Critique du film BLACK STORM de Steven Quale avec Richard Armitage, Sarah Wayne Callis, Matt Walsh, Max Deacon, Nathan Kress

[critique] BLACK STORM

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Mise en scène
7.5
Scénario
4.5
Casting
6
Photographie
6.8
Musique / Son
8
Note des lecteurs0 Note
0
6.6

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près avoir fait ses armes aux côtés de James Cameron sur pas moins de 6 de ses films et ce en occupant divers postes (assistant de production, superviseur des effets spéciaux, assistant réalisateur ou encore co-réalisateur), Steven Quale signe son premier film solo au cinéma avec DESTINATION FINALE 5, une conclusion honorable à cette saga horrifique culte entachée par un quatrième épisode raté. 3 ans plus tard, le réalisateur nous fait son grand retour avec le film catastrophe BLACK STORM, à l’affiche dans nos salles depuis le 13 août.

On ne va pas s’attarder sur le scénario. L’histoire est celle d’une petite ville qui se retrouve malgré elle la cible d’une série de tornades gigantesques. Nous suivons alors un groupe de personnages qui va devoir s’entraider afin de survivre jusqu’à ce que cette catastrophe naturelle s’achève. Avec un pitch aussi sommaire, difficile d’ignorer que l’on aura nullement affaire à un film remarquablement écrit, faisant preuve d’une intelligence et d’une ambition suffisamment novatrice pour être soulignée. On nous propose plutôt pas mal de situations prévisibles (dont la traditionnelle touche patriotique) et pour accentuer la partie émotion, un personnage de père veuf qui va devoir sauver ses enfants ainsi qu’une femme météorologiste motivée à sortir de ce chaos afin de retrouver sa fille unique restée à la maison.

© Warner Bros. France
© Warner Bros. France

”Un grand-huit dévastateur et explosif calibré pour l’été”

Ce manque de profondeur et de complexité au niveau de l’écriture est bien évidemment déplorable mais s’inscrit sans doute dans la volonté de l’équipe du film de concevoir un divertissement pur, sans prise de tête et qui n’aurait nulle autre ambition que celle d’obtenir dans nos cœurs le statut de meilleur blockbuster estival. Sans surprise, la partie visuelle du film est la plus réussie car les spectateurs friands de sensations fortes seront ravis de voir débouler sur leurs yeux une multitudes de tornades époustouflantes dévastant absolument tout sur leur passage. Bien content d’être assis dans sa salle obscure préférée plutôt que d’être prisonnier de ce chaos comme le sont les protagonistes, le spectateur finit tout de même par être totalement immergé au cœur de la tempête notamment du fait que le film est un found footage et que les personnages sont pour la plupart munis de caméras (professionnelles, caméscopes, GoPros) donnant l’illusion de visionner un véritable documentaire agrémenté de vidéos amateurs. Jamais illisibles ou brouillons, les plans sont plutôt bien conçus et savent capter les séquences les plus frénétiques (la tornade de feu est déjà culte) et même lorsqu’elles ne sont pas sous l’angle des personnages, le réalisateur conserve le style documentaire afin de les sublimer. A l’image de cette scène incroyable où le tarmac d’un aéroport est littéralement balayé par la tornade. On soulignera également le soin apporté aux environnements post-tempêtes qui semblent réellement avoir été réduit en ruines mais surtout au sound design tout bonnement excellent qui contribue toujours plus au réalisme de l’ensemble. L’atmosphère devient alors aussi stressante que jouissive.

Côté casting on retrouve peu de têtes connues mis à part Richard Armitage (LE HOBBIT), Sarah Wayne Callis (PRISON BREAK, THE WALKING DEAD) et Matt Walsh (VERY BAD TRIP, TED). Les deux premiers interprètent les deux personnages cités plus haut quand le dernier campe chasseur d’orages. Ni cabotins ni à côté de la plaque, les comédiens font leur job sans broncher, demeurant plus ou moins attachants sans pour autant être exceptionnels. On peut également relever la présence de Kyle Davis et Jon Reep qui se glissent sous les traits de deux rednecks obsédés par la gloire qui vont tenter de filmer la tempête et de la mettre sur Youtube afin de se remplir les poches. Ils contribuent naturellement à l’humour du film.

D’une beauté technique renversante et d’un sens du spectacle jubilatoire, BLACK STORM est un blockbuster survitaminé qui se vit comme une véritable expérience, et ce malgré la faiblesse du scénario malheureusement commune à ce genre de films. En somme un grand-huit dévastateur et explosif calibré pour l’été.

[divider]CASTING[/divider]

Titre original : Into the Storm
Réalisation : Steven Quale
Scénario : John Swetnam
Acteurs principaux : Richard Armitage, Sarah Wayne Callis, Matt Walsh, Max Deacon, Nathan Kress
Pays d’origine : Etats-Unis
Sortie : 13 AOÛT 2014
Durée : 1H29
Distributeur : Warner Bros. France
Synopsis :En une journée, la petite ville de Silverton est dévastée par une multitude de tornades sans précédent. Les habitants sont désormais à la merci de ces cyclones ravageurs et meurtriers, alors même que les météorologues annoncent que le pire est à venir…
Tandis que la plupart des gens cherchent un abri, d’autres se risquent à se rapprocher de l’œil du cyclone pour tenter d’immortaliser en photos cet événement exceptionnel.

[divider]BANDE-ANNONCE[/divider]

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Rédacteur depuis le 22.09.2013

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Mise en scène
Scénario
Casting
Photographie
Musique / Son
Note finale