[critique] Bad Ass

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Affiche du film BAD ASS

En se retrouvant sur youtube à la suite d’une bagarre dans un bus, un citoyen anonyme va devenir un véritable héros dans sa ville.

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Date de sortie : 4 juillet 2012 en DVD
Réalisé par Craig Moss
Film américain
Avec Danny Trejo, Ron Perlman, Andy Davoli
Durée : 1h 35min
Titre original : Bad Ass
Bande-Annonce :

Ces dernières années, Hollywood a prouvé qu’elle ne se tracassait plus les méninges quand il s’agissait d’avoir une idée de film. Un clip bien réalisé, un fait divers relayé sur toutes les chaînes d’informations, le reboot d’une franchise à succès, tout est sujet à faire un film et à se remplir les poches de liasses de billets verts. Dans le cas de Bad Ass, l’idée est inspirée d’une vidéo ayant fait le buzz sur Youtube dans laquelle on apercevait un barbu se battre (et mettre une bonne branlée) à un gangsta, le tout dans un bus. Remanié pour donner une dimension ethnique et populaire, Bad Ass met en scène un Danny Trejo plus renfrogné que jamais qui, comme le disait si bien Chuck Norris en son temps, met les pieds où il veut et c’est souvent dans la gueule.

Petite série b sans prétention, Bad Ass n’est pas sans rappeler un certains Gran Torino. Frank Vega n’est pas un mauvais gars, il possède seulement la malédiction de se retrouver toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Bien sûr son côté grincheux n’est qu’une barrière pour que la population le laisse tranquille même s’il ne serait pas contre un petit moment de détente entre les cuisses d’un gentille dame à la poitrine généreuse. Un petit mec qui aime profiter de la vie à sa manière en somme. Seulement voilà, ce quotidien se trouvera bousculé le jour où son meilleur ami soit retrouvé assassiné après avoir découvert une machination à l’échelle de la ville.

Photo (1) du film BAD ASS

Un drame orienté « action » à prendre au millième degré qui remplira aisément son rôle de divertissement. A regarder un soir entre potes autour de douzaines de canettes de bières bien fraîches.

D’emblée une chose est certaine, Bad Ass ne volera jamais haut. Cette série b surfe sur le renouveau des films Grindhouse remis au goût du jour grâce à Quentin Tarantino et Robert Rodriguez avec Boulevard De La Mort et Planète Terreur. Grâce à eux de nombreux films ont vu ou revu le jour comme l’excellent Hobo With A Shotgun ou Big Nuns With Big Guns, des métrages certes d’un goût plus que douteux mais qui rempliront aisément leur rôle de divertissement si on se laisse prendre au jeu.

Dialogues succulents, bastons dignes des plus grands nanars, mise en scène kitchs (mention spéciale pour le repas dans le jardin), scénario au ras des pâquerettes, bande originale divine, absolument tout sent bon la surenchère dans Bad Ass. Et que dire de Danny Trejo qui en met comme à l’accoutumée plein les mirettes. Jouant une nouvelle fois les gros durs au grand cœur, il incarne à merveille ce bad ass, ce motherfucker qui frappe d’abord et pose les questions après.

En résulte un drame orienté « action » à prendre au millième degré qui, à l’image d’un Machete, remplira aisément son rôle de divertissement. A regarder un soir entre potes autour de douzaines de canettes de bières bien fraîches. Un pur moment de détente puérile.

Photo (2) du film BAD ASS

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