L’histoire du légendaire Spartacus, un esclave entraîné au métier de gladiateur qui va lancer la première révolte des esclaves en 73 avant Jésus Christ.
Note de l’Auteur
[rating:7/10]
• Saison : 1
• Nombre d’épisodes : 13
• Format : 42 minutes
• Date de 1ère diffusion US : 22 janvier 2010 sur Starz
• Date de 1ère diffusion FR : As soon as possible
• Création : Steven S. DeKnight, Sam Raimi
• Avec Andy Whitfield, Lucy Lawless, John Hannah
• Bande-annonce : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xbljy4_bande-annonce-de-spartacus-blood-an_news[/dailymotion]
Mélangez une bonne dose du 300 de Zack Snyder avec des pincées du Gladiator de Ridley Scott et de Matrix et vous obtenez un breuvage quasi divin du doux nom de Spartacus : Blood And Sand. Reprenant plus ou moins fidèlement les aventures du plus célèbre des gladiateurs que Kirk Douglas à lui-même incarné dans le film de Stanley Kubrick, cette série est avant tout un pur défouloir dans laquelle absolument tout est prétexte à mettre en scène des combats, du sexe et plus si affinités…
On ne va pas se mentir, Spartacus : Blood And Sand n’a rien d’une série purement intellectuelle où l’on doit se creuser la tête pour comprendre où les scénaristes veulent nous amener. Rien de cela ici puisque cette fiction est l’occasion rêvée de poser ses neurones dans un coin de la pièce pour admirer simplement le spectacle qui se déroule devant nos yeux. Et à ce niveau, on peut dire que l’équipe du film n’a pas fait les choses à moitié : effets stylistiques à outrance, ralenti en veux-tu en voilà, combats sanglants bien orchestrés, orgies romaines et acteurs tous plus dénudés les uns que les autres (ce n’est certainement pas pour rien que la population gaie suit cette série avec tant d’intérêt), rien ne manque pour cataloguer Spartacus dans la catégorie des divertissements dopés à la testostérone comme peut l’être Sons Of Anarchy dans un tout autre registre.
Du côté des acteurs, c’est sans doute là que Spartacus divisera le plus. Si le charisme de chacun n’est pas à refaire, leur jeu d’acteur est quant à lui très discutable, notamment celui du héro lui-même. Quasi sosie de Sam Worthington, Andy Whitfield, pourtant âgé de 36 ans, vient tout juste de commencer sa carrière puisque avant cette série, l’acteur australien n’a fait qu’un seul et unique film : le très moyen (nullissime ?) Gabriel de Shane Abbess. Très vite, l’on comprend qu’il n’a pas été choisit pour ses talents d’acteur mais plus pour ses beaux yeux et sa plastique avantageuse. Ce constat, tout à fait légitime pour une telle production, se répercute sur l’ensemble des gladiateurs. Dommage car s’est souvent surjoué et les plus pointilleux n’auront de cesse de descendre cette série pour cette seule et unique raison. En revanche, il faut saluer les performances de John Hannah (La Momie) et Lucy Lawless (Histoires Enchantées) qui s’investissent corps et âmes (plus corps qu’âmes en vérité) dans leur personnage respectif.
Au final que retiendrons-nous et que doit-on retenir de Spartacus ? Ni plus ni moins qu’il s’agit d’une série purement orientée vers le divertissement rapide et efficace, une série qui mérite d’acquérir une petite notoriété en France à condition qu’elle ne soit pas diffusée à des heures d’audience incompatibles avec ses différentes cibles comme l’a été Sons Of Anarchy. A bon entendeur…