Deux frères sont soumis à une expérience occulte.
Note de l’Auteur
[rating:2/10]
• Date de sortie : Prochainement en Direct-To-DVD
• Réalisé par Joel Schumacher
• Film américain
• Avec Dominic Purcell, Michael Fassbender, Henry Cavill
• Durée : 1h 40min
• Bande-Annonce : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xddehn_blood-creek-red-band-trailer_shortfilms[/dailymotion]
Après la bonne surprise suscitée par Triangle, je décidais de continuer sur ma lancée des films d’épouvante-horreur en découvrant cette fois Blood Creek, dernière venue de l’imagination de Joel Schumacher qui ne verra probablement jamais le jour sur nos écrans et l’on comprend très bien pourquoi !
Tenant la route pendant une trentaine de minutes, Blood Creek avait tout du bon film d’épouvante sur fond de satanisme avec une introduction à l’atmosphère étouffante et visuellement convaincante dans laquelle Michael Fassbender joue de son charisme implacable. S’en suit une entrée en matière correcte qui prend bien le temps d’installer le scénario. Le doute plane avec l’histoire de ce frère disparu pendant deux années qui réapparait subitement du jour au lendemain et l’adrénaline ne cesse de grimper chez un spectateur qui se demande bien où l’on va l’emmener. Dans cette première partie, Blood Creek ressemble à un après slash-movie dans lequel les victimes deviendraient les bourreaux et inversement. Du tout bon en perspective qui nous laissait envisager le meilleur pour la suite des événements.
Malheureusement, la seconde partie amorcée, Blood Creek se transforme en une immense farce où tout va de travers et où les incohérences du scénario vont de paire avec les interprétations plus que limitées des acteurs. L’histoire se résume vulgairement en un monstre immortel voulant acquérir un troisième œil alors que nos deux hommes préféreraient lui faire un deuxième trou du cul. C’est aussi simple et stupide que cela sauf que l’on doit ajouter des dialogues navrants qui semblent avoir été écrits par un gamin de six ans à peine et des effets spéciaux ratés qui nous font plus sourire que frémir (Cf une scène dans laquelle un cheval possédé par le démon dévaste tout dans une maison des plus ridicules tant les effets sont grossiers et pathétiques).
Pas la peine de se faire de faux espoir, absolument rien ne viendra sauver ni empêcher cet ensemble de couler misérablement dans les abîmes de l’oublie et de l’indifférence. Pire, la fin prend une tournure presque comique en nous introduisant un semblant de suite ressemblant à n’en pas douter à un épisode de la série Supernatural. Pathétique. Joel Schumacher n’est décidément plus ce qu’il était et semble désespérément essayer de renouer avec ses succès d’antan, en vain. C’est à se demander si ce pauvre homme qui n’a visiblement plus toute sa tête n’est pas à deux doigts de devenir sénile. Affaire à suivre…