[critique] Donkey Punch

Nous souhaitons recueillir votre avis sur votre façon de nous lire. Merci de prendre 2 minutes de votre temps en cliquant ici !


Trois jeunes anglaises, en vacances à Majorque, rencontrent un groupe de garçons membres de l’équipage d’un yacht. Ceux-ci leur proposent une promenade en mer. Alors que la fête bat son plein entre alcool, sexe et drogue, un accident va transformer le rêve en cauchemar…

Note de l’Auteur

[rating:4/10]


Date de sortie : 4 août 2010
Réalisé par Olly Blackburn
Film britannique
Avec Robert Boulter, Tom Burke, Nichola Burley
Durée : 1h 34min
Bande-Annonce : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x7nbmt_donkey-punch-red-band-trailer_shortfilms[/dailymotion]

Trois filles écervelées chaudes comme la braise, quatre matelots qui en ont assez d’avoir un vieux poster playboy comme seul compagnie féminine, de la drogue, une légende urbaine (le fameux Donkey Punch !) qui n’est qu’une pure invention, un idiot qui y croit pourtant dur comme fer et qui décide de l’essayer lors d’une partouze en bonne et due forme. C’est sous ce scénario prometteur que commence Donkey Punch, la première réalisation d’Olly Blackburn, anciennement scénariste sur le film Vinyan.

Voguant sur le phénomène de mode du slasher-movie qui ne cesse de magnétiser les foules depuis quelques années, Donkey Punch partait sur de bons principes que l’on avait déjà aperçu dans le mythique Very Bad Things : les fêtes qui virent au carnage suite à un accident involontaire, le terme involontaire prenant tout son sens si l’on s’attarde sur le QI des personnes présentes. Partant sur ce principe, on ne pouvait demander qu’une seule chose, qu’Olly Blackburn nous surprenne en nous amenant hors des sentiers battus qui donneraient un goût de déjà-vu très prononcé à ce métrage. Malheureusement, le film se perd dans les stéréotypes du genre et ne semble pas savoir comment s’en dépêtrer.

La réalisation est mollassonne, le scénario est prévisible dix bonnes minutes à l’avance si l’on connaît un peu le genre, les acteurs sont trop bancals pour réussir à véhiculer de l’angoisse à un spectateur qui est en droit de se demander ce qui l’a poussé à s’asseoir dans cette salle plutôt qu’une autre. Restera quelques scènes intéressantes se détachant du lot comme cette séquence de sexe endiablée qui fera basculer Donkey Punch dans l’horreur et certains plans ingénieux qui collent aux faciès des personnages et qui arrivent assez bien à capter les émotions. Malheureusement, ces scènes ne se résument qu’en un petit grain de sable perdu dans cet océan de déjà-vu.

En bref, Donkey Punch n’est pas un mauvais film en soi, il s’agit plus d’un film de genre (un de plus !) ne reposant que sur les acquis de ses ainés. En découle un métrage que l’on a l’impression de connaître par cœur au bout de cinq minutes à peine, un métrage qui ne nous fera ni chaud, ni froid. Pour un thriller horrifique c’est bien dommage. Après visionnage, l’on comprend mieux pourquoi un film datant de 2007 a mis autant de temps à sortir sur nos écrans.

Nos dernières bandes-annonces

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *