Chaque matin, la rédaction du Blog du Cinéma vous conseille 2 films à voir à la télévision le soir : un film sur l’ensemble des chaînes et un autre, exclusivement sur la TNT, afin de n’oublier personne !
Au programme ce soir : Belle de Jour sur Arte et Même la Pluie sur Ciné+ Club.
- SUR LA TNT
BELLE DE JOUR
Sur Arte à 20h50
Fiche technique
Réalisation : Luis Buñuel
Scénario : Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière, Joseph Kessel
Acteurs principaux : Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page
Sortie : 24 mai 1967
Durée : 101 minutes
Synopsis
Séverine Serizy est une jeune et très belle femme aux fantasmes masochistes assez particuliers. Elle est mariée au docteur Pierre Serizy (Jean Sorel) qu’elle aime « au-delà du plaisir » : elle ne parvient en effet pas à trouver le plaisir auprès de lui, ce qui les frustre tous les deux. Un ami du couple, Monsieur Henri Husson (Michel Piccoli), lui parle d’un bordel de luxe et lui avoue son désir pour elle. Insatisfaite sexuellement, Séverine commence secrètement à y travailler, se prostituant seulement certains après-midi de 14 à 17 heures, d’où son surnom Belle de jour, avant de retourner dans les bras de son mari, qui, heureux, ne se doute de rien.
Au fur et à mesure, Séverine se lie à Marcel (Pierre Clémenti), un jeune rebelle, qui lui fait vivre la passion et l’excitation de ses fantasmes. La situation se complique lorsque Séverine decide de quitter le bordel avec l’accord de Madame Anaïs, après avoir trouvé que Marcel devenait trop exigeant et jaloux de son mari. Monsieur Husson découvre son secret lorsqu’il se rend au bordel, mais refuse finalement de coucher avec elle, car ce qu’il aimait en elle, c’était sa vertu. Un des associés du jeune loubard Marcel suit Séverine jusque chez elle et découvre son adresse. Marcel rend visite à la jeune femme, et la menace de révéler son identité secrète, mais Séverine le persuade de partir.
Marcel, attendant dehors que le mari de Séverine rentre à la maison, lui tire dessus trois fois avant de s’enfuir et d’être tué par la police. Le mari de Séverine survit à cette tentative d’assassinat, mais tombe dans le coma. La police n’identifie pas le motif du crime, mais il reçoit la visite de Monsieur Husson après être sorti de l’hôpital, aveugle et en chaise roulante.
Le film se termine sur un nouveau fantasme de Séverine; cette fois, cependant, pas de sexe. Son mari est en bonne santé, et ils s’embrassent avant de regarder par la fenêtre comme dans la scène d’ouverture.
Anecdotes
• Le réalisateur américain Martin Scorsese a fait en sorte que le film sorte en DVD en 2002.
• En 2006, le réalisateur portugais Manoel de Oliveira a sorti Belle toujours, qui raconte la rencontre imaginée entre deux personnages du film.
Récompenses
• Lion d’or au Festival de Venise 1967
• Prix Méliès en 1967
[Source : Wikipedia]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=FJXLCYZMGQ8[/youtube]
- SUR LES AUTRES CHAÎNES
MÊME LA PLUIE
Sur Ciné+ Club à 20h45
Fiche technique
Titre original : También la lluvia
Réalisation : Icíar Bollaín
Scénario : Paul Laverty
Acteurs principaux : Gael García Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri
Production : AXN, Alebrije Cine y Video, Canal+ España, Mandarin Cinéma, Morena Films, Vaca Films
Distribution : Haut et Court
Pays d’origine : Espagne, Mexique, France
Genre : Drame
Durée : 103 minutes
Dates de sortie : 5 janvier 2011
Synopsis
Un réalisateur, Sebastián, arrive à Cochabamba pour tourner un film sur l’arrivée de Christophe Colomb aux Antilles et sur l’asservissement des Indigènes. Il veut que le film montre le sort des indigènes et le rôle qu’ont joué leurs défenseurs Antonio de Montesinos et Bartolomé de Las Casas. Son producteur, Costa, a choisi la Bolivie pour des raisons de coûts.
Le réalisateur choisit parmi ses figurants Daniel dans le rôle d’Hatuey, chef des Taïnos. Daniel est aussi l’un des meneurs du mouvement contre la hausse du prix de l’eau. En effet, une multinationale américaine, Bechtel, a remporté le marché de la distribution d’eau. Elle ferme les puits et oblige les gens à payer 450 dollars par an, alors qu’ils ne sont payés que deux dollars par jour.
Les scènes du film en répétition ou en tournage alternent peu à peu avec les scènes de manifestations à Cochabamba, introduisant un parallèle entre l’exploitation passée et présente des habitants d’Amérique du Sud.
Récompenses
• 2011 : Ariel d’Argent du meilleur film latino-américain pour Icíar Bollaín ;
• 2011 : Prix du public (section Panorama) à la Berlinale 2011 ;
• 2011 : Prix Goya de la meilleure musique pour Alberto Iglesias ;
• 2011 : Prix Goya de la meilleure direction de production pour Cristina Zumárraga ;
• 2011 : Prix Goya du meilleur second rôle masculin pour Karra Elejalde ;
• 2011 : Prix Bridging the Borders pour Icíar Bollaín au Palm Springs International Film Festival.
[Source : Wikipedia]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4E3GHKOUv7A[/youtube]