Photo (2) de la série SUBURGATORY

[CRITIQUE SÉRIE] SUBURGATORY – SAISON 1

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Affiche de la série SUBURGATORY

Les péripéties de Tessa, une adolescente rebelle, qui déménage, à son grand malheur, avec son père de New York à une banlieue huppée qui représente tout ce qu’elle déteste. Elle se fait rapidement une amie dans son lycée, bien qu’elle soit un peu étrange, mais aussi une ennemie, dont la mère, Dallas Royce, est une femme avec des lèvres géantes et des seins énormes et faux…

Note de l’Auteur

[rating:6/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 22
Format : 22 minutes
Date de 1ère diffusion US : 28 septembre 2011 (ABC)
Date de 1ère diffusion FR : –
Titre original : Suburgatory
Création : Emily Kapnek
Avec Jane Levy, Jeremy Sisto, Carly Chaikin, Allie Grant, Alan Tudyk, Cheryl Hines

Bande-annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=srF4zv7YcWg[/youtube]

Suburgatory est l’exemple-type de la question qu’on peut se poser au sujet des séries comiques américaines : comment exister à l’écran quand des poids lourds comme How I met your mother, The Big Bang Theory ou Mon Oncle Charlie cannibalisent toute l’attention ? Un peu comme Cougar Town ou Raising Hope, la solution de Suburgatory est d’aller taper un peu à côté des cibles de ces locomotives d’audience.

En effet, l’attrait de cette comédie est de jouer avec les codes de la banlieue chic américaine type, un peu comme Desperate Housewives s’est amusé à le faire dans le genre soap-opera, et d’éviter l’écueil de la comparaison avec les grosses sitcoms actuelles. L’héroïne désabusée fait énormément penser à George dans Dead Like Me avec un cynisme très présent dans ses répliques, forcément décalées dans la bouche d’une adolescente. La comparaison est d’autant plus évidente du fait que la jeune Tessa (jouée par une très crédible Jane Levy) est aussi la voix-off de la série.

Photo (1) de la série SUBURGATORY

Un peu moins déjantée que Raising Hope mais plus originale que Cougar Town, Suburgatory oppose loosers lucides et riches déconnectés de la vraie vie avec malice et de manière généralement assez drôle.

Jouant sur le choc culturel assez brutal de new-yorkais moyens dans cette banlieue huppée et horriblement tranquille de Chatswin, la première moitié de la saison joue extrêmement bien de l’absurde des us et coutumes de ce genre de banlieues “botoxantes” tournant très souvent en ridicule la fausse gentillesse dégoulinante ou les peurs stupides d’une catégorie de personnes n’ayant jamais rien connu d’autre que la-dite banlieue. On notera par contre que la seconde partie de la saison faiblit légèrement. Les personnages secondaires en profitent pour prendre de l’importance mais le décalage finit forcément par s’estomper avec le temps. En revanche, se développe astucieusement la relation compliquée entre George, le père de Tessa joué par Jeremy Sisto, aperçu dans Six Feet Under, et Dallas Royce, la mère de “l’ennemie” de Tessa qui personnalise le côté artificiel de Chatswin au lycée.

Un peu moins déjantée que Raising Hope mais plus originale que Cougar Town, Suburgatory oppose loosers lucides et riches déconnectés de la vraie vie avec malice et de manière généralement assez drôle. Les délires totalement stupides mais horriblement logiques des habitants de Chatswin surprennent d’imagination et les sarcasmes de l’héroïne (pas totalement nette non plus) donnent du piquant à cette relation “je t’aime moi non plus” de ce duo père-fille et des habitants atypiques de cette banlieue. On pourra juste craindre un essoufflement la saison prochaine étant donné que certains signes de cette baisse de rythme se sont fait sentir en fin de première saison.

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BAUDINAUD Dominique
BAUDINAUD Dominique
Invité.e
30 septembre 2020 5 h 56 min

Petite série courte pas ordinaire. Le concept nous emmène dans une banlieue bourgeoise de New York (Chastwin). C’est l’histoire d’un père divorcé cherchant de meilleures opportunités professionnelles avec sa fille adolescente qui regrette d’avoir quitté la grande ville et ses amis.
Elle va devoir se faire à cette nouvelle situation pas toujours simple.
Tous les personnages (à l’exception du père et de sa fille) sont loufoques et dans un excès comique (le copain dentiste, le voisin d’en face et la magnifique bimbo Dallas Royce (Cheryl Hines) entre autres.
Les doublages en Français ne sont pas toujours du plus bel effet ; surtout concernant (Dahlia Royce) mais la voix originale est pourrie aussi.
On s’est quand même bien régalé avec cette sympathique série rafraîchissante et déjantée.

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