mad max 3

MAD MAX 3 (1985) : plus fun et grand public

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Mise en scène
6
Scénario
5
Rythme
6
Tina Turner'style
7
Résistance au temps
7
Note des lecteurs1 Note
3
6.2

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[dropcap size=small]L[/dropcap]a caméra plane au dessus d’une étendue aride. Au loin, un petit nuage de fumée se déplace. Plus on s’approche et plus on prend conscience que c’est une calèche tirée par des dromadaires. La caméra, qui est en fait un avion, vient percuter l’homme qui conduit. Dans le véhicule volant, un homme et un enfant exultent de joie, dans un cri guerrier, d’avoir réussi. Le ton de ce troisième volet est posé d’entrée. MAD MAX 3 sera placé sous le signe du fun et semble délaisser l’univers plus furieux des deux précédents.

Passé cette première scène, ce qui nous accroche, c’est l’univers. En plus des zones désertiques, on explore également des endroits plus civilisés, dont la Ville du Troc. Là, difficile de ne pas penser à des jeux vidéos comme Fallout, où on prend plaisir à découvrir les spécificités de la ville, ses habitants, son architecture. La scène dans le tunnel d’entrée rappelle de nombreuses autres moments qu’on a connu dans des RPG. MAD MAX 3 est le plus impressionnant en terme de direction artistique parce qu’il est ample sans trahir l’esprit de la franchise. A ce plaisir s’ajoute un rythme prenant où Max est sans cesse embarqué dans un nouvel endroit ou une nouvelle galère.  Du moins c’est ce qu’on croit. Car après 30 bonnes minutes bien chargées qu’on ne voit pas passer, le souffle retombe et ne reviendra jamais à tel niveau. Ce n’est pas faute d’être servi en action. S’il suffisait que de ça… Ce qui manque, c’est cette énergie furieuse qui traversait MAD MAX 2 et où la menace de mort était omniprésente. De par le parti pris de proposer un film plus léger, MAD MAX 3 perd de son intensité.

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Ce qui n’empêche pas d’être un honnête divertissement, avec des bons personnages. Max reste Max et il est entouré chez les méchants de figures charismatiques. En premier lieu, Tina Turner en Entity. Alors, oui, elle a pas la carrure d’Humungus et ne détrônera pas le gaillard de la première place du méchant le plus marquant de l’univers. Mais son style extravagant de guerrière colle bien à l’univers. Le « méchant » dont on se souvient, c’est Master/Blaster. Ce perso deux-en-un provoque le rire (dans le bon sens du terme) tout en étant un antagoniste imposant. la rédemption qu’il trouve par la suite est représentative de l’esprit du film. La deuxième chance est rarement une chose permise dans le monde inventer par George Miller. Par contre c’est déjà plus complexe d’évoquer les personnages bons, tant ils ne sont pas développés et n’incarnent rien de marquant. Quelques enfants serviables mais rien de plus… Le film manque de couilles, en terme de virilité. Alors on se détache des événements, du sort des protagonistes. On suit l’action, bien emballée, dont une super attaque de train en marche qui évoque plus que jamais le monde du western. A ce moment, l’essence MAD MAX ressort, malgré du second degré.

« Un film d’aventure divertissant, accessible au plus grand nombre. Il n’est pas à négliger dans le monde de MAD MAX, car c’est celui qui ose le plus dans ses propositions artistiques. »

On est obligé d’avoir une sorte d’affection envers ce troisième volet parce qu’il tente de proposer sa propre pâte au sein des trois films. Il se différencie mais ne s’impose pas. Il n’est pas non plus le vilain petit canard de la franchise, trop souvent décrié. Cette réputation doit même jouer en sa faveur car en le découvrant on se rend compte qu’il n’a rien d’un nanar mais tente une autre veine. S’il avait été dans le même ton que le 2, il aurait glissé sur le terrain de la redite. C’est un film d’aventure divertissant, accessible au plus grand nombre. Il n’est pas à négliger dans le monde MAD MAX car c’est celui qui ose le plus dans ses propositions artistiques. La gradation entamée avec le 2 atteint son paroxysme et devrait satisfaire les fans de post-apocalyptique.

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Titre original : Mad Max Beyond Thunderdome
Réalisation : George Ogilvie, George Miller
Scénario : George Miller, Terry Hayes
Acteurs principaux : Mel Gibson, Tina Turner, Frank Thring
Pays d’origine : Australie, U.S.A.
Sortie : 25 septembre 1985
Durée : 1h47min
Distributeur : Warner Bros.
Synopsis : Max, de retour, s’est fait dépouiller de son maigre bien. Suivant le voleur, il arrive à la Ville du Troc, où règne Entity. Celle-ci l’engage pour qu’il la débarrasse de Master et Blaster, rois du Monde souterrain. N’ayant voulu tuer Blaster, Max est abandonné en plein désert, d’où il ressurgit à la tête d’une troupe d’enfants pour faire exploser la Ville du Troc.

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