C’est en 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi que l’aventure romantique commence, dans un hôtel méditerranéen isolé, la villa Donna, tenu par Donna, sa fille Sophie et le fiancé de Sophie, Sky. Juste à temps pour son mariage prochain, Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l’un d’eux est son père. De trois points du globe, trois hommes s’apprêtent à retourner sur l’île – et vers la femme – qui les avait enchantés 20 ans auparavant.
Note de l’Auteur
[rating:0/10]
• Date de sortie : 10 Septembre 2008
• Réalisé par Phyllida Lloyd
• Film américain
• Avec Meryl Streep, Amanda Seyfried, Pierce Brosnan
• Durée : 1h 50min
• Bande-annonce :
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Il semblerait que ce medley musical maladroitement illustré tente de tenir en haleine le spectateur avec une unique question : « Qui est le père de Sophie ? ». A moins qu’il ne tente de nous séduire à l’aide de situations « comiques » ? Non, le ridicule arrête de nous faire sourire dès le premier quart d’heure. Difficile de s’amuser d’hommes dansant sur un ponton avec des palmes, imitant des pingouins en Grèce. Alors est-ce dans l’espoir de plonger le spectateur nostalgique dans l’ère du disco ? Malheureusement en aucun cas il ne rend hommage à cette musique. Dès les premières secondes vous verrez l’écran découpé en plusieurs cadres, de petites étoiles qui scintillent ou encore des choristes surgissant de derrière les arbres. Il n’y a là qu’un essai hybride entre le clip de musique et le long métrage. En résumé, le scénario n’est qu’une vague excuse pour apporter des images à l’écran.
Qu’on aime ou pas les comédies musicales, le spectateur risquera fortement de regretter Moulin Rouge, Chicago ou, dans un tout autre registre, Sweeney Todd. La comédie musicale est morte avec Mamma Mia… le cinéma avec peut-être. Un spectateur face à ce genre cinématographique accepte des situations peu réalistes, mais ici la limite est largement franchie. Courageux celui qui rassemblera toute la volonté du monde pour accepter les règles du jeu de ce film ( à savoir « Vive le kitsch » ) et enfin sourire de certaines séquences du film.
Il est malheureux de constater que la seule chose qui aurait pu sauver ce scénario des plus médiocres a totalement échappé à la pensée du réalisateur : l’esprit seventies apparait comme une parodie douteuse. Que les fans d’ABBA pleurent ! Que ce groupe mythique se retourne dans sa tombe ! Les chansons sont mal amenées par les situations, les chorégraphies absolument affligeantes, et que dire de l’impressionnante performance vocale de Pierce Brosnan ? De se contenter de sa douche comme salle de concert, certainement. En bref, le titre du film prend une nouvelle dimension à la vue de ce long-métrage.
Heureusement que les paysages de Grèce restent somptueux. A défaut d’apprécier la musique, l’histoire ou les dialogues, ce film aura au moins le mérite de donner envie d’aller prendre quelques vacances sur cette île, en espérant ne pas y retrouver les personnages du film.
