[critique] Doghouse

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Sept amis partent se ressourcer dans le petit village de Morley au fin fond de la campagne anglaise pour aider l’un d’entre eux à se remettre de son divorce. Mais lorsqu’ils arrivent sur place, ils découvrent que le village est désert. Pas si désert que ça en fait, puisqu’un mystérieux virus a contaminé toutes la population féminine et a transformé les braves villageoises en zombies féroces et assoiffés de sang…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]


Date de sortie : En DVD et Blu-Ray depuis le 20 juillet 2010
Réalisé par Jake West
Film britannique
Avec Danny Dyer, Stephen Graham, Noel Clarke
Durée : 1h 30min
Bande-Annonce : [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=A8rsPuFN8wg[/youtube]

Jake West, un nom qui ne veut pas dire grand chose en France mais qui s’est constitué une réputation de maître de la série Z outre-Manche. Après avoir marqué les esprits avec des productions aussi débiles que délicieuses telles Razor Blade Smile et Evil Aliens, le fanfaron britannique revient avec une nouvelle corde à son arc à mi-chemin entre un Shaun Of The Dead et Braindead : Doghouse.

Misogyne jusque dans les moindres détails, Doghouse nous entraîne dans les tumultes d’une bande de potes comme on en connait tous se réfugiant dans une petite ville perdue au fin fond de l’Angleterre dans laquelle ils pensaient tous (mêmes les mariés) faire de jolies rencontres avec le sexe faible (c’est pas moi qui le dis c’est eux !). Les pauvres déchanteront vite lorsqu’ils s’apercevront que cette gente féminine tant convoitée est en proie à un virus qui les fait massacrer les hommes sans concessions. S’en suivra un jeu du chat et de la souris succulent nous entraînant jusqu’en dans les bas fonds d’un mauvais goût typiquement britannique.

Sans pour autant être une référence avec un travail déjà fait auparavant et beaucoup mieux, chaque scène de Doghouse donne le sourire. Tous les éléments (de la blague vaseuse masculine au paquet de lessive servant à transmettre le virus uniquement aux femmes) sont présents pour nous divertir jusqu’à la toute dernière seconde. Après il faut reconnaître qu’avec une féministe à nos côtés le divertissement risque d’être de courte durée avec des vagues d’insultes et de reproches à tire-larigot mais entre potes, Doghouse apparaîtra comme une comédie horrifique en or. Et ce n’est certainement pas Danny Dyer, gueule d’ange populaire en Grande-Bretagne que l’on a pu apercevoir dans des films comme Outlaw, Severance, The Great Ecstasy Of Robert Carmichael ou Football Factory, qui viendra nous faire bouder notre plaisir, bien au contraire. Cet habitué des films débiles et burlesques sait ce qu’il a à faire et le fait très bien tout comme ses compagnons.

Au final le résultat ne se fera pas attendre longtemps, Doghouse a tout du film culte qui fera parler de lui sur des sites comme Nanarland et que l’on se fera un plaisir de louer ou pourquoi d’acheter si l’on ne peut plus s’en passer. Un enchaînement de mauvais goût aussi délicieux que burlesque comme il est si bon d’en voir de temps en temps.

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