[critique série] Breaking Bad – Saison 2

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Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau- Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler, sa femme enceinte, et de Walt Junior, son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient carrément noir lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Pour réunir rapidement beaucoup d’argent afin de mettre sa famille à l’abri, Walter ne voit plus qu’une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre de la drogue de synthèse.

Note de l’Auteur

[rating:10/10]


Saison : 2
Nombre d’épisodes : 13
Format : 46 minutes
Date de 1ère diffusion en France : 20 octobre 2009
Création : Vince Gilligan
Avec Bryan Cranston, Anna Gunn, Aaron Paul
Bande-annonce : [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0t_tGu-Os70[/youtube]

Continuant sur une lancée qui avait fait son charme lors de la première saison et se payant le luxe d’être rallongée de six épisodes, Breaking Bad a eu l’intelligence de se renouveler malgré une trame narrative qui est restée la même. La devise « on prend les mêmes et on recommence » a sa place ici à la seule différence que les scénaristes sont allés encore plus loin dans la psychologie des personnages et dans des situations le plus souvent très drôle malgré une noirceur omniprésente se traduisant par une plongée plus prononcée dans le milieu de la drogue, aussi bien du côté des producteurs que des junkies.

L’atmosphère est toujours aussi réaliste (certains aspects ne sont pas sans rappeler l’univers de The Shield) et le duo ne cesse de prendre des tournures différentes au fil des épisodes. Walter Whiter (interprété par un Bryan Cranston possédé par son rôle) doit faire face à la méfiance croissante de ses proches et Jesse Pinkman, son acolyte qui n’a visiblement pas été totalement finit avant d’arrivée dans ce monde ne laissant pas la place à l’à peu près, devient de plus en plus attachant. A côté d’eux, les seconds rôles commencent à avoir une réelle importance dans le déroulé du scénario qui s’étend désormais sur le territoire du Mexique et qui incorpore une notion vieille comme le monde mais au combien importante pour le dernier épisode : chaque acte a une conséquence. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir mais chaque nouvel épisode s’apparente à une véritable bouchée d’air frai nous amenant avec une facilité déconcertante dans les sentiers ô combien glissant de la comédie et du drame sans jamais tomber dans le vulgaire ou le déjà-vu.

Au final, Breaking Bad poursuit sur sa lancée et même si l’effet de surprise n’est plus, elle possède toujours cette aura magnétique qui fait qu’une fois que l’on a eu la folie de poser les yeux dessus, ces derniers ne pourront se refermer avant d’avoir vu la totalité de la saison. Entre Mad Men, Rubicon, Breaking Bad, Hung et prochainement The Walking Dead, AMC à vraiment le chic pour nous dénicher des séries qui valent le coup d’œil.

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