Chaque jour, on vous conseille 2 films (TNT + toutes les chaînes) à voir à la télévision. Ce soir, Le Journal d'une Femme de Chambre et Les Quatre Cents Coups.

[tv] Lundi 1er juillet 2013 : Au programme à la télévision ce soir

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Photo du film LES QUATRE CENTS COUPS

Chaque jour, la rédaction du Blog du Cinéma vous conseille 2 films à voir à la télévision le soir : un film sur l’ensemble des chaînes et un autre exclusivement sur la TNT afin de ne léser personne.
Au programme ce soir : Le Journal d’une Femme de Chambre sur Arte et Les Quatre Cents Coups sur OCS Géants.
À votre télécommande !

  •  SUR LA TNT

Affiche du film LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE
LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE
Sur Arte à 20h50

Fiche technique
Réalisation : Luis Buñuel
Scénario : Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière
Acteurs principaux : Jeanne Moreau, Georges Géret, Michel Piccoli, Françoise Lugagne, Jean Ozenne, Daniel Ivernel
Sociétés de production : Ciné-Alliance, Filmsonor, Spéva Films, Dear Film Produzione
Pays d’origine : France, Italie
Genre : Comédie dramatique, Étude de mœurs, Satire sociale
Sortie : 4 mars 1964
Durée : 98 minutes

Synopsis
Dans les années 1930, Célestine, une femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service d’une famille de notables résidants au Prieuré, leur vaste domaine provincial. La maîtresse de maison, hautaine et dédaigneuse avec sa domesticité, est une puritaine frigide, maniaque du rangement et obsédée par la propreté. Célestine doit affronter les avances du mari sexuellement frustré, et elle gère avec toute la sérénité possible le fétichisme étrange du patriarche, un ancien cordonnier qui lui demande fréquemment de porter des bottines qu’il tient jalousement enfermées dans un placard.

Malgré sa répugnance, Célestine est contrainte de côtoyer Joseph, le palefrenier de ses patrons, un rustre aux tendances sadiques, raciste et activiste d’extrême droite1 qui a des vues sur elle, l’associant à son projet de s’établir bistrotier. Une petite fille pour laquelle Célestine s’est prise d’affection est violée et assassinée. Célestine est persuadée de la culpabilité de Joseph et feint d’accepter de devenir sa femme pour obtenir ses aveux. Devant son mutisme, elle fabrique de faux indices pour le confondre, tout cela en pure perte, car il est finalement innocenté et s’en ira ouvrir son bistro avec une autre femme.

Parallèlement, Célestine a entrepris de se faire épouser par un voisin de ses patrons, l’ex-capitaine Mauger, un retraité aisé, autoritaire et tonitruant qu’elle domine cependant en exerçant subtilement son pouvoir de séduction. Elle l’asservira une fois devenue sa femme.

Anecdotes
Satire féroce d’une bourgeoisie provinciale dont l’hypocrisie de façade est démantelée (et exploitée) par une femme de chambre intelligente et subversive. Du choix d’un noir et blanc austère et de l’absence de musique résulte un portrait froid et quasiment clinique, mais néanmoins jouissif, des mœurs d’une bourgeoisie des années 1930. Du grand Buñuel, et une interprétation de Jeanne Moreau justement récompensée par le prix de la meilleure actrice au Festival international du film de Karlovy Vary.

Distinction
Festival international du film de Karlovy Vary 1964 : prix de la Meilleure actrice à Jeanne Moreau

[Source : Wikipedia]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=PrylX3S1Mgk[/youtube]

  •  SUR LES AUTRES CHAÎNES

Affiche du film LES QUATRE CENTS COUPS
LES QUATRE CENTS COUPS
Sur OCS Géants à 20h40

Fiche technique
Réalisation : François Truffaut
Scénario : François Truffaut, Marcel Moussy
Acteurs principaux : Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Albert Rémy, Guy Decomble
Pays d’origine : France
Sortie : 3 juin 1959
Durée : 99 min

Synopsis
Largement autobiographique, le film raconte l’enfance difficile d’Antoine Doinel, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d’être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.

À la fin des années 1950, Antoine Doinel, 12 ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père futile. Il plagie la fin de La Recherche de l’absolu lors d’une composition de français. Le professeur lui attribue la note zéro au grand désarroi d’Antoine, qui, en fait, se rappelait involontairement le passage qu’il avait lu récemment.

Antoine Doinel éprouve une admiration fervente pour Honoré de Balzac. Il lui a consacré un autel, une bougie éclaire un portrait de l’écrivain et met le feu à un rideau, provoquant la colère de son beau-père. De plus, malmené par un professeur de français autoritaire et injuste, il passe, avec son camarade René, de l’école buissonnière au mensonge. Puis c’est la fugue, le vol d’une machine à écrire et le commissariat. Ses parents, ne voulant plus de lui, le confient à l’« Éducation surveillée ». Un juge pour enfants le place alors dans un Centre d’observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d’une partie de football, Antoine s’évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu’à la mer.

La spirale dans laquelle le jeune Antoine s’enfonce est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d’autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Le spectateur s’identifie aisément à Antoine Doinel, avec lequel Jean-Pierre Léaud, acteur débutant semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l’adolescent sont de toutes les époques.

Anecdotes
• Premier film de François Truffaut et de ce qui sera appelé la Nouvelle Vague, son succès révèle le jeune réalisateur au grand public. Quatre autres films viendront par la suite compléter la saga Antoine Doinel, toujours interprété par Jean-Pierre Léaud : Antoine et Colette (dans le film à sketches L’Amour à vingt ans) en 1962, Baisers volés en 1968, Domicile conjugal en 1970 et L’Amour en fuite en 1979.
• D’après Jean-Pierre Mocky, le travelling à la fin du film montrant Antoine Doinel en train de courir est inspiré du film Rashōmon de Akira Kurosawa qu’il avait vu avec François Truffaut et Claude Chabrol au cinéma et qui les avaient fortement marqués.
• Le film se termine par un regard caméra d’Antoine Doinel.
• Le titre du film est repris de l’expression populaire « faire les 400 coups », faire toutes les bêtises possibles.
• Ce film fait partie de la Liste des 50 films à voir avant d’avoir 14 ans établie en 2005 par le British Film Institute, intégrant même le top 10 de cette liste.
• Une version restaurée du film est sortie le 19 octobre 2004 à l’occasion des 20 ans de la disparition de François Truffaut.

Distinctions
• Festival de Cannes 1959 : Prix de la mise en scène
• Grand prix Fémina belge du cinéma
• Prix du festival d’Acapulco
• Prix Joseph-Burstyn du meilleur film étranger
• Prix du meilleur film étranger décerné par la critique new-yorkaise
• Prix Méliès 1959

[Source : Wikipedia]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BlHckmVjnho[/youtube]

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