[critique série] Skins – Saison 3

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Un groupe de jeunes adolescents britanniques vivent à Bristol et font leurs premières expériences du monde adulte, en se déchirant autour de sujets comme la religion, la sexualité, la drogue, les déséquilibres alimentaires…

Note de l’Auteur

[rating:8/10]


Saison : 3
Nombre d’épisodes : 10 épisodes
Format : 45 minutes
Date de 1ère diffusion en France : 06 décembre 2007
Création : Jamie Brittain, Bryan Elsley
Avec Kaya Scodelario, Lisa Backwell, Jack O’Connell (II)
Bande-annonce : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x85ehr_skins-saison-3-generique_shortfilms[/dailymotion]

Nouvelle saison, nouvelles têtes, nouveau pari pour nos voisins anglais. Skins troisième saison prend une nouvelle tournure en recommençant à zéro. Les anciens des saisons précédentes ne sont plus, bienvenus à leurs successeurs ! Pari extrêmement risqué puisqu’il s’agit d’orienter Skins vers un nouveau départ, en ne faisant pas un vulgaire réchauffé indigeste tout en gardant le charme initial de la série. Verdict après visionnage des 10 épisodes composant cette troisième saison : pari amplement réussi !

Toujours aussi efficace au niveau de la mise en scène et du rendu de l’atmosphère adolescente britannique (mention spéciale pour une bande originale une nouvelle fois de grande qualité), Skins fait une nouvelle fois des étincelles. Chaque épisode garde son principe originel en étant centré sur un personnage en particulier et il faut bien avouer que cette nouvelle génération est toute aussi délirante et charismatique que la précédente. Dans l’ensemble, chacun reste un stéréotype à lui seul mais le jeu d’acteur est suffisamment crédible pour véhiculer des émotions tout au long des épisodes. La série jongle avec habileté entre les genres (comédie, drame, etc) pour mettre sous le feu des projecteurs des problèmes de société tels que la solitude, l’autisme, l’amour, la toxicomanie, la figure paternelle et l’homosexualité. Chacun de ces thèmes est traité avec habileté sans pour autant tomber dans le psychodramatique à outrance.

Au final, cette troisième saison nous prouve que les créateurs en ont sous le chapeau et qu’ils n’ont pas épuisé leurs dernières cartouches. Drôle, déjantée et décalée, cette série nous offre un divertissement en or pour peu que l’on aime l’ambiance underground et le langage fleuri so-british.

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