[critique série] Entourage – Saisons 1 à 7

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Jeune et séduisant acteur, Vincent Chase rencontre très vite le succès et devient une star adulée à Hollywood. Soucieux de ne pas oublier ses origines, Vince s’entoure de ses amis d’enfance originaires comme lui du Queens, l’un des quartiers pauvres de New York. Avec eux, il partage cette nouvelle aventure dans ce monde de strass et de paillettes.

Note de l’Auteur

[rating:9/10]


Saisons : 7
Nombre d’épisodes : 88
Format : 25 minutes
Date de 1ère diffusion : 22 avril 2006
Création : Doug Ellin
Avec Jeremy Piven, Jerry Ferrara, Kevin Connolly
Bande-Annonce : [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=W5jhrA7VRmc[/youtube]

Vous avez toujours voulu effleurer du doigt la vie d’une star à Hollywood ? Vous avez toujours rêvé de voir les coulisses d’une telle organisation ? Entourage est la série qu’il vous faut absolument posséder ! Retraçant la quotidien de plusieurs personnes intégrées dans le milieu avec pour noyau central une jeune star montante du nom de Vincent Chase, Entourage est une succulente création nous embarquant dans une course frénétique pour le succès, succès que l’on courtise avec une ferveur presque destructrice pour ses proches et pour soi-même comme le témoigne la lente mais compréhensible descente aux enfers de cette même gueule d’ange qu’est Vince Chase.

Car il faut bien le reconnaître, sous ses airs de comédie légère qui nous en met plein les mirettes quand il est question de divertir, Entourage est avant tout une série traitant du milieu très fermé des stars et de tous ses à-côtés. Ainsi donc, certains épisodes entraineront le spectateur dans les coulisses d’un rêve de gosse qui est loin d’être rose. Et pour rendre ses situations réalistes rien de mieux que d’avoir une pointure du métier comme producteur exécutif. En effet, Mark Wahlberg est en coulisse avec sa propre expérience pour rendre l’ensemble ni trop édulcorée ni trop dramatique et ainsi maintenir la balance pour intéresser tous les spectateurs. Résultat : tout en faisant rêver, Entourage apparaît comme une docu-fiction nous mettant en garde contre cette sensation d’invincibilité dangereuse qu’engendre forcément le succès.

Autre gros point fort de cette série, son casting. Inoubliable, charismatique et finement travaillé, chaque acteur présent donne une aura magnétique à son personnage. Pire encore, chacun restera gravé dans nos mémoires pendant de nombreuses années : Adrian Grenier restera dans nos mémoires comme la belle gueule d’Hollywood connaissant le retour de flamme le plus dévastateur de la série, Kevin Dillon comme le grand guignol de ce show malgré lui, Jeremy Piven comme le dictionnaire des mauvaises blagues racistes, machistes par excellence… Attachante à sa manière, cette bande de pote n’a pas finit de dérider nos zygomatiques jusqu’au dernier épisode. A ses côtés, Entourage est sans doute la série qui connaît le plus d’apparitions : Eminem, Jessica Alba, Martin Scorsese, Val Kilmer, Scarlett Johansson, James Woods, Chuck Liddell, Dennis Hopper, Peter Jackson, Kanye West, Jason Patric, Gus Van Sant et même James Cameron en personne seront présent pour des apparitions plus ou moins marquantes qui conféreront à Entourage un gage de qualité non négligeable.

Au final, divertissement 100% assumé qui ne décevra pas durant ses sept saisons, Entourage réussit le pari fou de faire de cette plongée au sein d’Hollywood un évènement aussi jouissif qu’accusateur qui nous met en garde contre les dangers de la célébrité tout en nous donnant envie d’y plonger sans hésiter. C’est toute la complexité de cette création enivrante qui fera certainement date dans l’histoire des séries américaines. Un must-see presque incontournable qui donne la pêche.

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Dom
Dom
Invité.e
30 novembre 2010 18 h 38 min

J’ai trouvé la saison 1 laborieuse, presque lamentable ; mais la série se bonifie dès la saison 2. La grande révélation pour moi reste Jeremy Piven, le terrible mais attachant Ari Gold.
On pourrait reprocher la peuplade surréaliste de babes qui se trouvent partout, où que Vincent se rende ; mais après tout, on en profite un peu, indirectement ! Les guests stars parfois très nombreux dans un même épisode donne du cachet aussi.

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