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[CRITIQUE SÉRIE] CALL ME FITZ – SAISON 1

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Richard « Fitz » Fitzpatrick est un vendeur de voitures d’occasions dont la vie va changer avec l’arrivée d’un nouveau vendeur, le bien-pensant Larry, qui se prétend être la conscience de Fitz, et qui va devenir son alter ego.

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 13
Format : 26 minutes
Date de 1ère diffusion Canada : 19 septembre 2010 (The Movie Network)
Date de 1ère diffusion FR : 6 mai 2012 (Série Club)
Titre original : Fitz
Création : Sheri Elwood
Avec Jason Priestley, Ernie Grunwald, Peter MacNeill

Bande-annonce :

Depuis son rôle de Brandon dans les années 90 dans la série Beverly Hills 90210, Jason Priestley a été relativement discret : à part quelques petits rôles à la télé et un rôle régulier dans Tru Calling en 2005, il a préféré les courses de voitures aux plateaux de tournage. Il revient désormais au Canada à la télévision avec une comédie nommée Call Me Fitz.

Dans l’absolu, Richard Fitzpatrick, le héros de Call Me Fitz, a de faux airs du Hank Moody de Californication : alcool, sexe, egocentrisme… Tout y est. Par contre, imaginez désormais ce personnage noyé dans une ambiance à mi-chemin entre Monk (auquel le personnage d’Ernie Grunwald m’a fait énormément penser…) et Raising Hope pour un aspect déjanté et foutraque complètement assumé. Les 2-3 premiers épisodes de la série sont certes amusants mais laissent circonspects tant on ne voit pas vraiment où la série va aller entre enquête sur un accident, l’arrivée de Larry et la personnalité de Fitz… Cependant, le délire s’installe ensuite dans la série avec une imagination assez débordante et cela avec un ton extrêmement teinté d’humour noir. Le scénario de cette comédie est parfois assez tordu mais sert assez bien le propos comique.

Photo (2) de la série CALL ME FITZ

C’est ce côté surprenant et l’humour déjanté qui font de cette comédie canadienne un excellent divertissement : sans doute pas LA série de l’année, mais vraiment un bon moment de farce délirante télévisuelle.

Jason Priestley (Fitz) et surtout Ernie Grunwald qui va jouer Larry, “la conscience” de Fitz, sont tout bonnement excellents dans leurs rôles respectifs. Le premier s’est très bien départi de son image hyper-mièvre de la série pour ado Beverly Hills 90210 et joue un vrai “connard” de premier choix, tandis que le second allie une certaine naïveté à une bonhommie flagrante. On adore détester Fitz comme on trouverait crispant d’être confronté à Larry et ses valeurs. Les personnages secondaires sont intéressants également, notamment au sein de la concession automobile où bossent les héros.

Si le rythme de la série veut que la mise en place soit un peu difficile à appréhender dans les tous premiers épisodes, très vite on comprend que les aventures du duo formé par le salopard Fitz et sa conscience Larry pourront aller dans des extrêmes inattendus et parfois fort jusqu’au-boutistes (jusqu’à la tentative de meurtre par exemple !). C’est ce côté surprenant et l’humour déjanté qui font de cette comédie canadienne un excellent divertissement : sans doute pas LA série de l’année, mais vraiment un bon moment de farce délirante télévisuelle.

Photo (3) de la série CALL ME FITZ

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Rédacteur depuis le 21.02.2010
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