AFTER EARTH

AFTER EARTH – Critique

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Sous un scénario de Will Smith qui met en avant son fils dans un rôle leader. Shyamalan avait tout normalement pour revenir en grande forme après un LE DERNIER MAÎTRE DE L’AIR sans réelle surprise et plutôt chiant dans son ensemble. Malgré le succès commercial évident (adaptation de la célèbre série animée « Avatar, le dernier maître de l’air »).

Hélas, il est complètement effacé avec cette histoire de SF, à croire même que c’est Will Smith le réalisateur. Il faut le rappeler, le film est aussi produit par la famille Pinkett-Smith. Ainsi, la marque de fabrique chère à Night est absente, donc pas de twist final pour un film très court pour le genre. Heureusement, il y a un côté bestiaire, un monstre (l’Ursa) imposant, digne des insectes géants de STARSHIP TROOPERS.

Le récit est une fois de plus le symbole du passage à l’âge adulte. Un rite initiatique qui, on le comprend, a séduit le réalisateur. Kitai, dans sa quête, doit sauver non seulement son père mais doit faire face à ses propres démons, vaincre ses peurs. Un souvenir d’enfance le perturbe (son trauma, en gros, il s’en veut de n’avoir pas pu aider sa sœur victime de ces bestioles). Inlassable flashback. On y a le droit tous les quarts d’heure. Dans le genre, j’insiste dessus et je signe. Ce gimmick s’avère une très mauvaise idée de mise en scène car surexploité. Pourtant visuellement très beau, il correspond le plus à la patte Shymalienne.

Le récit est une fois de plus le symbole du passage à l’âge adulte. Un rite initiatique qui, on le comprend, a séduit le réalisateur.

Tout porte à croire que ce projet n’était pas fait pour lui. Son créneau restera le fantastique avec des histoires ancrées dans la réalité. Il manque aussi son Philadelphie. Sa ville d’accueil qui a beaucoup d’importance dans ses films.
Mais avec un début mou (on pompe les plans post-apocalyptique de Roland Emmerich) et  malgré une bonne demi-heure suivante, le métrage de Shyamalan a du mal à convaincre. La faute à un manque d’audace (dans le genre, OBLIVION, par son côté minimaliste, s’en sortait mieux) et à un plan gâché par la révélation du sauvetage du petit Smith par un animal (il venait de sauver sa progéniture au passage). Une séquence magnifique sous un décor glacé par ailleurs. Quand à la fin merdique et bâclée (la fameuse symbolique du volcan), elle laisse une certaine amertume. Une impression qu’on s’est fait avoir.
La plus grosse déception sur un Shyamalan. Gros gâchis !

Le Blu-ray

Revenant avec un master en 4K pour sa sortie en Blu-ray, le film est parfait côté plastique. Avec un piqué optimal pour profiter pleinement des décors réussis. Mais, hélas côté bonus, on est plutôt dans du promotionnel et non un vrai making of. On survole les différentes étapes du tournage (effets spéciaux et animatiques) sans réelle surprise. On a connu mieux.

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Rédacteur depuis le 14.02.2012

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