupable n’est pas si dénué de sens. Ayant réellement perdu la mémoire lors de l’accident du véhicule de police et subissant torture sur torture il a craqué psychologiquement et a fini par réellement croire qu’il avait commis cet ace de barbarie.

    Dès lors, il écrit une lettre d’excuse à ce couple pour se faire pardonner et se pend car il n’accepte pas lui-même un tel acte.

  6. en fait à la fin on se rend compte que le couple a torturé le mauvais gars, qui était condamné que pour 18 mois..pour fraude fiscale.
    l’autre, le vrai tueur, a finalement été récupéré par la police..
    j’ai été surpris par la note laissé par l’agent des taxes qui se pend pour atténuer ses douleurs mais apparemment, aussi ceux du couple en leur laissant croire qu’il était le monstre… un peu dénuer de sens si l’on part du fait que dans une suite logique, le commissaire appelera le couple pour les rassurer en leur informant de la re-capture du tueur…

  7. Très bonne critique !
    Ce que vous dites est absolument vrai, j’ai à peu près la même façon de penser. Je trouve juste ce film un peu trop « cruel » à mon goût… Je trouve qu’il y a un certain « malaise » qu’il n’y a pas lors des scènes de torture d’un Saw, ou d’un Hostel, peut-être est-ce le fait que c’est un jeune couple « normal » qui torture la personne, sans pitié.
    Le final est en effet très réussi, un poil prévisible, mais très bien construit. Merci pour cette critique! :)