[critique] Fast And Furious

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La nuit tombée, Dominic Toretto règne sur les rues de Los Angeles à la tête d’une équipe de fidèles qui partagent son goût du risque, sa passion de la vitesse et son culte des voitures de sport lancées à plus de 250 km/h dans des rodéos urbains d’une rare violence. Ses journées sont consacrées à bricoler et à relooker des modèles haut de gamme, à les rendre toujours plus performants et plus voyants, à organiser des joutes illicites où de nombreux candidats s’affrontent sans merci sous le regard énamouré de leurs groupies. A la suite de plusieurs attaques de camions, la police de L.A. décide d’enquêter sur le milieu des street racers. Brian, un jeune policier, est chargé d’inflitrer la bande de Toretto, qui figure, avec celle de son rival Johnny Tran, au premier rang des suspects.

Note de l’Auteur

[rating:3/10]


Date de sortie : 26 septembre 2001
Réalisé par Rob Cohen
Film américain
Avec Vin Diesel, Paul Walker, Michelle Rodriguez
Durée : 1h47 min
Bande-Annonce :

Véritable pamphlet à la frime liée au phénomène du tuning, doté d’un casting «belle gueule, gros bras», ce film avait tout pour me déplaire sur le papier. Il aura fallu un drôle de concours de circonstances pour que mes yeux et mon esprit critique rencontrent cette grosse machine hollywoodienne à l’origine d’une rentable franchise. Mon fils de huit ans adore les voitures et un voisin lui a prêté la trilogie de Fast And Furious (je l’apprécie beaucoup moins depuis…). Persuadé qu’il regarderait le premier et n’aimerait pas, je ne me suis pas plus inquiétée que ça mais il a adoré au point de l’avoir vu plusieurs fois et de m’en parler quasi tout le temps. Intriguée, je finis par prendre le DVD pendant qu’il était à l’école et le regarder…

Alors Fast And Furious, ça vaut quoi ? Ben pas grand chose : c’est distrayant, on en prend plein les mirettes mais rien de bien folichon. La personnalité des personnages est tout juste esquissée. Un étalage de belles bagnoles et de bimbos : des «branleurs» qui se la jouent en bandes. Whaou, c’est à ça que rêvent de ressembler les mecs aujourd’hui ? Je suis contente d’avoir passé l’âge de ces conneries…

Niveau scénario, le vieux truc classique de la taupe infiltrée, ici dans le milieu du tuning et des vols de marchandises (on notera beaucoup de similitudes avec le Point Break de Katheryn Bigelow qui évoluait dans le milieu du surf). Rien de bien original donc mais c’est au niveau des dialogues que la bât blesse surtout : même pas quelques punchlines rigolotes à rebalancer aux copains, aucune réplique culte, juste de la pure vanne de cour de récréation et quelques combats de coqs par ci, par là.

Rien à sauver alors dans Fast and Furious ? Le cas est grave mais pas désespéré.

Premier bon point : la mise en scène est dynamique ce qui permet au film d’être bien rythmé et de ne pas trop s’ennuyer.

Deuxième bon point : la chorégraphie des scènes de cascades est minutieuse ce qui nous offre des poursuites et des courses de voitures très lisibles.

Troisième et dernier bon point de ce film en ce qui me concerne : l’amitié et le respect indéfectible entre les deux personnages principaux (Paul Walker et Vin Diesel) qui remet en place quelques valeurs dans un monde rongé par l’esbroufe et la superficialité.

Fast And Furious n’est pas une daube innommable mais a du mal à capter l’attention d’un cinéphile car à part le côté grand spectacle – qui est quand même assuré – le film a tout du film pop corn (ça rapporte des sous aux producteurs, c’est déjà ça).
J’ai tout de même poussé la masochisme à voir les deux autres opus et le premier est , à mon humble avis, le meilleur des trois,c’est dire…

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  1. Similitude sur Point Break… C’est carrément du recopiage oui, sauf que Point Break nous emmène dans le monde du surf et dans cette histoire d’amitié alors que Fast and Furious essaye tant bien que mal sans jamais réellement y parvenir